lundi, décembre 20, 2004

ça continue encore et encore

Bref petit rappel pour ceux qui ne suivent pas au fond là-bas. Alors voilà, y'a des frelons piquants (deux, pour l'instant. ne vous moquez pas) mais alors super dangereux qui se sont échappés du laboratoire top secret de Kaspar, le méchant génético-biologiste (je donne le nom que je veux à mes personnages d'abord). C'est pas qu'ils soient méchants, non, en fait ils sont juste un peu agressifs et aiment bien piquer les gens. Bon d'accord, ils sont méchants. Surtout qu'ils sont génétiquement modifiés, donc potentiellement invincibles. Alors si tu habites dans le coin, fais attention (un homme prévenu en vaut deux m'a-t'on jadis répété).


Pendant que les vilaines bêtes d'insectes méchants agressifs et tout l'attirail batifolent dans un endroit glauque, parce qu'il ne peut en être autrement, les gentils commencent aussi à s'inquiéter. C'est pas gentil de les regarder en rigolant, hein, mais imaginez donc leur ville où jamais rien ne se passe (d'intéressant), tout d'un coup surviennent des tas de morts suspectes! Surtout qu'au départ, personne ne sait de quoi des gens en bonne santé se mettent à mourur comme ça mine que rien alors que PERSONNE NE S Y ATTENDAIT! C'est ça le truc aussi, hein, c'est quand même mortel (uhuuhuhuh).
Bref, trêve de plaisanterie idiote aussi, finalement je suis là pour écrire une histoire à faire trembler le monde, et pas pour me ridiculiser en live.
Poursuivons allégremment.

Faisons une escale brève et rapide (comment ça je radote?) à la morgue. C'est le branlebas de combat là dedans, les gens. Une effeverscence pareille, ça ne s'est jamais vu à Regensburg. Jamais. Là, des blouses blanches s'agitent avec leurs scalpels, leurs couteaux, leurs appareils à découper des cages thoraciques, leurs aiguilles à racommoder la chair, leurs machines de découpation d'organes, enfin, tout un ensemble de personnes armées d'objets flambants neufs, puisqu'ils n'ont jamais servi hein, ce sont les premières autopsies du coin. Ben oui, Regensburg, c'est un peu comme chez Mickey, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, ils ne sont pas habitués à cette déferlante meurtrière :D Pour vous dire un secret un peu méchant, ben les gens là bas, les regensburgeois, ils sont fondamentalement tolérants, gentils, agréables, ouverts, intéressants, créatifs, originaux, beaux et psychologiquement fiables (mais en fait c'est pas vrai, ils font semblant pour attirer les touristes). A la morgue, nous pouvons retrouver notre Dieter chéri adoré, qui est adulé par la gent féminine toute entière mais qui fait semblant de l'ignorer.

Nul besoin de décrire Dieter, qui non seulement possède toutes les qualités des autres regensburgeois, mais il faut lui en rajouter une autre, le courage. Cet homme valeureux est courageux (il est né comme ça). Donc, Dieter est chez le médecin légiste (parce qu'il connait tout le monde), et, en sa qualité de pompier, il a évidemment accès à bien des informations. Comme celle d'apprendre que les victimes mystérieuses ont été piquées par un insecte inconnu qui a distillé dans leurs veines un poison extrêmement virulent. Dieter s'étonne, car quand même, on ne peut pas dire que Regensburg se situe dans un climat tropical. En plus, il remarque intelligemment (lui aussi sait se servir de super logiciels qui tchuent et qui regroupent des tas de données) que les personnes touchées n'ont fait aucun voyage à l'étranger (ben oui hein, à Regensburg, personne ne quitte Regensburg). Donc par conséquent, ce n'est pas un insecte tropical qui a voyagé dans un avion aux frais du contribuable. L'insecte est déjà adapté au climat (cherchez pas, c'est son ordinateur qui lui dit). C'est forcément un insecte qui vit sur place. Han là là, ça fait peur. Car si l'insecte vit sur place, ça veut dire aussi qu'il va y avoir d'autres piqûres, d'autres victimes, rholala comment on va faire ce n'est plus possible, on ne va pas pouvoir gérer.

Dieter va donc faire une mini-enquête à la mairie, parce qu'il est polyvalent comme garçon. Et puis ce qui arrange ses affaires, c'est que tout le monde se connait dans ce bled, donc il passe outre toutes les présentations qui prennent des plombes habituellement, là c'est hop salut ça va et direct la question. Le maire de la ville, Gustav, le reçoit aimablement. Ils discutent un peu de tout de rien, mais ça urge, donc Dieter décide d'y aller franco et pas par les chemins détournés. Gustav, qui était tranquillement assis dans son fauteuil de lusque en train de lire le voici local, n'aime pas être brusqué, mais il respecte à fond Dieter depuis que celui-ci l'a sauvé de la noyade lors d'une croisière sur le Rhin qui a mal fini. Il apprend donc à Dieter que non, personne de nouveau ne s'est installé à Regensburg depuis 4 ans 9 mois et 12 jours. Hum c'est étonnant murmure notre homme en se grattant pensivement la barbe de 3 jours 2 heures et 4 minutes; j'aurais juré que quelqu'un voulait du mal à notre bonne petite communauté et cherchait à nous agresser, poursuit-il en regardant les nuages par la baie vitrée. Il réchéflit encore un bon coup, et Gustav rajoute cependant qu'il a appris par la compagnie d'électricité qu'un nouveau contrat avait été ouvert il y a quelques mois au vieux manoir des Höchenberger. Hum, étrange, ce manoir est vide depuis que la vieille Höchenbidule est partie en croisière perpétuelle sur le Nil avec son nouvel amoureux. Etrange, oui, vraiment.

Birgit, quant à elle (ne cherchez pas, elle n'a pas honte de son prénom), fait des recherches pour sa classe à la bibliothèque. Elle se fait agresser par Renata, qui est bien la seule personne de la ville qui ne corresponde pas aux critères politiquement corrects de la population. Faut la comprendre aussi, la population, car franchemement, Renata en tient une couche monstrueuse. Aujourd'hui, elle a mis sa belle jupe bleu marine striée de bleu marine, son chemisier blanc à col brodé de pélicans au bord de l'eau, son gilet bleu marine à gros boutons couleur or, ses collants fin bleu marine, ses mocassins bleu marine, son collier de perles de culture, et enfin son serre-tête préféré, le bleu marine avec des petits points verts deci delà, pour la fantaisie évidemment. D'accord l'habit ne fait pas le moine, mais bon, généralement, l'habit trompe rarement quand il s'agit de Renata. Bref. Birgit qui a le sens de l'a propos cherche des informations sur les insectes, et plus particulièrement sur les insectes dangereux: les frelons par exemple, ou bien les scorpions. Elle en apprend de belles qu'elle note scrupuleusement sur des feuilles blanches, avec des stylos de toutes les couleurs, car elle aime le travail bien présenté. Renata lui cherche des noises, en lui demandant de faire moins de bruit en fermant ses stylos, ou alors d'arrêter de tourner les pages. Pff, portnaouak celle-là. Elle fera moins sa maligne quand elle se fera attaquer par des frelons transgéniques survoltés.

Evidemment, les piqûres de frelons ne passent pas inaperçues aux yeux de la presse, et notamment de la télévision. Une interview du médecin légiste (qui se fait aider par le véto, Christian, pour les autopsies, car vraiment y'a trop de boulot, et puis y'a des vaches aussi qui se sont fait piquer) passe aux infos de 20 heures. Et devinez qui regarde l'émission? Ben oui, Kaspar. Il fait oh ben scheisse merde alors, quel binz j'ai foutu moi avec mon bo'rdel? Il se fait immédiatement réprimander par les pontes de la Neuschwanstein corporation, qui voient déjà leurs gros sous s'envoler loin loin loin. Même qu'ils voient rouge, les chefs. Faut que Kaspar rectifie le tir, et vite, parce que sinon ça va sentir le brûlé dans son labo.

Dans le prochain épisode, on va apprendre comment Dieter fait connaissance avec Birgit, comment les frelons se reproduisent rapidement, comment d'autres gens vont mourur, comment Kaspar va se faire eu, et surtout comment ça va chauffer bzz bzz BZZBZZ à Regensburg.



dimanche, décembre 19, 2004

la suite la suite la suiiiiiiite

Après avoir vu les gentils en action - faire des choses, des actions gentilles parce que finalement ce sont des gens gentils, oui ça existe, c'en est surprenant mais c'est ainsi et puis il faut de tout pour faire un monde d'abord-, cap vers les méchants cette fois. Souvent,dans les scénarios, même les plus savamment élaborés, rien n'a été nuancé, on ne peut pas être gris, faut soit être tout blanc immaculé de gentillesse à la limite de la niaiserie, soit super méchant (et très con, façon capitaine crochet).

Donc là, retournons au manoir. N'ayez pas peur, vous êtes à l'abri derrière votre petit écran (ou immense écran plat, c'est selon), donc les méchantes bêbêtes ne peuvent pas vous atteindre, et puis vous êtes gentils vous, alors ça sert un peu de bouclier intransperçable magique invincible, si vous voyez ce que je veux dire. On rentre dans le manoir doucement, on n'a pas trop envie que Kaspar le manipulateur de la génétique, le transformateur de bestioles ne nous entende. ça risquerait de chauffer pour notre matricule (j'aime bien cette expression). Donc hhop hop hop, nous marchons sur la pointe des pieds, personne n'éternue, on ne ricane pas dans les rangs merci. Voilà, c'est bien, de là où nous sommes, nous pouvons parfaitement voir ce que traficote Kaspar dans son labo. Vu que sur ce blog, nous avons de gros moyens, on a même chacun notre oreillette comme dans confessions intimes. Donc non seulement on voit, mais on entend parfaitement ce que dit Kaspar, même pas besoin d'être bilingue allemand, on comprend aussi.

