mercredi, juillet 11, 2007

Lassie a disparu

Faut savoir être patient(e)(s) des fois les gens, et à la lecture de ce blog, je peux vous dire qu'il en faut de la patience, parce que déjà c'est du grand naouak, et en plus, le postage est extrêmement irrégulier, et oui, la constance ne me caractérise pas vraiment. Et en plus, il faut dire ce qu'il est, les nains que j'ai conçus me prennent beaucoup de temps, et oui, ça vous surprend pas peut-être et ça ressemble certainement à une excuse bidon, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de la réalité qu'est vraie, plus que vraie même, vraiIssime (j'invente des mots si je veux, je suis chez moi ici, ça va bien hein).
Bref, avec tout ça, j'en étais où moi déjà?
Ah oui.
Ayé, le vaisseau spatial a décollé, ils sont tous partis, remplis d'allégresse tous autant qu'ils sont. Tout ce que je peux dire c'est que ça ne va pas durer, et oui, le bonheur n'est pas éternel, faut toujours qu'il y ai une merdasse dégoulasse qui vienne encrasser le joli petit pré fleuri.

Marc est fourré aux toilettes depuis qu'ils sont partis. Alors je ne sais pas si vous avez lu le blog de la femme qui est récemment partie dans l'espace, mais en tout cas moi oui, et j'ai appris que les liquides avaient des propriétés bizarres dès qu'on s'envolait un peu trop loin du plancher des vaches (meuh). Ben là, ils sont obligés d'adopter des techniques étranges pour réussir à pisser en paix, ce qui n'est pas une sinécure, car ça forme des sortes de petits galets flottants (je ne suis pas là pour être glamour non plus, n'exagèrons rien). Alors quand vient le moment de la grosse commission, c'est un peu la grosse katastrophe, si vous voyez ce que je veux dire. Non? Vous voulez des détails? Je ne suis pas une grosse crados, ce blog n'est pas un repaire de discus scatos, ça va bien hein, faites travailler votre imagination juste deux minutes et ensuite visualisez ce qu'un gros caca (le votre ou celui de Bruce Willis, c'est kifkif) peut faire lorsqu'on quitte l'attraction terrestre. Vous y êtes? Merci bien, j'ai horreur de rentrer dans ce genre de détails.
Bref, je disais donc.
Il faut quand même quelqu'un aux commandes. Ben vi, le pilote automatique est bien gentil, mais ça ne met aucune ambiance, il faut dire ce qu'il est. C'est pratique comme tout, mais les machines ont leur petit côté pervers dont il faut se méfier. Des fois, il leur prend l'envie de buguer leur mère, et ça porte toujours à conséquence, les bugages intempestifs qui nous pourrissent la vie. Et même dans l'espace, ce genre de binz arrive, et c'est d'autant plus fâcheux quand on se retrouve à plusieurs milliers de kilomètres de la terre ferme, du bocage normand voire des plages idylliques des Seychelles (je me disais bien que je réussirai à mettre les Seychelles quelque part).
Je m'égare.
Donc Marc est aux toilettes, il y fait ce qu'il veut, mais en tout cas, c'est bien qu'il y soit planqué un peu, qu'il ne voit pas ce qui se trame à l'extérieur de cette pièce tranquille. Déjà grâce à une pause d'environ un an, il a pu éviter de vivre l'élection du plus petit séprident de la France, alors bon, il n'est plus à un évenement près non plus. Pendant ce temps, Jean-Christian est aux commandes, il le vit plutôt sur le mode de la déconnade, que vazy je fais semblant de tripoter quatre vingt quatre manettes en même temps, pour faire genre, mais aussi parce que ça fait trop balèze auprès d'Aline de savoir maîtriser ce genre d'engin, lui qui a déjà raté son permis quatre fois. Aline est d'ailleurs assise à côté de lui, et observe le lointain horizon qui n'existait pas mais pourquoi j'existerai (répondrait-il) avec des jumelles technotroniques (pump up the jam pump it up), afin de détecter une éventuelle présence extra-terrestre. Jean-Christian a beau lui répéter que ce n'est pas à cette distance de la Terre qu'il risque de voir ET, mais elle hausse les épaules. Vous avez déjà essayé de hausser les épaules dans une combinaison d'astronaute super perfectionnée? Non? Alors ça va bien de ricaner hein.
Plus loin, vers le moteur, ou du moins la chose extra moderne qui permet à ce vaisseau de se propulser à la vitesse inouïe de 87 mille milliards de kilomètres minute, Arthur use du tournevis. C'est pratique un tournevis pour réparer des trucs, des fils qui traînent. Le tout avec un boîtier magnétique comme dans ocean's 11. Il a enlevé son tisheurt parce qu'il fait toujours incroyablement chaud près des moteurs, même les moteurs à fusion thermo-plastique à l'essence de colza (pas beaucoup de colza sur la route, néanmoins, c'est pour ça que le moteur à fusion thermo-plastique prend le relais). Il chantonne des chansons de blues avec un regard triste, ce qui est un peu inquiétant quand on est dans un vaisseau qui va à environ 84 000 et quelques milliards de kilomètres minute.

Tout d'un coup, le cri de Solange retentit:

"Lassie! LAAASSIE! On a perdu Lassie chien fidèle!"
La pauvre, elle est en pleurs (pas Lassie, puisqu'elle a disparu, Solange par contre, c'est la fontaine). Réunion du comité de crise, à savoir Arthur, Solange et Aline qui a posé ses jumelles du XXXè siècle. Où est passé ce chien? Encore à marquer son territoire dans la réserve? Non. Dans son panier? Non plus. Sous le tableau de bord? Apa. Huuuum, c'est inquiétant. Marc sort enfin des twalettes, livide, mais néanmoins fermement décidé à calmer cette agitation qui soudain trouble ces ennuis intestinaux divers. C'est bizarre qu'on ne le trouve nulle part tout de même.

Ils décident de se séparer pour commencer les recherches.
Ce qu'ils n'auraient pas du faire.
Justement, séparer, c'était le but.

Au moment où on les voit tous les quatre (Jean-Christian restant aux commandes), on aperçoit, nous, téléspectateurs fins et observateurs, Lassie planquée dans un coin, le regard cruel, les babines retroussées. On dirait même qu'elle ricane, la garce.