Il est dans son labo donc, un peu une antre de sorcière finalement. Bon, évidemment, c'est un peu plus moderne, genre il a l'éléctricité (il en a rien à fout' des économies d'énergie lui), des microscopes, des frigos avec des produits très vilains dedans, d'ailleurs on se demande pourquoi il se donne la peine d'en fabriquer un autre. Il a l'air très occupé. Il est dans une sorte de combinaison super protectrice (de sa race), il se méfie quand même de ses propres talents (et autres inventions), ce qui laisse rien augurer de bon pour le futur proche de la fameuse ville de Regensburg. Pendant qu'il s'octroie une petite pause de rien du tout dans une chambre forte protégée de tout (même des regards indiscrets, quoi, mince à la fin, il a le droit d'aller pisser aussi), on fait un gros plan sur les aquariums de verres où sont enfermés les gros frelons transgéniques à tête de scorpion. Han, les sales bêtes. Elles gesticulent tellement que finalement, elles réussissent à faire tomber un bocal au sol. Hé, partez pas, le truc s'est juste fêlé, y'a aucun risque! En plus voilà Kaspar qui revient et qui s'aperçoit de la chute. Il ramasse l'aquarium, le repose sur une table (recouverte de carrelage, comme au labo, au lycée), et inspecte les dégâts. Il menace les bestioles, mais elles s'en fichent complétement, et puis de toute manière elles ne comprennent pas le langage humain, ça ne sert à rien d'essayer de les raisonner. Pendant que Kaspar va chercher de la colle spéciale pour réparer l'objet, on peut voir de là où on est deux bestioles plus intelligentes, et surtout plus rapides que les autres, s'immiscer dans la fêlure et s'enfuir au loin (pas dans notre direction,dans l'autre, ouf hein). Kaspar n'a rien vu, pff, pauvre type lui alors (et puis cultiver une ressemblance avec derrick, c'est d'un goût, enfin bref).

Faisons le point: deux immondes frelons d'environ 10 cm de long (si je veux d'abord, je peux mettre 15 aussi hein) avec une tête de scorpion, extrêmement dangereux, se sont échappés. Ils vont se reproduire, mais pas tout de suite, plus tard.

Pour l'instant, ils vont juste se défouler sur quelques innocents, et ça, c'est maintenant. Aaaaaaaaaargh (mais si quand même).

ça va piquer les amis, et ça va faire mal.

Piquepique le jogger en train de courir tranquillement dans le parc. Il crie un peu pour la forme, mais s'écroule dans l'herbe.

Piquepique la fleuriste en train d'ajuster ses bouquets devant sa boutique (ah? la cliente aussi: ok, la cliente aussi alors).

Piquepique le pompiste alors qu'il remplissait le réservoir d'une grosse mercedes noire (tiens tiens...).

Piquepique trois ou quatre chiens, deux ou trois vaches (pour la forme, et pour montrer que les insectes ne sont pas communs, mais alors super super méchants et agressifs aussi).

C'est un peu le bronx chez le médecin légiste voyez vous. De pas de boulot du tout, il est passé aux heures sup et tutti quanti. C'est quoi ce binz là, pourquoi ces gens apparemment en bonne santé sont mourur d'un seul coup d'un seul, dans la même journée?
C'est pas possible, y'a quelque chose de pourri là.

Pendant ce temps, les petites bêtes si mignonnes, si douces, sont allées se reproduire dans un endroit qu'on tiendra secret. Il ne faut pas abuser, non plus, on ne peut pas tout montrer, tout voir, on n'est pas sur tf1 ici.

Dans le prochain épisode, on verra le héros de ces dames en action, attention les yeux, ça va pleurer dans les chaumières (mais je vous rassure tout de suite, il est quasiment invicible).

vendredi, décembre 17, 2004

ça commence maintenant

Tout est toujours calme dans la petite ville de Regensburg. Jamais rien ne se passe, les gens sont super aimables, archi gentils et tout que ça en est lassant même. Jamais un crime, jamais un cambriolage. Les rues sont propres, c'est un peu waltdisney world, mais sans Mickey Mouse.
C'est donc justement cette ville sans histoires qui a été choisie par les laboratoires Neuschwanstein corporation pour établir leur QG central de la méchanceté qui tue. Oui, vraiment, eux, ils sont vraiment pas beaux intérieurement, ils ont l'âme vile, l'esprit mal placé, l'opportunisme leur pend de partout, ils aiment l'argent le fric le blé la thune. Or, pour en gagner beaucoup beaucoup, il faut être au top de la héhéhé attitude (un peu à la Fantomas powa). Et ces gens-là n'en manquent pas.

C'est donc par une soirée de tempête avec très beaucoup de vent qui souffle qu'a lieu une réunion ultra secrète. Non seulement, il vente, mais en plus, il pleut et encore en plus, il fait nuit noire. Imaginez un manoir, un peu à l'écart de la ville, dans une architecture bavaroise typique. Imaginez une ambiance lugubre, une musique comme dans des films qui fichent la trouille. Là. Avancez encore un peu, de là où vous êtes, vous ne pourrez pas bien voir les méchants qui agissent, qui parlementent, qui discutent âprement, qui projettent des choses affreuses pour être dans le guinness book des vilaines gens. Cachez vous derrière ce canapé délabré, là, juste à votre droite (oui il pue, et alors? vous préférez que les méchants vous voient et vous fassent subir des choses affreuses peut-être?). Bon, j'espère que vous avez appris l'allemand en 20 leçons, ou bien que vous disposez d'écouteurs traducteurs (on ne sait jamais, valait mieux en emporter). Mais bon, rassurez vous, je suis là et je peux tout vous traduire fingers in ze noze.
Assis autour d'une grande table légérement vermoulue, cinq personnes discutent donc. La première d'entre elle est le directeur de la corporationne précédemment citée (faut suivre): c'est lui qui a l'argent, il ne se salit pas les mains. La deuxième personne est son secrétaire particulier, Herr Schmidt (lui pourra se salir les mains à l'occasion, il est adjudant chef des sales besognes, un peu comme le méchant qui torture jack bauer dans la saison 2 de 24). La troisième personne est Kaspar, le scientifique mal luné, mais prêt à tout pour conquérir la toute puissance de la science qui déchire, l'esprit maléfique de la biologie tout ça. Il cultive sa ressemblance avec Horst Tappert (et en plus il sent le renfermé, tout ça parce qu'il ne sort jamais de chez lui). Les quatrième et cinquième personnages sont les gardes du corps du directeur (Herr Vollmich), ils n'ont pas l'air commode du tout, enfin perso j'aimerais pas les croiser la nuit dans une rue toute noire.
Maintenant que les présentations sont faites, on va maintenant savoir ce qu'ils peuvent bien traficoter dans ce manoir, tous ces bonzommes.

Herr Vollmich, un vieux de chez vieux, s'est toujours fait de la thune sur le dos des autres. Pendant la guerre, il payait les autres pour qu'ils aillent se battre à sa place. C'est dire (si c'est possible, là, je le veux). Et puis il a une haleine de fou, faut dire qu'il ne connait pas le denivit, ce qui arrangerait franchement ses affaires. Bon, ce monsieur mou et peu ragoûtant propose un gros paquet de fric à Kaspar pour qu'il crée une espèce unique d'insecte, insecte (transgénique) dont il se servirait pour fabriquer du poison. Un produit unique, qui sent bon, et qui est vraiment efficace. Ce qui changerait par rapport aux autres poisons traditionnels, c'est qu'on pourrait la mettre n'importe où, il n'aurait pas d'odeur. En plus, il serait indétectable lors de tests sanguins et tout. Rhôlàlà, comme c'est vilain comme projet.
Evidemment Kaspar est prêt à commencer de suite. Il a déjà tout prévu. Le manoir lui servirait de laboratoire, et il s'y connait maousse en patrimoine génétique, le pépère. Il touche 25% de la thune maintenant, et le reste après livraison.

A ce moment-là, ils laissent Kaspar seul dans le manoir et repartent dans leur mercedes de lusque. Noire, évidemment.

Pendant ce temps, on aperçoit le labo du méchant: y'a des trucs de toutes les couleurs qui bouillonnent, qui fument, qui claquent et qui grincent. Des bruits parviennent aux oreilles, un bruit de sifflement, comme des serpents qui grouillent. Sssss ssssss ssssss schpsssssss schpsssss. Le bruit qu'on aimerait pas avoir chez soi quand même, même les serpents font peur à Indiana Jones alors. Mais là ce ne sont pas des serpents (car les serpents ne sont pas des insectes, voyons, tout le monde sait ça). En fait, ce sont des frelons transgéniques, un premier jet du travail de Kaspar (tout le monde sait très bien qu'il ne terminera jamais son travail). Ils sont chacun dans des sortes de casiers en verre (et ils ne sont pas contents du tout). Ils ont une tête space, qui fait un peu penser à celle d'un scorpion (oui j'en rajoute et alors?)


Pendant ce temps, des innocents vivent leur vie d'innocent à Regensburg. Ils ne connaissent pas les projets de Kaspar, ni l'existence des frelons à tête de scorpion. S'ils savaient...

Dieter, lui, est occupé à donner un cours au collège local sur les interférences quotidiennes entre les moustiques et les autres insectes. Il est très fort dans son genre, il en impose même (j'ai l'impression d'avoir déjà dit ça quelque part), et tout ce qui parait compliqué est simple avec lui. Les filles de la classe s'écrivent des mots avec "Ich liebe Dieter" dedans.Il est pour l'instant ignorant de toutes les ignominies qui se préparent.

ça va barder, Dieter, tu ferais mieux de te préparer hein, au lieu de te la péter.













mercredi, décembre 15, 2004

Introduction

Après le scénario de film catastrophe, voilà que j'ai trouvé une autre idée de scénario, tout aussi intelligente et digne des studios hollywoodiens (évidemment). Alors ça n'a pas comme le précédent le succès des téléfilms de 20.50, plutôt celui de 22.30, quand les enfants sont couchés.
Attention, la lecture de ce texte peut provoquer des sueurs froides, une obligation de laisser la lumière allumée, des sursauts quand la voisine va au WC. Si ça se trouve, vous allez vous planquer derrière vos coussins, vérifier sous votre lit, jeter des regards hagards à tout le monde dans la rue après coup.
Mais j'assume hein (en même temps, ça ne peut pas faire super super trop peur, puisque je suis moi-même une trouillée de première catégorie). Alors il s'agit aujourd'hui d'une introduction à un film catastrophe (j'aime ça, y'en a c'est les feux de l'amour, moi ce sont les films catastrophe...hum...ça doit avoir une connotation psycho-machin bidule, non?). Je vais comme à mon habitude vous présenter les différents personnages aujourd'hui, ainsi que le décor. Il ne faut pas vouloir tout savoir d'un coup, sinon ça vous gâcherait la trouille le plaisir.

Alors comme dans le film catastrophe lambda, il faut également des ingrédients indispensables, qui sont directement inhérents aux personnages eux-mêmes, ainsi qu'à leurs actes.Je veux dire par là que n'importe qui ne peut pas faire n'importe quoi à n'importe quel moment. Les trucs intelligents doivent provenir d'une personne prédéterminée, comme les grosses conneries. Je tenais quand même à vous prévenir, que vous ne me disiez pas après: "han là là, c'est encore lui qui sort la grosse subtilité, faut pas abuser non plus". Ben si. C'est pas moi qui abuse en plus, c'est la loi du genre, un point puis c'est tout.

Voilà donc les personnages. C'est moi qui choisit leurs noms en fonction de mon inspiration du moment. Là, autant vous le dire de suite, ils vont tous avoir des noms allemands, parce que ça se passe en Allemagne car j'ai envie que cela se passe là-bas.

Dieter (le héros) est, comme Mike précédemment, un homme dans la force de l'âge. Plutôt renfrogné, il est pourtant d'une redoutable efficacité dans son travail. Et quel est ce travail, je me prie? Ben, scientifique, tiens. Biologiste pour être exact. Dieter est nom seulement super compétent en tant que biologiste, mais aussi en tant que pompier volontaire. De sucroît, il est formidablement séduisant (mais il l'ignore), ce qui fait de lui le bon parti de la ville de Regensburg,en Bavière.

Birgit, une très jolie jeune femme, maitresse d'école. Très impliquée dans la vie associative de la ville, Birgit est également une super instit.Et pour ne rien gâcher, elle a ce qu'il faut où il faut.Ah, sacrée Birgit alors.Elle a repéré Dieter lors d'une conférence sur les oiseaux migrateurs et leurs interférences avec les lombrics, et depuis, elle fantasme à fond les manettes (on s'en serait douté, comme serait-ce possible autrement?)

Ulrich est le frère de Birgit. Il tient un bar depuis 10 ans dans la ville qui l'a vu naitre. Il chante très bien en allemand, c'est normal d'ailleurs, puisqu'il est allemand. Il aime bien recevoir, organiser des fêtes tout ça (très jet set, Ulrich).Il est aussi très dragueur, très entreprenant, mais quand même un peu lourd sur la forme, même si son fond est empreint de gentillesse et de serviabilité.


Gustav (prononcer Goustafe, il y tient beaucoup) est le maire de la ville. Il est plutôt bosseur, aime les choses bien faites (il va en prendre plein pour son grade), et sort rarement de la mairie. C'est un ermite administratif on peut dire.

Renata, la directrice de la bibliothèque. C'est une vraie tordue cette bonne femme. Non seulement elle est hyper vicieuse, elle cherche tout le temps les embrouilles et tout, mais en plus elle n'est absolument pas aimable. Elle profite de son titre pour jouer avec la tranquillité des gens. Elle n'est pas super belle physiquement, et s'habille comme un sac à patates (bleu marine). Elle porte un serre-tête damassé très ringard et tous les enfants de la ville se moquent d'elle à son insu.

Kaspar, un scientifique, mais pas très gentil. Il fait des expériences secrètes dans son labo perso, pas joli joli. Ceci dit, il est subventionné par les grandes industries pharmaceutiques internationales.Pourtant, son projet est ultra secret. Allez, je ne vous en dis pas plus.

Christian, le vétérinaire de la ville. De part sa situation, il fera partie des premières victimes. Il est capricorne ascendant balance, avec des flèches mal placées dans ses lignes de la main droite, ce qui lui prédisait une fin difficile (effectivement oui).

Leo et Nathalia, un couple de jeunes âgé d'une vingtaine d'années.Leo suit des cours d'histoire de l'art et Nathalia est étudiante en médecine.

Voilà pour les personnages principaux. Il y en aura d'autres, évidemment, qui auront leur importance à des moments précis de l'histoire, mais soit ils partiront loin loin loin, soit ils vont mourir rapidement.Pour ce qui est du décor, vous le connaissez, l'intrigue se déroule à Regensburg, Bavière. A part le nom de la ville, qui existe vraiment, les personnages et lieux sont le fruit de mon imagination. Les rapports avec des personnages existants ou ayant existé sont purement fortuit.

Accrochez vous les amis, dans le prochain chapitre, l'action débute cash, pas de fioritures, pas de simagrées, on y rentre sans dandiner, et on pousse pas de cris d'offraie.





dimanche, décembre 12, 2004

the most gigantesque vague of the world

Introduction


Comment réussir son scénario de film-catastrophe?
Hein, comment?
C'est très simple: il faut réunir plusieurs ingrédients qui donneront à votre scénario une saveur toute particulière.Et je suis prête à vous en donner la recette, chers amis lecteurs qui venez par paquets de 10 000 sur mon blog, pour enfin connaître le secret de la richesse. Hollywood vous ouvrira ses portes, et même avec un peu de chance, George Clooney himself acceptera de jouer dans votre film pour des clopinettes (il aura été impressionné par votre talent de scénariste).

D'abord il faut quelques personnages clés:

- Un homme d'âge mur (Mike par ex), blessé par les aléas de la vie, qui a commis quelques erreurs d'éducation envers son fils unique (de préférence). Il est célibataire, plutôt ronchon, ne sort jamais, parce que Monsieur est un scientifique de grande envergure.

- Le fils du personnage sus-nommé (David): un peu tout-fou, qui est blasé de l'attitude de son père, tout en l'admirant beaucoup.C'est un adolescent de 15 ans.

- Une femme, plutôt jeune et jolie (Géraldine, euh non, Pamela), qui est amoureuse secrétement de Mike, qui le trouve extraordinaire, beau, sexy et surtout diablement intelligent.Au début, il l'ignore d'ailleurs.Les circonstances dramatiques de la vie les rapprocheront uhuhuh.

- Un couple de jeunes mariés (Dany et Frances): ils s'aiment d'amour tendre et sont au moment des fait séparés. Cela va nous tenir en haleine pendant tout le film, oui, on va attendre qu'ils s'enlacent comme au début en versant cette fois des larmes de bonheur hystérique.

- Le meilleur ami de Mike (Paul), qui autant vous le dire tout de suite, va mourir avant la fin. Il est blagueur, et surtout, il va donner sa vie pour son ami.Han c'est beau,non?

- Le pompier de service (Dennis), qui démontre d'un courage exemplaire. Il sauve plein de vie (mais il meurt aussi, c'est triste mais c'est comme ça).

- Le maire (qui deviendra coordinateur des secours), un homme aigri et pourri (Alphonse), il emmerde tout le monde. Malheureusement, il va devoir partir dans le feu de l'action, tout simplement parce que sa fille (Lily) ainsi que son petit ami (Diego) sont pris dans la tourmente, et qu'il faut absolument les retrouver. En fait, Alphonse ne veut pas que sa fille sorte avec Diego, parce qu'Alphonse est un gros raciste. Alphonse meurt juste dans les dernières minutes. Dommage.

- Une femme isolée (Aline, pour qu'elle revienne) et son bébé (Jo): ils seront séparés pendant tout le film et se retrouveront seulement quand l'espoir les aura quittés.

Il faut évidemment plein de figurants qui se feront destroyer leur maman à tout moment.


Voilà pour les personnages.
Passons au décor.


Une grande ville, vraiment très grande (New York).
Tout va bien au début, il fait même un soleil splendide dites donc. Il va malheureusement arriver quelque chose de très grave. Mike prévient le maire, mais celui ci ne veut pas l'écouter. Il le traite de scientifique foldingo, que de toute façon ses théories ne valent pas tripette, parce qu'Alphonse est un cartésien de première catégorie .Il n'accepte qu'aucun grain de sable puisse venir encrasser le mécanisme, les choses ayant le pouvoir de s'arranger rapidement.
Mais, par manque de chance, Alphonse va être la victime de son esprit étroit, de son cerveau cloisonné, de son manque d'intelligence.


Premier chapitre: où la catastrophe s'annonce...



Bon voilà, donc les personnages sont là, le décor aussi. Maintenant il faut qu'ils interagissent, évidemment.

Mike est dans son laboratoire, à travailler sur son pécé en réseau avec tous les autres ordinateurs du boulot (Mike est plutôt traditionnel, il possède un pc et pas un mac, ne lui en voulez pas). Il dispose d'un logiciel super compliqué qu'il a lui-même créé de ses petites mains, pendant qu'il ne s'occupait pas de son fils. Pas cool, hein. Bref, il a des algorithmes, des programmes, des machins super compliqués que seul un super expert en informatique ET en sciences à la fois peut comprendre. Mike ne rigole pas, il est docteur ès sciences spécialité cataclysmes naturels (son titre de thèse: "Les paramètres combinatoires de thésaurisation des désordres naturels dans le nord Tadjistan depuis la préhistoire"). Il en impose, il est super intelligent, ça tchûe.En plus de ça, il est méga beau: 1m85; 75 kg, élancé donc, brun aux yeux noisettes qu'il cache derrière les lunettes sécurité sociale (pour éviter les tofs à la voici gala, c'est vrai, quoi, c'est pénible). Il est bien habillé en plus (enfin, dans son genre, faut aimer les jeans délavés, les vieilles baskets vintage adidas, la chemise à carreaux (grunge-mais je vous rassure, avant la fin, la chemise aura servi pour faire un garrot à un pauvre malheureux) et une vieille veste héritée de son arrière grand-père Hicham, le paysan.