Mais est-ce vraiment Lassie?

dimanche, août 27, 2006

décollage

Dans la vie faut pas s’en faire, moi je m’en fais pas lalalala.
Depuis le temps qu’ils sont collés au sol, comme qui dirait à cause d’une panne d’origine inconnue, incompatible avec le départ du vaisseau. Mais c’est pas grave, on va dire que tout est prêt et que le vaisseau va enfin pouvoir décoller, que c’est pas trop tôt, parce qu’est ce qu’on s’emmerde dans ste base, je ne vous dis que ça.
Jean-Christian, déjà pas mal verni par son prénom pourri, sur lequel il fait des complexes depuis tout petit (il faisait semblant de ne pas entendre les appels de sa mère, surtout quand celle-ci lui ordonnait de rentrer alors qu’il jouait avec ses potes : la honte !), bref. Donc je disais, Jean-Christian a terminé sa formation en apesanteur, il est obligé de prendre cocculine contre le mal des transports, lui croit en l’homéopathie figurez-vous, parce que ce mal de cœur, nom de dieu, ce que c’est pénible ! Manquerait plus qu’il s’abstienne de déguster les sachets de bouffe déshydratés et que d’autres se farcissent sa part. Pitié, non hein. C’est pourtant lui qui s’installe en premier dans le vaisseau, qu’il en a poussé des cris suraigus en rentrant à l’intérieur, tellement c’est du lusque là-dedans. Bon la déco, ce n’est pas non plus exagéré kitsch ricain mais pas loin quand même, on sent qu’il y a de la volonté. Il y a plusieurs pièces, ce qui permet une certaine intimité tout de même, parce que devoir changer son slip devant les collègues, c’est no way, si vous voyez ce que je veux dire. C’est qu’il est pudique le JC, faut pas non plus l’obliger à se balader à poil devant des gens qu’il connaît à peine, surtout des femmes, pitié, elles pourraient se moquer de sa petite…. Voyez, ça commence déjà, on en a vu quelques-unes unes rigoler, pff.
Les autres protagonistes se pressent également, il reste une heure avant le départ et ils ne sont pas encore harnachés comme il faut. Evidemment Aline s’est chargée comme un baudet, comme si elle partait en vacances sur la croisette. D’ailleurs, Arthur ne se gêne pas pour lui faire remarquer sa bêtise affligeante, ce qui fait immédiatement sortir la blonde de ses gonds. Tout ce tohu-bohu exaspère au plus haut point Marc (plus sérieux tu meurs), qui est terriblement stressé par le départ, vu qu’il n’est absolument pas adepte des sensations fortes.
Bref, on discute on discute, et finalement, tout le monde s’installe à sa place. Marc aurait bien été tenté de se planquer au fond du vaisseau, mais il n’ose pas trop montrer qu’il a peur, quand même, ça serait carrément la honte de se cacher alors que c’est lui le chef, bonjour l’exemple, je vous dis pas comme il n’a pas envie de se prendre des vannes dans la goule ad vitam eternam, non merci bien. Il a quand même réussi avec sa diplomatie naturelle, à éviter qu’Aline n’embarque l’intégrale de ses closer. Elle y a consenti, mais uniquement en contrepartie d’une galette au chocolat Bonne Maman PAR JOUR je vous prie, car Marc ne dit pas tout, il a aussi son petit péché mignon, ce qu’il garde bien de révéler face à la terre tout entière (pourtant, quand il sera dans l’espace, il pourra le gueuler tant qu’il veut, personne n’entendra hin hin).
Il reste maintenant quinze minutes avant le départ, ils sont tous en combinaisons chatoyantes (faut plaire aussi, il n’y a pas que le fonctionnel et le pratique dans la vie, il y a également l’esthétique, ça compte bourdel). Marc est livide mais il persiste à faire genre.
Attention départ les amis
5
4
5 (punaise, un bug, ça commence bien)
4
3
2
1
aaaaaaaaaaaaaaaaargh (cri de fond de gorge)
Zérooooo
Décollaaaaage (oulà, c’est un vaisseau mâle on dirait)(bon ça y est, ils sont partis)
Marc est à moitié dans les vapes, forcément, il n’a pas pris un bon petit déjeuner, pourtant c’est important le petit-déjeuner, pour bien démarrer la journée (en plus une journée qui commence à deux heures du matin, ça fait un piti peu peur, on ne sait pas à quelle heure on va bien pouvoir se repieuter).
Les voilà dans l’espace, et oui ça va vite si je veux, et puis ce n’est pas le décollage le plus important, mais ce qui va bien pouvoir se passer dans le vaisseau une fois qu’ils seront tous bien coincés dedans, à des millions de kilomètres de la terre (je fais star trek si je veux, ou pas, ça dépend).

Marc a eu un peu le vertige en regardant par le hublot, mais vu qu’il n’avait vraiment pas envie que les autres se moquent de lui, il a fait genre je maîtrise. Il s’est occupé des manettes, et il a vite découvert que conduire un vaisseau spatial, ce n’est pas comme jouer à tetris, droite droite gauche bas rotation gauche. Après quelques embardées et l’aide et les conseils avisés du grand JC, voilà le super vaisseau de la mort qui bute qui se dirige vers le grand univers plein d’étoiles dedans, que c’est tout noir en fait, avec très peu de lumière, heureusement que le vaisseau produit ce qu’il faut tout seul (grâce à un truc que ça me galère d’expliquer surtout que j’ai peur que cela ne tienne pas debout, enfin on verra plus tard). Bref, ils ont leurs coordonnées, leurs machines compliquées, mais c’est pas ça le plus intéressant, c’est surtout ce qui va bien finir par se passer dans ce vaisseau hollywoodien, qu’on dirait que tout est beau et tout est sauvage, sauf que ça serait trop facile, et que non en fait, il va bientôt y avoir du sang. Et oui, messieurs dames, le monde est ainsi fait : il y a des histoires d’a des histoires d’a des histoires d’amour, et il y a ce qui se termine mal, en général.

Lassie a disparu, et oui, déjà.
Quelle angoisse, surtout pour Solange, qui s’était vraiment attachée à ce chien, et qui le cherche partout.