Je m'égare.

Mike est donc dans son labo quand il s'aperçoit d'un truc: mince de mince alors, faites vos jeux, rien ne va plus. Ses données sur l'Atlantique Nord déconnent. On dirait que quelque chose de très gros, de très dangereux va se produire dites donc (il ne faut pas dire tout de suite quoi). Mike a l'air inquiet, ce qui préoccupe Pamela. Elle aussi a de belles lunettes. Elle serait plutôt jolie sans cette jupe marron en polyester et son chemisier rose en nylon. Elle en a marre de Mike qui ne fait pas attention à elle (elle s'est pourtant maquillée ce matin, et elle s'est acheté des nouvelles bottes hier en plus, quel goujat). En fait, c'est Patricia Mulloche, mais en moins moche qu'au début, en potentiellement jolie en fait. Bref. Là elle s'interroge du comportement de Mike: pourquoi est-il si agité, le gaillard? Quand il lui demande, il répond par un grognement. Mais Pamela n'est pas si niaise, si elle travaille dans le labo, c'est qu'elle a un cerveau. Elle farfouille dans le logiciel pendant que Mike va aux toilettes. Elle découvre le pourquoi du comment, et alors affiche une mine déconfite, la bouche ouverte en O et s'agite également.
Mike revient, et la surprend. Il est très en colère, mais finalement, elle l'apaise en lui disant qu'elle croit en toutes ces données scientifiques, qu'il peut être le sauveur de NY city et de toute la moitié nord des USA. Vraiment, il ne faut pas qu'il garde tout ça pour lui, ça serait de la non assistance à pays en danger. Il prévient alors son ami, docteur aussi en sciences. Paul est d'accord avec Pamela, vraiment, Mike, il faut en parler au maire.

C'est à ce moment là qu'on croit qu'on va savoir ce qui va se passer.

Mais non, en fait. Tout simplement parce qu'on ne connait pas encore les autres personnages et que c'est indispensable pour le dramatique des événements.
Là il faut décrire ce que font les personnages juste avant la catastrophe.

David(le fils de Mike) n'est pas allé en cours, ouh là là, le vilain garçon qui n'a pas écouté son papa! Il est parti chez un pote musicien, là où répète son groupe, les "Midnite Shadows". Oui, ils font du gothique, c'est très sombre comme zik. Ils fument des cigarettes en plus, ce qui est très mal.

Le maire est dans son bureau avec sa secrétaire. Alphonse Brown (le maire) est plutôt beau garçon, mais c'est un enfoiré. Il profite donc de son statut pour embobiner les femmes, au lieu de faire ce pour quoi il est payé. C'est pour ça qu'il a fait installer un canapé dans son bureau. La secrétaire est d'une naïveté exceptionnelle, d'une niaiserie incommensurable, et faut dire qu'elle est quand même vénale. Du coup, ils profitent l'un de l'autre allégremment (heureusement, ils ont fermé les stores du bureau, sinon tout le monde l'aurait su uhuhuh).

Dany et Frances (les jeunes mariés) sont à l'hôtel, un prestigieux même. C'est leur voyage de noces. Ce matin, Dany part faire une course dans NY (il n'est donc pas à l'hôtel au moment des faits), il est mignon car il veut acheter un cadeau pour Frances (qui est une jeune femme fragile mais avec une volonté de fer, ce qui peut servir dans les cas difficiles). Dany est un bel homme aussi (ils sont tous beaux ou quoi là dedans?), il met des beaux costumes Armani à 2000$ pièce. Il est riche aussi, ce qui aide pas mal quand on veut s'habiller staïle et qu'on a envie de se taper un hôtel de luxe avec spa, piscine, et compagnie.

Dennis (le pompier) est un vieux de la vieille. Cela fait bien 20 ans qu'il bosse chez les pompiers, et je peux vous dire qu'il en a vu des vertes et des pas mûres. Quand il n'a rien à faire à la caserne, il tchatche, tchatche et retchatche. Il parle aux petits jeunes de la vie tout ça. Faut dire que son expérience est reconnue au travers tout NY (carrément) et donne même des conférences sur la sécurité incendie, et aussi sur les premiers secours. Il en impose (d'ailleurs, il fait 2m, ça tombe bien). Ce jour-là, il est en congé dans son petit appartement qui donne sur la 5è avenue, mais l'appel du feu sera le plus fort. Il a rien à perdre, sa femme l'a quittée pour un autre y'a 10 ans, parce qu'il n'était jamais là (toujours avec les pompiers, pff).

Aline et son bébé sont chez eux. Aline travaille à domicile pour gagner sa vie et s'occuper de son gamin. C'est honorable, mais ça paie pas des masses. Son mari est parti quand il a appris qu'elle était enceinte (oui, il faut du dramatique à tous les étages), pauvre type. Du coup, elle survit comme elle peut. Ce matin, elle est sortie au square avec Joe, pour qu'il prenne un peu l'air. Elle discute avec un homme qui lui plait bien (Gus), et ils ont décidé d'aller boire un thé dans le salon "A l'heure anglaise".

Revenons en à Mike (vous l'aurez compris, il faut parler pendant 5 minutes de chaque protagoniste, ne pas hésiter sur les détails grivois ni sur le dramatique de la situation de chacun.. Il faut en rajouter le plus possible, c'est cela qui fera sortir les larmes de la ménagère de moins de 50 ans). Mike est au labo et décide de faire une réunion afin d'informer tous ses collaborateurs. Il a repéré une ombre suspecte sur l'Atlantique Nord, et ça l'inquiète.
Lors de cette réunion, il prend l'air grave, accentue ses rides, enlève (ouh qu'il est beau pense Pamela) ses lunettes, agite les bras. Cette ombre ne peut être qu'une énorme tempête, un vent d'une force extraordinaire qui soulève l'océan en une vague gigantesque (même si c'est pas crédible, on s'en fout). Le vent prend de la vitesse, et les observations satellites sont effrayantes (rappelez vous son super logiciel!). Les données ne sont donc pas rassurantes du tout, et il pense que l'océan submergera NY et les villes voisines d'ici 24 à 48 heures (rapide non?).

Son équipe est sous le choc. Les remarques fusent. Ses adjoints le convainquent de parler au maire, il faut évacuer de toute urgence. Mais bien sûr qu'il faut prévenir tout le monde, sinon les gens vont être tout mouillés! Mike est quand même sérieux, il essaie de comprendre pourquoi l'océan se soulève ainsi. Il trouve rapidement (il est intelligent je vous ai dit, et puis il a fait des études, il sait de quoi il parle): en fait, un énorme volcan sous-marin est entré en éruption au large du Groenland. Du coup, cela a provoqué un bazar sans nom dans le nord de l'Atlantique, et évidemment, cela touche uniquement les Etats Unis, les pauvres.

Mike décide de prendre contact avec Alphonse. Celui-ci est occupé comme chacun sait. Il refuse de le recevoir, mais lui donne rendez vous avec son adjoint à l'urbanisme (uhuhuh). Mike se dépêche, il emmène Pamela et Paul pour faire genre j'ai du monde qui me soutient, et il arrive à la mairie le temps de le dire.
Ils rencontrent monsieur White, adjoint du maire, et lui exposent brièvement mais efficacement le sujet (à la télé, le spectateur est convaincu du speech, mais pas Monsieur White Mark). Mark donc (je suis familière et appelle les gens par leurs prénoms) leur rit à la face quelque chose de bien. Pff, je ne vous crois pas, c'est pas possible uhuhuh. Là, le maire arrive en se reboutonnant. Oh, il s'est trompé de salle, mais bon, il reste quand même. Mike répète son discours, mais ne le convainc pas plus. Comment ça, une catastrophe naturelle? Mais ça va pas non votre tête? C'est vrai que Mike a un passé tumultueux, il n'aime pas trop l'autorité et est mal vu. Oh Hé, une vague force 18 va vous tomber dessus, y'aura plus d'empire state building, faut faire quelque chose!


Ben non, il ne fait rien. Et met en péril toute la ville.

A ce moment là, il faut des images de volcan en éruption sous l'océan. Hé bé, ça va barder. C'est pas une éruption de femmelette, ça. Et tous ses gens qui ne se rendent compte de rien, les cols blancs de la city, les ouvriers dans les chantiers, les malades dans les hôpitaux, tout ça! Au secours, il faut dire!

Rassurez vous, tout le monde ne va pas mourir.


Deuxième chapitre:où ça commence à se gâter grave...



Han comment j'ai pas assuré, j'ai oublié des détails.
Merci Heidi de m'y avoir fait penser: effectivement Dany (le jeune marié riche) est black et Diego (le petit ami de la fille du maire, Lily) est hispano-américain (genre beau, mais pauvre, cette fois).
Pardonnez moi, car ces détails ont de l'importance pour la compréhension de l'histoire.

Donc on en était arrivé au moment où Mike cherche à se faire comprendre, mais personne ne le croit, sauf les siens (qu'il a mis 5 minutes à convaincre quand même). Il est dépité, lui qui se voyait en sauveur de l'humanité pour des siècles et des siècles amen allélouiah, ça a l'air râpé. Pauvre Mike, qui s'est donné tant de peine pour faire en sorte que sa théorie bidon tienne la route, il est tout triste entouré de ces ordinateurs, de Pamela qui le soutient pourtant mordicus, et de son pote Paul qui lui fait des blagues débiles genre la banane dans l'oreille. Mais Mike ne rigole jamais, car un héros, ça ne déconne pas.