Tintintinrapraprapraaaaaaaaaaaah

dimanche, mai 07, 2006

départ imminent

Tin tin tin la suite que vous attendez tous et toutes, depuis le temps hein, on ne peut pas dire que je sois une écrivainte prolifique hic. Je suis bien trop occupée à ricaner devant mes propres bêtises, si ce n'est pas malheureux.

Chut maintenant, ça commence (et pas la peine de rigoler maintenant, ça va pas être drôle, je vous aurais préviendus)...

Il est cinq heures du matin, tout est encore sombre sur la base. C'est même limite lugubre, enfin si j'y étais, j'aurais peur des ombres qui glissent et des coins tout noirs. Je vous rappelle tout de même que le vaisseau spatial est supposé décoller demain au petit jour, et qu'évidemment ils sont à la bourre grave, qu'il y a plein de mises au point à faire, et que Jean-Christian, qui vient d'arriver de la Jamaïque. Ben ui, il tournait dans un clip de M.Pokora, son look tendance, ringard mais malgré tout branché, en a fait une icône scientifique. Du coup, il paie ses impôts comme il peut, et là, c'était en jouant le mariole dans un clip de mayrde. Bref, il va se faire charrier de toute manière, et c'est tant pis pour lui. Fallait pas vendre son image et renoncer à une part de son intégrité pour toucher du bout du doigt la célébrité (et aussi quelques fesses de poufs qui se dandinaient en maillot de bain et les seins en avant).
Remarque, il va subir un choc, vu qu'il va se retrouver direct dans un caisson isotherme (je dis ce que je veux, faut vous habituer) pour se mettre au point niveau apesanteur. Et à vous dire franchement, ça ne va pas être une partie de plaisir. Adieu la chemise hawaïenne, bienvenue la combi intégrale et le casque super lourd. Le pire pour lui, c'est que personne n'est dupe de sa fausse fragilité cardiaque, et il a beau mimer une crise cardiaque imminente, tout le monde rigole et augmente les doses. Bien fait.
Pendant ce temps, le jour s'est levé tranquille peinard, comme quoi des fois la nature n'en fait qu'à sa tête. Il est temps pour tous les professionnels de se mettre au boulot, c'est qu'on a pas que ça à faire non plus.
Le vaisseau spatial est encore dans son énorme laboratoire, imaginez donc un immense hangar à toit ouvrant vitré, genre le hangar de lusque. Des tas de personnes avec leurs petits outils, leurs petits tournevis, leurs petits marteaux, leurs petites machines éléctroniques s'agitent en permanence autour de l'appareil. Que ça jacasse, que ça clingue, que ça martèle, que ça biiiiipe, que ça bosse dans un rythme d'enfer. En fond sonore, Céline Dion. Et oui, les chefs ont promis qu'ils arrêteraient le massacre dès que tout serait nickel, alors vous comprenez que les ingénieurs se dépêchent, parce que ça commence à devenir insoutenable.

Alors que ce petit monde supporte les trémolos de la québécoise, les scientifiques à l'origine de l'organisation de l'expédition s'agitent autour des données astronomiques, ils voient les étoiles, les planètes sur leurs ordinateurs perfectionnés, et à l'aide du téléscope le plus gros du monde, ils s'assurent qu'ils ne se sont pas gourationnés dans leurs données. Figurez vous qu'il ne faut pas se tromper, le moindre retard, ou la moindre erreur de cap pourrait être très grave vous savez, ils pourraient tous mourrur. Parmi eux, Marc, très concentré, est au téléphone, et ça parait important. Personne n'ose lui dire qu'il est engoncé dans sa chemise à carreaux, et que ça le moule le torse. Pas que cela soit désagréable à regarder, mais en fait, ça déconcentre ses collègues féminines, donc forcémment ça perturbe l'organisation du départ. En plus, il a mis des tongs, et ses pieds sont si sexys (cherchez pas pourquoi, c'est comme ça et puis c'est tout). Vu que Jean-Christian, sa référence, sa préférence à lui est en plein remaniement corporel dans son caisson, il est assez énervé. Faut pas le chercher. Quand on se tape tout le boulot au moment crucial, ça n'engage pas à la joie insouciante non plus.

Quant à Aline, la fabuleuse cosmonaute, elle fait des grilles de sudokus. Tranquille peinarde, à la cafétéria. Elle croit que personne ne la voit, mais c'est pas vrai. Passionnée qu'elle l'est par ce jeu, elle oublie le principal: elle n'est pas ici pour s'adonner à cette passion-là. Ptêtre qu'il est indispensable que quelqu'un la secoue un bon coup pour remettre toutes ses petites idées en place, parce que là rien ne va plus. Comme excuse, elle vient de subir une rupture extrêmement difficile avec l'homme qu'elle aimait depuis de longues années. Alors elle a acheté closer pour voir si éventuellement on en parle. Et comme y'avait dans ce fabuleux magazine deux trois petites grilles sympatoches, elle s'est laissée aller. Comme ça elle évacue pour avoir l'esprit bien clair, c'est pas plus mal, vous me direz. Tiens voilà Arthur justement. Wahou, il en a passé du temps en salle de muscu au club forest hill, lui. Il balance deux trois petites vannes à Aline, la forçant à bouger ses fesses de là, sinon elle va prendre racine. Ils repartent donc tous les deux vers la salle de travail, où Marc les attend afin de faire quelques mises au points. Les réglages finaux, somme toute.

Solange, quant à elle, elle est en train de faire ses valises. Bon OK elle ne prend pas le corail pour Javron (mayenne), vu qu'elle est censée décoller vers les étoiles. Mais ce qui la travaille énormément beaucoup, c'est le fait qu'elle devra sûrement changer de petites culottes, elle ne va pas se retrouver à court non plus hein. Imaginez le désastre! Je vous passe la description des choses, mais c'est très ringard et absolument pas sexy. Avec son diplôme de cosmonautologie, on croirait presque au look branchouille, mais non. Elle est loin d'être laide, ce qui heureusement améliore légèrement le tout. Elle active le mouvement, car à midi, elle a rendez-vous avec Marc, et elle n'a pas envie de s'attirer les foudres de son séduisant patron, qu'elle apprécie plus que tout. Etre à l'heure, c'est sa devise. Séduire Marc, son but. Elle en rêve la nuit, mais elle le cache à son psy, c'est bon, hein, ça va bien les gens qui lui font la morale et qui ne la comprennent pas.

Lassie, le chien intelligent qui mange des croquettes fourrées, est déjà là au rendez vous. Pourquoi emmener un iench, on se le demande, mais c'est un choix. Lassie ne comprenant rien à ce qui lui arrive, ça arrange tout le monde et c'est agréable d'avoir quelqu'un qui ne pose pas de questions avec une voix nasillarde.

Il est midi.
Marc bat de la tong sur le lino de la salle de conférence en attendant les retardataires. Enfin, LE retardataire, la seule personne à qui il n'ose rien dire, Jean-Christian. Jicé est enfin sorti de son caisson (formation accelérée qui fout les nerfs en pelote) et entre dans la pièce. Les choses sérieuses peuvent commencer.

Dans 18 heures, le départ.

Tictactictactictac...

Chacun doit essayer sa combinaison. Celle-ci est obligatoire pour le départ. Décoller de la terre, ce n'est pas une mince affaire, on doit prendre des précautions et ne pas y aller peinardos en tenue légère. Même s'il fait 40°C à l'ombre (ils s'en foutent, c'est climatisé).
Ah, on dirait qu'Arthur a grossi du biceps, va falloir faire revenir la couturière pour qu'elle arrange le problème. Arthur ronchonne tant et plus, comme quoi il est un professionnel, qu'il ne sait pas pourquoi il a accepté de partir. MArc et Jicé se font un plaisir de lui expliquer que dans la vie faut pas s'en faire, eux ne s'en font pas, et quand on découvre une nouvelle planète, la moindre des choses est de se rapprocher pour voir ce qu'il s'y passe. Après, s'il préfère voir ça sur téhéfouane, c''est lui qui choize.
Donc Arthur la met en veilleuse, pour une fois, mais ça ne l'empêche pas de grogner dans son coin, à marmonner des trucs sexistes divers et variés, que je me garderai bien de répéter.
Après avoir fini de mettre au point les détails techniques, ils décident d'aller jeter un oeil sur le vaisseau.
Céline Dion, fort heureusement, ferme sa boca quand ils arrivent, sinon je crois que le vaisseau aurait subi leurs foudres.
Il est magnifique.
L'extérieur est noir métallisé, avec de grandes inscriptions argent "peace" "paix" "pace" etc. Comment ça en jette!
Le tube principal est habitable. Les deux autres, plus petits, se situent de chaque côté. D'énormes réacteurs propulseront le vaisseau en dehors du hangar. Wahou, mais ce vaisseau a été victime de fans de tuning ou quoi? Plein de petits gadgets en font un véhicule jamesbondien.
Il y a une petite porte, là. Il suffit juste d'appuyer sur un bouton après avoir composé un code. Pratique en cas d'urgence hein? C'est pas moi qui ai eu l'idée non plus, faut pas abuser. Ils rentrent dans le vaisseau, la déco en jette! Y'a même des ordinateurs wifi (ils ont de l'espoir), une salle de commandement où se situent toutes les commandes (logique), une salle de repos avec des canapés, des couchettes molletonnées. Le tout décoré avec beaucoup de goût.

Ils passent un temps infini à analyser chaque millimètre carré, pour vérifier que tout va bien. Il est 18heures, il ne reste que douze heures avant le départ. Le stress monte d'un cran, Marc est très irritable. Il compulse avec anxiété le mode d'emploi du vaisseau (si j'ai envie de dire ça, je le dis).

L'heure d'une dernière petite sieste avant les préparatifs.

...to be continued

vendredi, janvier 20, 2006

diapos

Je n'ai pas le temps pour le moment pour écrire la suite, mais par contre, je vous ai concocté un petit aperçu des différents protagonistes de l'histoire.

Commençons



et puis les personnages



























Et voilà

Just enjoy

mardi, janvier 17, 2006

lost in space I

Perdus dans l'espace, ça vous dirait?
Non?
Imaginez l'infini devant vous, le tout noir avec quelques lumières, tout ça. En fait, je n'y connais rien, je n'y suis jamais allée, j'imagine juste ce que ça pourrait être, surtout au travers de l'émission qui passait jadis sur la cinquième le samedi matin. J'adorais cette émission, qui expliquait les éclipses et plein d'autres trucs astronomiques. Explorer les confins de l'univers infini (oui c'est fait exprès), ça attire plein de gens. Et ça fout une frousse de tous les diables à d'autres.
Tout en restant de le registre catastrophe que j'affectionne, je vais vous écrire ici une histoire qui se passe dans l'espace, dans un super vaisseau qui bute tellement il est beau et rutilant. Ultra moderne, même. Ben quoi, faut que ça en jette hein!

Bref.
Cette histoire se déroule donc dans une base spatiale, qui sera le lieu de départ de l'action. On va apprendre quelques trucs sur les personnages, sur le vaisseau. Ensuite, une fois que le décollage aura eu lieu, va s'installer une ambiance stressante et mystérieuse (vous me connaissez, ça ne sera pas drôle du tout mais angoissant à mort). Ne croyez pas avoir l'impression de vous retrouver dans le film Apollo XIII, ça sera plutôt du genre alien (non je ne suis pas prétentieuse). Un extra-terrestre prendra possession des lieux par un moyen plutôt étrange, et on se demande finalement si les personnages vont pouvoir rejoindre notre jolie planète bleue. Et l'extra-terrestre, il est venu, et il n'est pas content du tout (voire même il va inviter quelques potes).


Faisons connaissance avec les personnages. Finalement, peu importe le lieu où se passent les aventures des gens, du moment qu'il y ait de l'action. Pas seulement des choses qui explosent et qui saignent, mais aussi du romantisme, de la cruauté, de la tendresse, de l'amour avec un grand A. Oui, souvent, dans des situations à risques, les gens s'emballent grave et se déclarent leurs sentiments par le geste, la parole ou le(s) regard(s), et parfois ils regrettent (ou pas).
Cette fois, j'ai envie que les beaux mecs (même les moches qui ont un rôle important, aussi) aient des prénoms français, je veux voir le décalage que cela peut engendrer.