Pendant qu'il s'apitoie, on voit l'océan qui commence à ne pas être content du tout. Mais pas du tout du tout hein. Des vagues de 4 kilomètres de haut, un truc jamais vu depuis que l'homme existe, un truc de ouf (tout simplement). Pas plusieurs grosses vagues, mais une ENORME gigantesque que si tu la vois, tu as peur (tu peux toujours essayer de faire ton Kelly Slater dessus, mais la vague te bouffera ta planche crac hop).Y'a plein d'écume, et à l'endroit de l'éruption, une île commence à émerger (ne lésinons pas sur les effets spéciaux non plus). Au loin, on voit la statue de la Liberté qui ne fait pas la fière. Parce que c'est la seule à voir ce qui se profile à l'horizon, évidemment aucun bateau au large n'a eu le temps de prévenir les autorités, et puis c'est pas leur rôle non plus, dans ce scénar c'est Mike le grand manitou point barre.

Juste avant que l'énorme vague noie plein de gens en train de faire leurs courses de Noël jingle bells jingle bells, on a un vif aperçu de ce que fabriquent les gens.

Mike est affolé car c'est le seul dans tous les USA à avoir repéré le typhon qui se profile. Il transpire grave des aisselles. Pamela a la tête dans les mains, elle se demande comment le maire a pu ignorer la théorie de son bellâtre. Paul fait semblant d'être intelligent (jusqu'à sa mort, on se demandera ce qu'il fait là; ne pas s'attacher à lui surtout), et clic clic sur l'ordinateur. On dirait qu'il espère que ce qui va arriver est faux, il n'arrive pas à y croire.

Le fils de Mike est dans le studio de répétitions (il est chanteur) et beugle comme un goret qu'on égorge. David est plutôt bon dans son genre, mais faut aimer quand même. Il est tellement dans son truc, enfin, vous allez voir aussi (il ne va pas mourir, on le sait, qu'il va se réconcilier avec son darron, le loustic).

Le maire est au téléphone avec une de ses innombrables maîtresses. Alphonse n'est pas top futefute dans ce coup là. Il s'est préalablement frité avec sa fille, qui lui a dit ses 4 vérités (raciste coincé obtus et j'en passe). Il en a gros sur la patate, car on dirait bien que Lily a envie de faire sa vie avec Diego (libre dans sa tête, quant à lui).
Son adjoint (Mark) est au four au moulin parce qu'il visite un chantier de construction d'une école, au fin fond de NY. Dommage, hein? S'il avait cru Mike, il ne serait pas dans la panade (mais il ne le sait pas encore).

Dany est dans un magasin, il cherche un présent pour Frances. Pas une breloque à 2 dollars hein, mais plutôt un joli bijou (ou un pull en cachemire). Il discute avec une vendeuse, dans une bijouterie chic. Il est quand même charmeur, ce Dany.
Sa femme Frances dort. Elle fait la grassmate. Pauvre innocente.

Dennis regarde un match de basket chez lui dans son salon. Il n'est pas habillé et boit une bière quand même. Ben quoi, il est chez lui, il fait ce qu'il veut quand même! Il est un peu à l'ouest car hier soir, il a fait la teuf grave avec ses voisins du dessus. Il fait sombre (je rappelle qu'une vague de 4m va s'abattre sur la ville d'ici peu et PERSONNE NE LE SAIT) dans son appartement quand même, mais il ne se pose pas de question, vu qu'il a la tête dans le fondement. Ah oui, j'oubliais, il mange des chips (très important).

Aline, Joe et Gus boivent un thé tranquillos peinardos dans un salon pour vieilles dames. Mais ils s'en foutent, à vrai dire. En fait, je crois bien que Gus et Aline sont en train de tomber amoureux. Et puis Gus est adorable avec Joe, ce qui laisse entrevoir une lueur d'espoir chez Aline.

On revient sur Mike à ce moment-là. Toujours aussi intelligent, il a créé un compte à rebours. Donc le public sait exactement quand va arriver la catastrophe, mais pas tous ces gens dont la vie va se terminer sans qu'ils le sachent eux-mêmes.
5
4
On voit la vague bouffer la statue de la Liberté qui tombe. Zyva le symbole.
3
2
Elle se rabat sur les premiers buildings (sans tiep) avec une force inouïe. Les fenêtres éclatent, ça fait un boucan du diable, l'eau de mer salée rentre partout, les gens crient (quelques uns meurent au passage: gros plan sur les morts). Y'a des dauphins qui rentrent dans la ville (ben quoi? c'est mignon un dauphin) et aussi le paquebot de croisière avec Sacha Distel qui défonce certains immeubles, avec des vieilles dames qui crient dedans.
1
PADAM
Zéro.
Y'a de l'eau partout, les gens sont affolés. Ah ben bravo Alphonse Brown qui ne croyait pas notre Mike! C'est malin, y'a une panique générale. Faut dire que tout NY a de l'eau jusqu'au cou, ce qui n'arrange pas l'humeur. Embouteillages monstres, gens qui crient, eau froide et tout le tintouin.
Le maire, dans son bureau au 36é étage, regarde par sa fenêtre. Il ouvre une grande bouche et reste estomaqué pendant environ 34 secondes. Tout de suite, il veut téléphoner à sa fille, mais il tombe sur le répondeur. Il convoque immédiatement son adjoint, mais celui-ci bosse figurez vous et n'est pas à l'hôtel de ville. Hé merde, il va devoir se débrouiller tout seul.
Et devinez qui il appelle?
Et oui, votre chéri à tous Mesdames, le fringant Mike, le visionnaire, le bellâtre doté d'un cerveau. Mike se permet d'engueuler le maire par téléphone satellite.

Avant que Mike ne réussisse à joindre l'hôtel de ville, bref aperçu des personnages (qui sont tous dans le caca de caniche, vous l'aurez deviné).

Seul David ne se rend compte de rien, il est dans un blokhaus insonorisé, une sorte d'abri nucléaire (oui c'est comme ça si je veux). Il continue de beugler dans son micro, pendant que ses congénères jouent un morceau de The Cure. Bref plan autour de l'endroit: c'est comme une île entourée d'eau. Mais comment vont-ils sortir de là?

Dennis a de la chance, il habite au 44è étage et est donc au sec. Il se précipite au rez de chaussée où se situe la caserne des pompiers. Heureusement celle-ci n'est pas intégralement touchée (vive le monde des invraisemblances!), le camion rouge peut rouler dans la flotte et sauver des gens. Dennis reprend du service, mais avant il se la pète un peu auprès de ses collègues genre je suis expérimenté et j'organise les secours. D'ailleurs, il téléphone à Alphonse pour lui annoncer l'étendue des dégâts. Là, c'est clair maintenant, il faut évacuer, Monsieur le Maire!

Dany est encore vivant, mais il est blessé. Il est entraîné dans les étages par la vendeuse qu'il a charmée tout à l'heure. Il est très inquiet, parce que Frances ne répond pas au téléphone (boules quiès powa) et croit qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. Lui a quand même le bras droit sacrément endommagé, il souffre. Ils cherchent une armoire à pharmacie pour soigner le jeune homme.

Aline, Joe et Gus sont au fin fond de NY, ils ont juste de l'eau aux genoux. Ils décident de se barrer en voiture loin de là. Mais bon, dans les embouteillages, c'est pas facile, et puis ça énerve quoi. Ben oui, c'est stressant, une catastrophe naturelle.


Mike, Pamela et Paul arrivent à l'hôtel de ville avec tout leur barda. Mike (qui a appelé l'école de son fils et qui est furax parce que celui ci n'y est pas) est encore inquiet et tout speed car il a découvert autre chose.
Il en parle à Alphonse Brown, dans une petite conférence, avec tous ces ordinateurs aux programmes compliqués.
Cette fois, Alphonse ne fait pas le malin. Il convoque les télés et les journalistes qui restent pour une conférence de presse. Il ordonne l'évacuation de la ville, vers le Canada (c'est dangereux, les états unis). Les gens qui peuvent voir ces infos sont paniqués. L'armée entre en jeu (le président qui n'est pas deubeulyou a demandé à l'armée d'intervenir pour évacuer les gens).
C'est impressionnant.
Après celà, Mike annonce une nouvelle terrifiante.
Quelque chose d'encore plus grave va arriver. Un autre volcan est entré en éruption au large. Un beaucoup plus gros, beaucoup plus puissant, qui fait encore plus peur. Ce qu'on vient de vivre, c'est de la gnognotte, Monsieur le Maire.


Troisième chapitre:où les ennuis montent en puissance...



Mais enfin, vous savez tous qu'un emmerdement ne vient jamais, mais alors jamais, tout seul comme un grand. En effet, il finit par attirer tous ses potes, et ils se concentrent alors au même endroit.
Pour le moment, ils sont tous à NY (ville presque engloutie).

Un bref plan sur les personnages seulement entrevus lors du dernier épisode. Lily (la fille d'Alphonse) est partie avec Diegooooooo (libre dans sa têeuteuh derrièreuh sa feunêtreuh je l'ai déjà faite mais je l'aime bien alors je la remets). Pour être précise, ils sont chez Diego, dans le Bronx. Joli cliché non? Il y a la maman, le papa, les petits frères et les petites soeurs (oui ça va faire du monde à évacuer hein!). Chez eux aussi, c'est la bérézina en fait. Ils ont de l'eau partout partout, et en plus, leur immeuble est sur le point de s'effondrer. Ils sont pas mal dans la mouise, les caves sont remplies de flotte (tant pis pour le trafic d'Anthony, le frère de Diego, qui fait de la livraison de pizzas clandestine), et l'eau ne cesse de monter (ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça). Lily n'arrête pas de couiner, ce qui est très pénible, surtout que ce n'est pas la seule à avoir un avenir proche légèrement compromis on va dire.

Rappelez vous aussi de Mark White (l'adjoint à l'urbanisme d'Alphonse Brown): il était dans un chantier, avec son petit casque jaune et son attaché case de je me la pète. Ben apu, Mark White. Il s'est fait bouffer par la vague quelque chose de bien (c'est donc normal que personne ne puisse lui téléphoner, son cellulaire s'est noyé aussi), et tous les ouvriers sont morts également. Oui, vu qu'ils n'avaient pas été prévenus (suivez mon regard), ils n'ont rien pu faire pour se carapater. Imaginez un chantier plein de boue, de mortier, de béton et un raz de marée qui s'invite. Ben non, ça ne fait pas le poids.