Il faut d'abord un grand scientifique (je ne veux pas déroger à la règle selon laquelle dans tout film catastrophe, il y a un éminent scientifique qui survit à tout). Appelons-le Marc (oui, parce que Régis, ça craint et ça fait pas crédible, pardon aux Régis, mais si vous voulez faire carrière dans le cinéma ou à la télé, changez de prénom). Marc est spécialiste des vaisseaux spatiaux, il en élabore les plans et tout le monde le consulte pour en savoir le fonctionnement. C'est un consultant international, en quelque sorte. Il n'est jamais parti dans l'espace, non pas par peur, n'en faites pas un poltron non plus, mais parce que ses talents sont toujours plus intéressants au sol. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça et puis c'est tout. Plutôt avantagé physiquement, Marc n'en est pas moins super intelligent, vif d'esprit, plein d'humour. Presque toutes les qualités, finalement.

Ensuite il y a un vieil expert, mentor du précédent. C'est Jean-Christian. Un peu savant tout fou, exilé en Jamaïque, son expérience est parfois requise donc on l'appelle. C'est beaucoup moins fréquent en ce moment, d'ailleurs. Mais dans l'histoire qui nous intéresse, justement, on va avoir besoin de lui, et il va devoir suivre une formation en apesanteur. Un peu dommage pour ses artères et son coeur fragile, mais c'est comme ça, quand il faut, il faut. Il a un peu le physique du professeur Tournesol, on comprend mieux pourquoi il s'est exilé, le J-C.

Troisième personnage clé, et c'est une femme. On l'appelle "la cosmonaute". Rien à voir avec la ministre de droite hein. Elle s'appelle Aline (et j'ai crié crié) Aline (pour qu'elle revienne). Grande, élancée, extrêmement classe, jamais un mot plus haut que l'autre, Aline n'en est pas moins un peu coincée. En plus, elle est blonde. Dans le vaisseau, elle n'aura pas oublié son épilateur, le dernier numéro de closer et son agenda électronique. Bien sûr, elle cache un certain pan de son passé.

Quatrième personnage, le lâche de service, le couard qui se la pète et qui fait son méchant, alors qu'en fait il est blessé dans son intérieur le plus profond, son âme est souffre tellement, quelque chose s'est passé dans sa jeunesse, on ignore quoi, au début, évidemment. Mais ce qui ressort en surface, c'est sa péniblitude exacerbée. Toujours à sortir les pauvres remarques, toujours en train d'être désagréable avec tout le monde. Macho et sexiste, il en tient une couche grave. Le problème qui contraste avec son caractère ambigu et sa personnalité relou, c'est qu'il est beau comme un dieu. Limite il concurrencerait le héros s'il n'était pas si arrogant etpourri. En plus, il s'arrange toujours pour montrer ses biscotos aux femmes, qui tombent toutes en pâmoison devant sa musculature ultra développée (mais pas trop en fait, juste ce qu'il faut). On l'appelera Arthur. Mais en fait, c'est Vin Diesel uhuhuhuhu.

Cinquième personnage (et avant-dernier, ils ne vont pas être quarante-douze non plus dans ce vaisseau). C'est une femme, pour équilibrer un peu. A tendance intellectuelle et coincée (mais en fait, elle cache sa beauté, elle s'attife super mal et se coiffe avec les doigts). C'est Solange (private joke). Solange vient de la Mayenne, mais elle a quand même étudié la cosmonautologie en région parisienne. Solange sait prendre des initiatives, elle réagit toujours vite et bien. Mais elle se fait souvent charrier pour son look ringard et sa coincitude absolue.

Le dernier personnage est un chien. Lassie. Non, pas la vraie, une autre. Lassie est un bon gros golden retriever orange (mais non ce n'est pas moche voyons!) qui s'est beaucoup entrainé pour participer à cette aventure. Ne croyez pas qu'on profite de sa condition de canidé pour l'envoyer faire des expériences sur les animaux dans l'espace. Lassie est volontaire. Bon, il aboie un peu trop. Malheureusement, il lui arrivera rapidement malheur, enfin, à ce que tout le monde croit à ce que les apparences feront gober.


Voilà pour les personnages.
Après s'ajouteront des personnages secondaires, mais je ne vais pas tout révéler maintenant, sinon c'est quoi l'intérêt hein? L'action au départ se trouve à Kourou. Ben c'est pas original, je sais, mais en même temps, si j'ai choisi des noms français, j'allais pas faire partir l'action aux zétazunis, si? Comme vous voulez. Kourou ou cap canaveral? Hum? Bref.
C'est l'effervescence dans la base (on dirait des paroles de rap uhuhu). Des scientifiques chevronnés ont conçu un nouveau vaisseau qui bute tout. En fait, c'est une première intergalactique, puisque des êtres humains (et un chien. Oui, ta gueule Lassie, je ne t'ai pas oubliée) sont sur le point de partir dans l'espace, afin de confirmer (ou pas) certaines données. Je ne vais pas vous sortir le truc de la grosse météorite qui va venir sous-disant s'écraser sur nous pendant qu'on dort en rêvant. Non, là c'est beaucoup plus grave. On va apprendre qu'en fait, ils envoient un vaisseau dans l'espace parce que certaines personnes ont eu des échanges avec d'autres êtres vivants, d'une autre planète. Fort intrigués par ces données, ils vont chercher à découvrir quels sont les dessous de l'histoire.

Dans le prochain épisode, l'action se met doucement en place. On découvre un peu plus les personnages et les lieux. On voit enfin à quoi ressemble le vaisseau, grâce à une description balzacienne. On apprend comment ce vaisseau manque de rater son départ, et surtout qui est à l'origine de certaines erreurs qui vont couter cher.

mardi, mai 24, 2005

the end (complete)

Quel suspense les gens!
C'est incroyable, intenable voire même insoutenable! Et en plus j'écris plus vite que mon ombre. Bon, ce qui me semble être mon défaut principal, c'est que je prévois rien avant de commencer un épisode, que tout me vient progressivement en fonction de mon imagination. Du coup, cela peut sembler confus parfois. Je m'en excuse profondément envers Steven Spielberg, ou alors Clint Eastwood, qui doivent sûrement faire traduire mes conneries en angliche afin de les comprendre. Je vais bientôt deviendre célèbre ouéééé.
Bon je me calme tout de suite et je réchéflis briévement à la suite et à la fin de cette fabuleuse histoire de frepions (BZZ).