Revenons-en à Mike. Notre héros à tous est actuellement à l'hôtel de ville qui a échappé au pire. Pas pour longtemps je vous rassure, il ne faut pas non plus exagérer dans les incohérences. Bref, il a réussi je ne sais comment à emporter tous ses ordinateurs, sa greluche de service et son meilleur pote. Il est quand même un peu inquiet pour son fils, mais sans plus pour le moment. Là il manipule le clavier avec un stress non dissimulé, on sent qu'il réfléchit, que ça bosse là dedans. C'est limite si on n'entend pas les engrenages de son cerveau se mettre en place. Là il annonce en chuchotant à Pamela que d'après ses observations, un énorme volcan va imminemment entrer en éruption, au milieu de l'Atlantique. Enfin, il en est pas sûr à 100%. C'est sa théorie du chaos perso qui veut ça. Mais vu qu'il a eu raison la première fois, Pamela l'écoute avec un air effrayé en lui touchant le bras (ce qui provoque un hérissement généralisé des poils du merveilleux scientifique). Mais que va t'on faire pour empêcher NY d'être ensevelie sous l'eau comme jadis l'Atlantide perdue sous les flots? Bouhouh c'est trop triste.

Alphonse fait évacuer la ville. Bon, c'est un peu compliqué, parce que la piste de l'aéroport est sous l'eau, mais les avions réussissent quand même à décoller. Oui, ce sont des avions américains, ils sont super puissants. Certaines personnes quittent les lieux par leurs propres moyens. Ce qui va causer des séparations, de la tristesse, des larmes, et évidemment des retrouvailles top feux de l'amour powa.

Commençons par David, le fils de Mike. Evidemment, il ne va pas être évacué tout de suite. Il est toujours dans son blockhaus tranquille peinard, avec ses copains musicos. Bon, ils ont fini par arrêter de faire du bruit pendant 2/3 minutes, et ils se sont rendus compte que quelque chose était pourri au royaume du Danemark. Ils ont quand même une toute petite fenêtre, genre wasisdas (de Was is dass en allemand qui veut dire "qu'est ce qui se passe?"), et ils ont la curiosité de regarder (sans l'ouvrir, ils ne sont pas si naïfs voyons) au travers. Là, ils flippent. De l'eau partout! Il a plu de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut sur les toits rouillés de Rio ou quoi?? Par le plus grand des hasards, il y a une ligne téléphonique dans leur lieu de paix et de quiétude. David essaie de joindre son père. Il y parvient (ben oui quand même hein). Papa qu'est ce qui se passe? On ne peut pas ouvrir la porte, on ne pas sortir, on est coincés putain! Ne parle pas comme ça, ce n'est pas un langage pour un garçon comme toi, le fils de son père. Ne bouge pas, je viendrais te délivrer. Et surtout, n'ouvrez pas la fenêtre et ne sortez sous aucun prétexte. L'océan est en furie grousprbssffpd et mince, la ligne est coupée, zut de diantre.

Dany a été évacué en avion avec la vendeuse de la bijouterie (Colleen). Son bras est amoché, le pauvre. Il est maintenant dans un centre de réfugiés, où y'a plein plein de monde (c'est au Canada), plein de gens qui pleurent. Les militaires font un recensement des personnes présentes. Dany cherche sa femme, Frances. Mais celle-ci n'est pas encore arrivée (et pour cause, elle vient juste de se réveiller). Il est inquiet mais on le rassure en lui affirmant que l'évacuation n'est pas terminée. Il va se faire soigner son bras. Malheureusement pour son look, ils doivent lui couper sa chemise. Oh la belle entaille! Dany souffre, mais il est courageux. Quand il est recousu, il va donner des kits de survie aux autres réfugiés, parce qu'il est généreux, aussi (il n'a pas toutes les qualités, par exemple il triche aux cartes, ce qui est très vilain).

Frances vient de se réveiller donc. Elle dort avec un t shirt de Dany. Elle allume la télé, qui par miracle marche encore, et apprends la catastrophe. Elle est affolée, surtout que personne dans l'hôtel ne l'a prévenue, ce qui est dégueu, oui, vraiment dégueulasse. Elle s'habille vite fait (bien fait aussi, c'est une femme de goût), et essaie de joindre Dany. Han, ça marche pas! Elle appelle le 911, service saturé. Du coup, elle décide de sortir de sa suite royale, en prenant soin d'emmener sa valise. Une fois dans le couloir: personne. L'ascenseur ne marche pas. Hé ho, c'est pas en s'énervant sur le bouton que ça va se mettre en route! Et puis vaut mieux qu'elle ne voit pas qu'il y a des gens morts dedans, parce qu'ils ont eu la mauvaise idée de descendre au parking. Frances pourra t'elle sortir de l'hôtel?

Aline, Joe et Gus sont partis en voiture. C'est Aline qui conduit. Joe dort dans son siège auto, quel adorable bambin. Ils sont dans les embouteillages, des soldats les enjoignent de quitter leur véhicule immédiatement messieurs dames. Ils sont plutôt citoyens obéissants. Mais c'est un peu la panique dehors, du coup Aline est séparée de Gus et Joe. Elle crie, mais rien n'y fait, elle est évacuée en bus, alors que son fils et Gus sont évacués en avion. Mince, ils sont séparés dites donc. Aline fait une crise d'hystérie, mais ce n'est pas la seule.

Dennis le pompier a revêtu sa tenue fétiche. Il est dans un camion de pompiers, à la recherche des gens qui n'ont pas été évacués. L'eau qui lui arrive à la taille n'empêche pas le camion de rouler, pinpom et hop le mégaphone. Avec ses collègues, il réussit à trouver une famille, une vieille dame et un chien. Important le chien. Médor était en train de se noyer! Ouf (grand moment). Il passe devant l'hôtel de Frances et la repère. Frances monte avec soulagement dans le camion et adopte le chien (si). C'est un yorkshire, et ça nage pas bien, ces bestioles, avec leurs toutes petites pattes. On dirait qu'une fois qu'ils ont récupéré Frances, les pompiers n'ont plus rien à faire. Ils repartent vers la zone d'évacuation, mais merdouille, l'aéroport est sous les flots cette fois. Ils sont obligés d'hélitreuiller tout ce petit monde (heureusement Médor est en sécurité dans les bras de sa nouvelle maîtresse). L'hélico se dirige vers un autre camp de réfugiés, parce que le couple ne peut pas se retrouver maintenant, c'est pas fini d'abord.

Voilà pour les personnages.
Mike finit par avouer qu'il pense que le nouveau typhon arrivera avant la tombée de la nuit (quelle journée mouvementée, n'est ce pas?).
Il est temps pour Mike, Pamela, Paul et Alphonse d'évacuer l'hôtel de ville. On vient aussi les chercher en hélico. Mais Mike décide de ne pas y monter, car il doit sauver son fils. Il demande donc au pilote de venir le chercher dans la 3698è avenue dans 2 heures. Oh là là, ça va être och, petit père. Evidemment, l'instant est grave. Pamela se pend au cou de Mike, lui demande de venir avec elle. Bon, dans la situation actuelle, ils sont quand même pressés. Mais ils trouvent quand même le moment propice à un baiser langoureux (avec la langue). Pamela monte dans l'hélico, mais Paul décide d'accompagner son ami dans son escapade( heureusement ils vont trouver un zodiac). Alphonse quant à lui, remercie vivement Mike, et n'a aucun remords à monter dans l'hélicoptère.

Pendant ce temps, le volcan entre en éruption. C'est un volcan sous-marin géant. Il n'est pas content, c'est le moins qu'on puisse dire. Le truc est tellement énorme, c'est fou un volcan pareil, il est aussi gros que la surface de la France dites donc! Son trou béant crache de la fumée, de la lave, limite feu d'artifice. Et surtout, une tempête sans nom se prépare. Une vague gigantesquissime se forme. Elle ne fait pas 4km de haut, mais au moins 10. Elle se dirige vers NY (et pas vers Miami, ou Montréal).

Va falloir faire vite, Mike.


Quatrième chapitre: où ça chauffe pour leur matricule



Un bref résumé: Mike est resté à NY pour sauver son fils prisonnier dans un blockhaus, isolé des flots par des murs de béton. Il a 2 heures pour le récupérer, choper son hélico et se barrer vite fait bien fait avant que cela ne se gâte vraiment.
Quasiment tous les personnages sont dans des camps de réfugiés (mais les couples sont séparés, parce que c'est comme ça la vie d'abord et qu'ils vont être si heureux de se retrouver qu'ils oublieront qu'ils ont été séparés, si vous voyez ce que je veux dire). Frances (qui a adopté le yorkshire Médor, medounet pour les intimes) retrouve Aline dans le second camp. Aline est vraiment en pétage de plombs intensif depuis qu'elle a perdu de vue dans la panique son fils Joe et son amour naissant Gus (elle n'a pas eu le temps de l'embrasser, mettez vous à sa place aussi).
Pamela et Alphonse sont arrivés en hélico dans le premier camp (dans lequel se trouve également Dany, le mari de Frances, mais aussi Gus et Joe). Alphonse fait des vannes bien lourdes à Pamela pour essayer de gagner son ticket, mais il échoue lamentablement. La belle est complétement fana de Mike, il ne l'a pas compris, le play boy là? Pff, il se ridiculise de plus en plus, déjà qu'il n'a pas de coui... euh de courage, et en plus il se permet de faire de l'humour à deux balles en situation de crise? Han la teuhon, pov type.