On sait tous (car on suit tous) que la ville de Regensburg est en train d'être évacuée manu militari (j'avais envie de dire ça, parce que ce sont les militaires qui font le boulot).
Dieter et Birgit sont enfin réunis, avant la fin, parce que sinon ils auraient fait une crise et je n'aurais pas pu terminer ce scénario tranquillement. Kaspar le vilain vilain est enfermé dans un ouatère de chantier, une de ces cabines mobiles où cela ne sent jamais très bon, où des milliards de bactéries envahissent les parois plus vite que dans l'émission des deux folles sur la 6. Ulrich et quelques camarades sont toujours au pub. Oulà là, qu'est ce qu'il va bien pouvoir se passer, c'est affreux, les bébés frepions arrivent.
Finalement, la ville est évacuée plutôt rapidement, les gens ayant interdiction de prendre leurs véhicules personnels, ce qui arrangeait plutôt les pouvoirs publics. Tout le monde dans des bus, et hop, direction la campagne, où les bestioles semblent moins agressives. Il faut savoir aussi que dans les cas d'extrême urgence, les trains ne fonctionnent jamais, ou alors on n'en entend pas parler. Là c'est le cas, parce que je ne veux pas trop m'éloigner des scénarios standards (je débute uhuhuhuh), et ensuite parce que les gens qui s'occupent des liaisons à la gare se sont carapatés. Cela exposerait les gens à des difficultés supplémentaires, voire à des accidents mortels, et on estime qu'ils sont suffisamment en danger comme ça avec des millions de frepions qui arrivent en bzzbzzant. Ils ne se cachent pas, eux, ils n'ont pas honte de ce qu'ils sont. Surtout avec leur dard grand comme un index, brr, ça file des frissons.
Alors que tout semble rentrer dans l'ordre -après tout, nous sommes à Regensburg-, que les gens sont suffisamment disciplinés pour se soumettre aux exigences des autorités, les problèmes s'estompent un à un.
Rassurez vous, il va y en avoir un énorme qui va arriver, et personne ne s'en doute.
Alors que les derniers passagers s'apprêtent à monter à bord, Birgit montre des signes de nervosité. Meuh nan, elle ne va pas se transformer en frepion géant, quoique cela aurait pu avoir son charme. Elle se souvient qu'elle a un frère, la bougresse, et qu'elle n'a pas de nouvelles de lui. Elle est très inquiète. Ce sentiment pas bonnard atteint Dieter tout droit dans son coeur à lui qu'il est tendre (comme le camembert coeur de lion vous voyez?). Mais ils n'ont pas le temps de tergiverser, le dernier bus va partir, et après, ils seront bien embêtés pour fuir la ville, sans bus de l'armée (Dieter a pourtant un beau 4x4 porsche, dernier modèle, baisodrome intégré).
C'est là que Dieter prend une décision, celle qui va changer le cours de l'histoire.
Il demande au chauffeur de partir sans eux, tant pis, ils rejoindront tout le monde après, quand ils auront fini par avoir des nouvelles d'Ulrich (qui s'est planqué dans les chiottes en ricanant pour éviter l'évacuation, quel grand con celui là alors!). Birgit en est toute émue. Surtout qu'à ce moment là, Dieter se souvient avoir enfermé Kaspar dans un lieu peu recommandable, et même si la l'endroit sied parfaitement au bonhomme, quand même, soyons humains, allons le délivrer.

Les fous, ils laissent les bus partir, et eux restent prisonniers de la ville pleine de bébêtes pas trop affectueuses qui arrivent. L'avantage c'est que:
1- Ils ont à leur disposition le 4*4 de Dieter, au cas où ils aient envie de se laisser aller à quelques tentatives d'accouplement.
2- Ils peuvent rester ensemble. Ce qui est toujours dangereux en période de crise quand on ne se connait pas trop bien. Mais ça, c'est leur problème.

D'abord ils se doivent de libérer Kaspar, qui hume présentemment l'urine fermentée. Dieter a prévu des cordes, parce qu'il est trop balèze de sa race et qu'il pense toujours à tout. Allez, je vous le dis maintenant, Kaspar va quelque peu retourner sa veste et sauver Dieter d'une mort certaine. Vous saurez comment en lisant la suite de cette histoire. Faut avoir du courage des fois hein. Donc Dieter libère Kaspar et le trio se dirige vers le pub tenu par le frère de Birgit, Ulrich. Ce grand couillon a donc refusé de quitter son établissement, ce qui est très con. Il est accompagné de quelques camarades, dont Christian, le véto, qui au lieu d'évacuer sa face, a préféré prendre les consignes de sécurité à la légère.
Flanqués de Kaspar (derrick staïle), le couple arrive au pub. Ils cognent de toutes leurs forces sur la porte, mais cherchent à éviter à tout prix de casser la vitre. Déjà se font entendre des bzz stridents et retentissants, ils flippent comme pas permis, et Birgit ne se gêne pas pour serrer l'avant-bras ultra musclé de son ami. Au bout de cinq minutes, on finit par leur ouvrir. Birgit se jette en pleurant dans les bras de son frère puis ensuite le gifle bruyamment devant ses copains (ça fait très cliché). Ptêtre que tous vont réussir à mettre en place une stratégie efficace afin de survivre à l'attaque inévitable des frepions invincibles (à ce qu'on croit héhéhé).

Oh oh
Bzz Bzz Bzz Bzz
ça sent le piqué imminent les amis!
Ouh ouh qu'on a peur, qu'on tremble, qu'on se serre les uns contre les autres.
Mais mais mais
Vilaines bêtes!
han la vache, mais elles sont énormes!
argh
aaaaaaaaaargh!
AU SECOURS BOURDEL DI MERDE
Mais les secours sont partis, bande d'abrutis!
Maintenant il est trop tard pour se barrer dans la campagne, trop tard pour se cacher derrière un troupeau de vaches. FALLAIT RECHEFLIR AVANT.
Bon.
Je pense sincèrement que les vilaines bestioles vont parvenir à rentrer dans ce pub (merci Dieter pour cette réflexion sensée, pour une fois). Les bêtes sentent la chair fraîche et s'acharnent sur la porte comme autant de petits menuisiers. Birgit est livide. Que peut-on faire? On ne peut plus fuir maintenant, il faut trouver une solution!
Allons tous nous réfugier dans les twalettes, et attendons que les bêtes soient parties, suggère quelqu'un (ils sont 8 dans la pièce: Dieter, Birgit, Kaspar, Ulrich, Christian, un couple Leo et Nathalia et Renata, la grosse bibliothécaire qui a mauvaise haleine). Mais la porte des toilettes est également en bois, et c'est évident que les petites (sic) bêtes vont réussir à la forcer. Elles sont des milliards, et sans nul doute indestructibles. Pfiout, ils sont vraiment dans la merde hein. Ulrich soudain a une illumination (digne d' une émission de bricolage pour enfants): et si on tapissait la porte des wc avec du papier alu? En plusieurs couches?
Mouhahahah (réflexion perso)
Bonne idée (réplique de Dieter) au point où on en est, on peut aussi blinder la porte comme aurait fait l'agence tous risques?
Yaiss.
Ils s'enferment (à clé) dans les wc. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'une compagnie de dératisation a passé de l'insecticide dans toute la ville pour éradiquer les vilaines bêtes. Par avion. Ben oui, ce n'est pas parce que les secours sont loin qu'ils ne branlent rien. Sauf qu'ils auraient pu préviendre Dieter quand même. Mais son téléphone ne capte pas derrière le papier d'alu (uhuhuhu), que le groupe s'est empressé d'étaler sur la porte.
Les bêtes ont réussi. Elles sont entrées. Vous avez remarqué comment Dieter réussi à trouver la solution in extremis à chaque fois? Balèze le gars.
Ils flippent dans les toilettes. Et puis ça sent pas super non plus. Christian, arrête de péter voyons. Kaspar s'est isolé dans un coin (pour autant que cela soit possible). Il réfléchit. Il sait bien que les bestioles franchiront sans nul doute le papier alu, et que tous sont condamnés. Bouhouhou. Il fait son mea culpa, c'est tellement crédible que tous versent de chaudes larmes, ils savent qu'ils vont mourur.
Ce qu'ils ignorent, c'est que l'insecticide passé dans la ville a plus ou moins fonctionné. Certes, les bêtes ne sont pas mortes, mais leurs piqûres sont devenues quasi inoffensives. Faut dire que c'est trop marrant de les voir se croire être en danger mortel alors que finalement, non.
Là j'en ai aussi un peu marre de cette histoire interminable, alors j'abrège.
Voici la fin
- Ils s'endorment tous dans les cabinets
- Quelqu'un de la police vient les délivrer
- Une vilaine bête s'était planquée dans le percolateur, et réussit à piquer Dieter, Christian et Kaspar.
- Bouhouhouh, Christian meurt sur le coup.
- Kaspar avait l'antidote depuis le début et l'offre à Dieter. Trop coule.
- Birgit embrasse Dieter goulument à bouche que veux tu sur la bouche. Plus tard, ils seront tous nus dans la voiture.

Ouf, tout se termine dans l'amour, ouf ouf ouf!

Tout vient à point pour qui sait attendre.

dimanche, mai 15, 2005

ready?

Comme je suis persuadée que tout le monde attend impatiemment la suite de cette histoire allemande formidable, je prends mon courage à deux pieds et je saute dans la mare sans trop perdre de temps. Aujourd'hui je vais même écrire un long chapitre, et ce sera l'avant-dernier de l'histoire, parce que quand même, ça fait un trop long moment que ça dure cette affaire.
J'en étais où déjà?
uhuhuhu
Mesdames, je sais bien que vous êtes toutes amoureuses de Dieter, le bellâtre (mais il n'est pas superficiel, non non non, c'est un homme qui a bien des qualités mais fort peu de défauts, et oui c'est rare), mais je crains que son coeur soit pris pour le moment. Et puis quand on doit résoudre le mystère des insectes tueurs, on n'a pas trop le temps de follâtrer non plus.