Sur place, il y a encore quelques personnages (sinon la fin n'aurait plus aucun intérêt) qui sont restés(ils doivent avoir envie d'un jacuzzi uhuhuh).
A part Mike et Paul sur leur zodiac qui se dirigent vers l'endroit où se situe David, il y a encore toute la famille de Diego, ainsi que Lily, la fille du maire. Souvenez-vous, ils sont dans leur immeuble, prêt à s'écrouler. Il reste aussi Dennis le pompier, celui là même qui a sauvé Frances (et le chien). C'est lui qui va venir les sauver pile poil juste avant que la vague la plus grosse du monde arrive.
Pff, ça fait encore vachement de monde à sauver, tout ça. Surtout que la catastrophe approche,ça fout les jetons. Ce n'est plus une vague là, c'est l'océan tout entier qui se reconfigure (oui, j'ai envie) sous la pression de l'éruption volcanique. Cette éruption fait non seulement sortir un volcan, mais aussi plein de terres autour. Et oui messieurs dames, vous assistez à la création d'une nouvelle terre émergée. Une plage de sable noir, que dans quelques années ce sera le nouveau Tenerife, cet endroit. Vu que l'océan change, en Europe, ils n'ont pas l'air fin. La Bretagne sera aussi grande que l'Italie (si, je vous assure). L'océan furieux se dirige donc sur NY, sur vos héros favoris. Han comment ça arrive vite, faut se grouiller là.

Dennis le courageux pompier est tout mouillé, mais il s'est juré que cela ne l'empêchera pas de perséverer dans sa mission: sauver les gens. Il sait que NY a été évacué, mais lui, il est au dessus de ça. Il réussit à trouver l'immeuble où se situe la famille de Diego (et Lily). Comme c'est un gars prévoyant, il a sur lui son paquet de chips et aussi un téléphone satellite (offert pas l'amicale des pompiers l'année dernière). Il leur crie de descendre vite. Mais la moitié ne sait pas nager, comment ils vont faire hein?

Mike et Paul sur leur zodiac comme par enchantement passaient par là. C'est une chance, n'est-il pas? Le pompier escalade l'immeuble avec ce qui reste d'escalier de secours. Il parvient à l'étage où il constate qu'il reste 9 personnes là-haut. Diego, Lily, les parents de D., ses trois frères et ses deux soeurs. Dennis demande à Mike si par le plus curieux des hasards il n'y aurait pas des gilets de sauvetage dans le zodiac. Vous connaissez la réponse, chers lecteurs. Evidemment qu'il y a des gilets, trois pour être exacte. Il les envoie au pompier avec une force hulkéenne, et celui ci les rattrape parce qu'il est trop balèze trop fort et trop cool. Trois enfants sautent dans l'eau, sont récupérés par Mike et Paul et l'opération se répéte jusqu'à ce que tout ce petit monde soit à l'abri dans le zodiac.
C'est à ce moment là que l'immeuble s'effondre. Perso, je le trouve plutôt sympa d'avoir attendu que les gens soit sortis, mais dans un scénario pareil, je vous le dis de suite, ça ne se fait pas de faire mourir plein de gens qu'on connait d'un coup. Donc l'immeuble se casse la goule avec force et fracas, zloubadamoum plouf, apu immeuble. Les enfants pleurent, heureusement Dennis a gardé son paquet de chips, du coup les gamins les mangent et arrêtent de pleurer.

L'ennui, c'est qu'il n'y a pas assez de place dans le zodiac. Du coup, Mike et Paul se dévouent héroïquement pour continuer à pied et confient donc une mission de premier ordre au pompier (qui dans mon idée ressemble à Kirk Douglas). Il doit réussir à conduire le bateau sur rempli jusqu'au lieu de rendez vous avec l'hélico. Mike consulte sa montre, il reste 57 minutes et 44 secondes, plus beaucoup de temps, il faut hâter le mouvement et plus vite que ça. Lily demande un téléphone pour appeler son père (qui s'en fout complétement puisque depuis le début il ne pense qu'à sa face). Elle parvient à le joindre. Alphonse fait semblant de s'inquiéter, et dit qu'il sera à bord de l'hélico pour venir la chercher. Cela rassure moyen la jeune fille qui se blottit dans les bras de son fiancé.

Alors que le zodiac s'éloigne au coin de la rue (qui ressemble plutôt à une rivière en crue), Mike et Paul continuent leur chemin à la nage. Ils cassent tous les records en natation faut dire (en plus de leurs autres innombrables qualités), et donc arrivent facilement sur les lieux. Mike aperçoit David par le wasisdass (je l'écris comme je veux). Ouf, il n'est pas mouillé (mais il a l'air un peu stressé, comment se fesse?). C'est à ce moment là qu'on dit adieu à Paul. Epuisé par ses 15 minutes de nage dans de l'eau un peu froide, il se fait assommer par un bout de béton qui tombe et se noie gloupgloupgloup-même qu'on voit le sang à la surface, pour faire plus crédible.
Mike ne perd pas son sang-froid, et ouvre la petite fenêtre. Maintenant, il faut sortir David et ses amis. Mike en profite pour passer un savon à son fils, que s'il avait été au collège aujourd'hui, il ne serait pas dans cette situation-là. Le fabuleux scientifique réussit à trouver un radeau de fortune (un bout de bois qui passait par là).
Il commence à pleuvoir, c'est fâcheux, et c'est un signe pas bon du tout du tout.
Le zodiac aussi arrive précisement au même moment. L'hélico se fait attendre genre 5 minutes, histoire de bien sentir le stress et l'affolement monter chez les protagonistes. Déjà ils se demandent comment ils vont faire pour monter à 15 dans seul hélico.
Là dans les airs volent 2 hélicos. Quel bonheur sans nom indescriptible! Ils vont échapper à une mort certaine, yaiss.
Bon je passe rapidement sur l'hélitreuillage...sauf Dennis qui foire le sien et qui s'emboutit dans un building. Dieu qu'il est con, ce mec! Ben oui, t'es mort, fallait faire gaffe aussi, mais bon, à vouloir se la jouer Jean Claude Vandamme, forcément, en situation d'urgence, on s'écrase. Adieu Dennis (oui c'est un épisode triste, y'en a deux qui meurent). Lily demande pourquoi son père n'est pas à bord. Le pilote lui avoue qu'il s'est fait arracher la tronche par les pales de l'hélico (euh 3 en fait) comme le docteur Romano dans Urgences. RIP Alphonse Brown.

Les deux hélicos s'en vont, et précisement 30 secondes après arrive la catastrophe.
Han la vache, le truc de ouf les amis. La vague se rabat en live sur la ville, faisant tout exploser (même une usine de canards en plastique jaunes de toutes tailles). Y'a non seulement plus rien qui dépasse de l'eau, NY est engloutie, sous les flots comme le Titanic. Mais ce qui donne du peps à ce paysage d'apocalypse, ce sont ces millions de petits canards qui surnagent partout, tels des survivors, tels des résidus de civilisation. On peut faire un plan sous marin, là, pour voir que finalement y'a plus rien qui tient debout. C'est triste, hein?

Mike et ses compagnons d'infortune ont assisté au pestacle avec des larmes de tristesse infinie. Ils se serrent les uns aux autres, ils s'aiment (5 minutes de baragouinages cathos, pour faire genre in god we trust).

Ils vont bientôt tous se retrouver, waouh, ça va faire sortir des larmes.


Cinquième chapitre:où les gens sont remplis d'espoir



Rhôlala, comme c'est triste cette histoire. J'entends tous ces reniflements, ça me met mal à l'aise quand même un peu.
Surtout que tout le monde n'est pas sorti d'affaire, ce serait trop facile, hop la vague elle arrive elle ravage tout et puis finalement plein de gens s'en sortent sans une égratinure.Ah quand même, il faut rajouter du dramatique sur la fin (la fin, c'est pas ici, c'est demain, ou ce soir si je peux) pour tenir en haleine les derniers téléspectateurs qui ont tenu bon face à toutes les incohérences invraisemblables de cette histoire (je tiens d'ailleurs vivement à les remercier, du fond du coeur, merci merci).

Bref.
Le dernier plan qu'on avait des personnages, le voici, le voilà.
Mike, son fils David, Diego et Lily et toute la smala sont dans les hélicos, évacués d'urgence vers un bled paumé du Canada. Arrêtons nous sur leur sort quelques instants. Ces personnes ont frôlé la noyade, pire que les vagues de Saint Jean de Luz, ils sont trempés, crevés, le rimmel coule sur les joues de la maman de Diego. Ils se serrent longtemps les uns contre les autres en se jettant des regards tristes (comme des cockers un peu). A ce moment-là, un hélico en surcharge pondérale depuis 128 kilomètres commence à donner des signes de fatigue certains (celui où se trouve Mike, bien évidemment). Ben oui, c'est un tout petit hélico, ils n'ont trouvé que ça que voulez vous, ils n'ont pas les moyens, et puis ça va bien de critiquer aussi hein. Du coup, le pilote est contraint de poser l'engin au milieu de la nature. Mais ça ne va donc jamais finir, les emmerdes? Parce que là, ça va bien 5 minutes, mais ils sont fatigués les gens, ils en ont marre. Et ils ne peuvent même pas rentrer chez eux car tout est sous des kilomètres de flotte salée.
L'hélico atterrit donc dans un endroit très coquet, top romantique. Le pilote a juste le temps de lancer un message de détresse avant que sa radio ne rende l'âme elle aussi (oui tout part en vrille). Du coup, ils se retrouvent au milieu de nulle part, harassés, trempés, affamés et assoiffés. Parmi les malchanceux: Mike, David et ses amis, Lily, Diego et sa mère, le pilote et le copilote.
Comment vont-ils s'en sortir, les bougres?