Revenons momentanément au bar d'Ulrich. Souvenez vous de l'ambiance qui y règne, des rires gras dans tous les coins, des gars qui se la jouent, enfin tout parait a priori normal dans ce lieu de perversion plein d'alcool et de bonzommes qui parlent de choses grivoises pas du tout élégamment. Sauf qu'il y a un léger problème technique, et que personne ne s'en doute (sauf nous, c'est tout l'intérêt de la chose), les petits bébés frepions - qui sont sur le point d'éclore trois pâtés de maisons plus loin- vont bientôt arriver et perturber cette ambiance tranquille paisible et quelque peu mâle. Pour que vous visualisiez bien le lieu tel que je l'imagine, je vous le décris. Ben ui, que maintenant, mais que voulez vous, chaque chose en son temps, ou bien alors qui vient à point pour qui sait attendre. Alors imaginez une rue passante, un petit pub dont la devanture est allez...verte. Au dessus de votre tête, vous pouvez voir l'enseigne. C'est écrit en lettres d'or "Golden". Vous poussez la porte, qui n'est pas poussièreuse, parce que Ulrich est quelque peu maniaque et l'astique tous les jours. Là se présente un pub tout à fait charmant. En face, un bar en chêne (ne regardez pas trop Ulrich, il se la pète là avec sa marinière), devant lequel se situent quelques grands tabourets forts jolis, qui comportent des petites fioritures témoignant d'un travail manuel fort soigné. Derrière le bar, des trucs à bière là, dont je ne connais pas le nom pour de vrai. Et apposées au mur, pas moins de trois étagères blindées de bouteilles d'alcool en tous genres (l'abus est mauvais pour la santé). Oh, il y a un percolateur aussi. Fatal, celui-là, sans vouloir gâcher le suspense. La salle est plutôt grande, avec une dizaine de tables rectangulaires autour desquelles sont disposées des chaises ikéa vernies par Ulrich lui-même. Le sol, c'est du parquet. Ben oui, j'avais envie de mettre du parquet là dedans. Partout sur les murs, on peut voir des photos de footballeurs allemands encadrées. N'oublions pas que les allemands savent jouer au foot (enfin, je crois). Au fond, près du bar, il y a un petit couloir qui mène aux toilettes. Non je ne décrirai pas les toilettes, c'est bon hein, tout le monde sait à quoi ça ressemble. Et puis c'est bien de laisser sa part de rêve au lecteur uhuhuhu.
Voilà pour le décor. Il est 18.30, le bar est bondé, ça sent un peu le houblon (non, beaucoup), le lieu est très bruyant.
Laissons là ces braillards pour revenir un peu à Dieter, depuis tout ce temps, on ce demande ce qu'il fabrique. Figurez vous qu'il en avait marre de sentir le fauve, et qu'il a couru chez lui se doucher, mettre trois mille tonnes de mennen pour nous les hommes, un paquet de gel ultra fixant. Ensuite, je crois bien qu'il sort de sa penderie toutes ces fringues afin de les essayer une à une, finit par trouver un futal correct et un polo qui va avec. OUf hein. Argh, mince, le voilà qui se regarde dans le miroir. Oups, un gros boutus là sur le front. Aïe aïe aïe. Un petit coup de stick (il sait prendre soin de son corps et dispose de toute une panoplie de soins pour le visage)(et le corps aussi). Il allume la radio. Ne me demandez pas pourquoi, il avait envie d'écouter les nouvelles. Là il n'apprend que ce qu'il ne sait déjà.
Il sort de son appartement (un duplex) et se dirige, le sourire aux lèvres, vers le lieu d'habitation de sa dulcinée. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il ne va pas sourire longtemps. Alors qu'il marche tranquillement dans la rue, l'air un peu benêt, la tête dans les nuages, il croise un homme qui ressemble fort à Derrick. Hum hum se dit-il, j'ai déjà vu cet individu quelque part (sic). Il continue benoîtement son chemin.

Alors que cet homme rêveur songe à sa nuit d'amour (ben oui, il est humain), il aperçoit au loin un rassemblement d'individus. Oulà, la panique, on dirait. Dieter semble percuter enfin et sortir de son monde de luxure potentielle. Il accourt donc, et là constate qu'au milieu du trottoir gît un gros chien, tout boursouflé de partout, tout mort. Beurk. N'appelez pas la SPA hein, ce n'est pas de ma faute non plus. Ce sont les frepions, crie alors notre héros en se tapant le front (ça aurait mis KO n'importe qui). Tout le monde ignorant ce que peuvent être ces bestioles, les gens se dispersent en haussant les épaules (sont un peu cons). Ils pensaient que c'était la mixomatose, ou la rage, du coup il sont rassurés (les cons!). Dieter appelle immédiatement le cabinet vétérinaire. Personne. Christian est au bar, le couillon. Du coup, il réussit à joindre la morgue, et des gens en combinaisons jaunes viennent enlever le chien du trottoir. Pour l'examiner. Dieter vient avec eux, il a oublié Birgit (ouh ouh le gros pas galant haaaaaaaaaaan).
En autopsiant le iench, les experts se rendent compte que l'espèce piqueuse a muté.
Faudrait avant tout lancer l'alerte générale, je crois là, non?
Avant que tout le monde se fasse piquer, faut peut-être évacuer légèrement les lieux?
Hein que ça serait une bonne idée ça hein, avant de terminer en grosses boursouflures rougies et informes. M'enfin, chacun son choix aussi (tudutudutu).

Ils décident donc d'évacuer la ville. Comme si les frepions étaient suffisamment débiles pour se cantonner aux strictes frontières de la ville. Ben oui, ils sont comme ça, et on n'y peut rien changer. Là une annonce radiotélévisée est passée, on appelle les services de l'armée (ouh des grands soldats plein de galons vont débarquer ouh ouh ouh).

Qu'ils se dépêchent, parce que les bébés frepions ont éclos, et ils font BZZ BZZ très très fort en direction du centre de Regensburg. Vu que ce ne sont que des bébés, ils ne vont pas encore très vite.

Dieter, qui aime faire son commandeur, dirige les opérations d'évacuation. Pourquoi lui et pas le maire, par exemple? J'en sais rien, c'est lui le héros et puis c'est tout. Un policier lui apporte un dossier, pour le cliché. Sauf que dans ce dossier, il y a le portrait de Kaspar, le vilain laborantin. Oh! s'exclame t'il. Mais c'est le Derrick que j'ai croisé tout à l'heure. Han la vache, je suis donc si crétin, tant de monde risque sa vie et moi je ne pense qu'à mon rendez vous galant? Il se frappe le front encore une fois. Il prévient donc le maire de cette désagréable découverte, tout en ayant carrément honte de son omission.
Il décide quand même de prévenir Birgit qu'il ne pourra la rejoindre pour le dîner, et celle-ci a l'air fort contrariée. Oui, parce que c'est une trouillée de la laïfe, elle supplie Dieter de courir la chercher immédiatement, elle a trop peur sans lui (encore un cliché). Il acquiesce en ronchonnant. Alors qu'il vole au secours de sa belle, il tamponne quelqu'un. C'est qui, à votre avis? Ben oui, Kaspar. Il le regarde en rugissant bruyamment, et soudain muni d'une force herculéenne, le saisit par le colbac et le traine sur le trottoir avec l'intention de le livrer à la police. Mais cette fois, il n'oublie pas Birgit, et enferme tant bien que mal le mécréant dans un cabinet mobile (de chantier). Comme il est un peu macgyver sur les bords, il trouve le moyen de verrouiller la chose, et court rejoindre Birgit.
Celle ci l'attendait avec impatience, et transie d'inquiétude, sert dans ses bras le beau Dieter tout en lui lâchant un bisou dans le cou. Fort surpris, Dieter regarde la jeune femme dans le yeux pendant au moins 30 secondes (c'est son record), et ils repartent main dans la main en direction du centre ville. Ils se dépêchent un peu, ce qui est moyen glamour.

Rassurez vous, certaines personnes vont refuser l'évacuation, d'autres vont rester coincées, ce qui fera du boulot pour les frepions.