Pendant ce temps...
Camp de réfugiés number one
L'autre hélico arrive à bon port, lui. Dedans, les frères et soeurs de Diego, ainsi que son père. Ils prennent connaissance de l'avarie du premier hélico et pleurent aussi très fort, un immense sentiment de ras-le-bol les ayant envahis. Au camp de réfugiés, ils peuvent se réchauffer avec des couvertures (apportées par Dany, qui est décidemment trop bon), manger un peu de raisins secs et boire une tisane à la camomille. Il y a des millions (au moins!) de gens là dedans. La croix rouge est présente, l'armée donne des emplacements aux gens (pour qu'ils fassent semblant de dormir). On aperçoit brièvement Gus et le fils d'Aline, Joe. Ils sont chacun dans un lit de camp. Joe dort (il n'est pas contrariant comme enfant). Gus s'inquiète pour Aline, il voudrait qu'elle revienne, alors il crie "Aline, Aline", mais elle ne revient pas (parce qu'elle ne peut pas l'entendre). Pamela est aussi là, dans le QG. Elle est très inquiète et sert amoureusement la photo de Mike qu'elle a découpé dans le voici local. Elle a réussi à sauver un ordinateur, et du coup pianote dessus comme une malade, pour faire quoi, j'en sais rien, mais ça l'occupe. Elle entend le message du pilote de l'hélico, et va pleurer en cachette, parce qu'elle en a marre d'attendre. En plus, sa jupe est toute déchirée et sa chemise n'en parlons pas, ce qui lui donne un petit genre sexy qui, j'en suis sûre, plaira au docteur.

Camp de réfugiés number two
Aline est hystérique, elle veut absolument retrouver son fils, sa bataille. Certes il ne fallait pas qu'elle s'en aille, mais bon en même temps elle n'avait pas trop le choix. Elle harcèle le chef du camp,et apprend donc qu'un autre camp de réfugiés se situent à 20 kilomètres au sud de l'endroit où elle se trouve. Elle décide donc de partir quand la nuit tombera. Frances l'accompagnera, car elles sont devenues copines grave (et le chien aussi). Frances qui est trop intelligente a réussi à piquer une boussole et une lampe de poche à un soldat (contre un mars, et ça repart), comme ça, elles pourront toutes les deux se diriger dans le nouar. Non, elles n'ont pas peur, elles ont juste envie de retrouver leurs hommes, c'est ça leur but ultime.

Revenons-en à Mike et ses acolytes.
Imaginez le trouduc du monde, juste quelques montagnes, quelques arbres, deux trois buissons, et beaucoup beaucoup de sol sans rien dessus. Y'a personne pour les sauver pour l'instant (un bus va arriver, mais ils ne le savent pas). Mike qui sait aussi se prendre pour Mac Gyver a réussi à trouver un briquet et donne des ordres à tout le monde pour qu'ils aillent chercher du bois. Ou, en allumant un feu, on aura moins froid. Si en plus ils pouvaient trouver des chamallows, ça serait beaucoup plus convivial. Ils font donc un feu et chantent des prières autour. Lily s'endort épuisée, Diego réconforte sa mère qui a oublié son médicament contre les crises d'urticaire (elle en a en cas de stress). Et Mike a une petite discussion avec son fils. Ils parlent d'amour filial tout ça, ont certains regrets mais promettent évidemment qu'une fois sortis de cette crise, ils repartiront sur de meilleurs bases. C'est beau non? C'est à ce moment que le pilote signale la disparition du copilote. Ce couillon sans cervelle a réussi à se casser la margoulette sur un énorme rocher. Mike arrive, en volant presque (image subliminale de superman). Il constate avec effroi l'état de l'homme, retire sa chemise et lui fait un garrot pour empêcher l'hémorragie. Il ne tiendra pas plus de 6 heures, faut qu'ils se grouillent, les secours.

Que va-t-il advenir du copilote? Les secours vont-ils arriver à temps? Frances et Dany, Gus,Joe et Aline vont-ils se retrouver? Mike va-t'il avouer son amour à Pamela? Tout sera-t'il bien qui finit bien?


Sixième et dernier chapitre:où ça sent la fin grave...



en oui, les meilleures choses ont une fin, et je me sentirai plus à l'aise en ayant terminé ce fabuleux scénario hollywoodien. Donc ce sera le dernier épisode (parce que je le vaux bien). Et puis je commence à en avoir ma claque, de Mike. Non mais franchement, pas vous?

Cet épisode est celui des retrouvailles, comment ça va être émouvant (en fond: la musique des feux de l'amour), j'en pleure déjà rien que d'y penser (uiui je suis très sensible snif snif).

Alors que Mike et ses comparses se situent dans un endroit paumé (on les reverra qu'à la fin, pour ménager le suspense), dans le camp de réfugiés ça commence à s'agiter. Je parle évidemment des personnes qu'on connait qui commencent à rouspéter, parce que c'est pas juste qu'il n'y ai qu'eux qui ne retrouvent pas leur chère moitié.

Annie et Frances, munies d'une lampe de poche et d'une boussole, quittent le camp de réfugiés number two pour rejoindre le camp de régugiés number one. Annie pour y retrouver son fils et son nouveau petit ami, et Frances pour rejoindre Dany, son époux adoré. Bon évidemment pour parvenir à franchir les 20km entre les 2 endroits, c'est un peu compliqué. C'est la nuit évidemment, et en plus il pleut. Elles ont des chaussures de femme, ce qui n'est pas top pour marcher dans la gadoue la gadoue la gadoue. Elles sont toutes sales mais finalement, elles finissent par l'oublier tant l'espoir qui les tient est immense, tant elles espèrent que ce jour sans fin se terminera un jour. Ce qui est beau, c'est que ces deux jeunes femmes minces et élancées, aux abdos musclés et à la volonté de fer se soutiennent dans l'épreuve, alors que finalement, elles ne se connaissent à peine et que si la vague géante n'avait pas inondé leur ville, elles ne se seraient jamais connues. Bref, elles avancent dans le froid et la pluie (sans parapluie). Bon elles sont quand même un peu nouilles car elles auraient très bien pu emprunter un scooter ou une moto de l'armée, en 5 minutes, ça aurait été fait, mais là, elles ont encore besoin de souffrir un peu. Et moi d'en rajouter dans le mélo.
Elles marchent elles marchent encore, la route est longue, elles trébuchent, et pour s'orienter de nuit, bonjour hein (enfin bonsoir plutôt). Heureusement Frances s'y connait en position des étoiles, ce qui ne sert à rien puisqu'il pleut, par conséquent les nuages obstruent le ciel étoilé. Au bout de quelques heures, elles aperçoivent enfin le camp de réfugiés et courent comme des dingues en direction de cette lumière qui les éblouit. Elles crient, ça fait peur limite, mais elles décident de réfléchir et d'y aller doucement, car dans la précipitation rien ne marche, donc faut pas s'exciter de trop, cela rend l'action inefficace.
Bon, on abrège un peu, elles retrouvent leurs chéris dans des larmes, des cris, des baisers d'amour langoureux et du "voulez vous m'épouser?" à " han tu m'as trop manqué mon grand chéri que j'aime trop de tout mon coeur d'amour" en veux tu en voilà.


Pendant ce temps, les choses vont moins bien du côté de Mike. Bon ce qu'il ne sait pas, c'est que des tas de gens tentent de le localiser avec des moyens super modernes que je suis bien incapable de décrire. C'est préférable, parce que vu l'état de l'autre garroté, vaut mieux qu'ils se grouillent, au QG. Il perd du sang par litres entiers, c'est impressionnant, et en plus il gémit. La maman de Diego commence à faire sa crise d'urticaire géante, les boutons sont maousse et plutôt beurk beurk. Tous ont sacrément froid, mais n'ont pas l'idée de se mettre plus ou moins à l'abri du vent glacial dans l'hélico (qui certes ne vole plus,mais il n'est pas cassé, on peut se mettre dedans). Mike aussi est épuisé, et c'est là qu'il tombe dans les pommes. Que va le monde devenir sans notre scientifique aux commandes, sans son indescriptible intelligence, de son inenarrable sang froid? Il a sauvé des millions de gens et maintenant, il s'est écroulé comme une masse, éreinté par cette journée de ouf! Remarque, on ne le serait à moins, car franchement, vu tout ce qu'il a fait aujourd'hui, personne à part lui-même n'aurait pu l'accomplir. C'est lui leur dieu à tous, le krishna de l'Amérique, le triple vainqueur de la coupe du monde de détection de cataclysmes naturels.

Un bus arrive providentiellement de je ne sais où, et le chauffeur qui écoute france infos (si je veux d'abord) a appris par la cb que des gens étaient en panne 38°NSSENNO. C'est le capitaine John Carter, de l'équipe de base ball locale. Il repère de surcroît le feu, ce qui lui donne une chance supplémentaire de participer au coefficient héroïque des habitants de l'endroit.
Il aide tout le monde à monter à bord. Non, ce n'est pas un psychopathe qui va les enlever et demander une rançon (j'y ai pensé, mais je trouvais quand même que ça allait en faire trop). Il les ramène gentiment vers le bon camp, où se situent leurs familles tout ça, pile poil, il ne se trompe pas le gars. En plus, il est top compétent, ce qui est étonnant, mais bon c'est vrai quand même, il a appelé le QG central pour signaler qu'il avait retrouvé les disparus et qu'il les ramenait à bon port.
Pamela est donc prévenue et pleure de soulagement. Quand elle voit son Mikounet arriver sur une civière, elle se cache la bouche avec sa main en sanglotant un peu niaisement (mais bon on lui pardonne, car nous savons qu'il n'est pas mort et qu'il n'a rien de grave, mais elle non). Limite elle le ranime en le bécotant comme une foldingue. Lui pousse des soupirs de satisfaction et finit par se réveiller de sa léthargie.

Plan sur les différents protagonistes de l'histoire, enlaçés chacun avec qui il se doit, regardant vers le ciel, alors que le soleil se lève. Ils ont toutes leurs vies à reconstruire, mais ils vont pouvoir commander de nouveaux meubles chez ikéa et tout, ce qui finalement est moins pire que ce qu'ils auraient pensé.Ils espèrent des jours meilleurs, et surtout, chantent une chanson lalalala j'irai à New York avec toi lalala.

vendredi, décembre 10, 2004

Ouverture

Voici donc un blog spécial pour les gens qui aiment les scénarios farfelus (en cours de création merci)