mardi, mai 24, 2005

the end (complete)

Quel suspense les gens!
C'est incroyable, intenable voire même insoutenable! Et en plus j'écris plus vite que mon ombre. Bon, ce qui me semble être mon défaut principal, c'est que je prévois rien avant de commencer un épisode, que tout me vient progressivement en fonction de mon imagination. Du coup, cela peut sembler confus parfois. Je m'en excuse profondément envers Steven Spielberg, ou alors Clint Eastwood, qui doivent sûrement faire traduire mes conneries en angliche afin de les comprendre. Je vais bientôt deviendre célèbre ouéééé.
Bon je me calme tout de suite et je réchéflis briévement à la suite et à la fin de cette fabuleuse histoire de frepions (BZZ).

On sait tous (car on suit tous) que la ville de Regensburg est en train d'être évacuée manu militari (j'avais envie de dire ça, parce que ce sont les militaires qui font le boulot).
Dieter et Birgit sont enfin réunis, avant la fin, parce que sinon ils auraient fait une crise et je n'aurais pas pu terminer ce scénario tranquillement. Kaspar le vilain vilain est enfermé dans un ouatère de chantier, une de ces cabines mobiles où cela ne sent jamais très bon, où des milliards de bactéries envahissent les parois plus vite que dans l'émission des deux folles sur la 6. Ulrich et quelques camarades sont toujours au pub. Oulà là, qu'est ce qu'il va bien pouvoir se passer, c'est affreux, les bébés frepions arrivent.
Finalement, la ville est évacuée plutôt rapidement, les gens ayant interdiction de prendre leurs véhicules personnels, ce qui arrangeait plutôt les pouvoirs publics. Tout le monde dans des bus, et hop, direction la campagne, où les bestioles semblent moins agressives. Il faut savoir aussi que dans les cas d'extrême urgence, les trains ne fonctionnent jamais, ou alors on n'en entend pas parler. Là c'est le cas, parce que je ne veux pas trop m'éloigner des scénarios standards (je débute uhuhuhuh), et ensuite parce que les gens qui s'occupent des liaisons à la gare se sont carapatés. Cela exposerait les gens à des difficultés supplémentaires, voire à des accidents mortels, et on estime qu'ils sont suffisamment en danger comme ça avec des millions de frepions qui arrivent en bzzbzzant. Ils ne se cachent pas, eux, ils n'ont pas honte de ce qu'ils sont. Surtout avec leur dard grand comme un index, brr, ça file des frissons.
Alors que tout semble rentrer dans l'ordre -après tout, nous sommes à Regensburg-, que les gens sont suffisamment disciplinés pour se soumettre aux exigences des autorités, les problèmes s'estompent un à un.
Rassurez vous, il va y en avoir un énorme qui va arriver, et personne ne s'en doute.
Alors que les derniers passagers s'apprêtent à monter à bord, Birgit montre des signes de nervosité. Meuh nan, elle ne va pas se transformer en frepion géant, quoique cela aurait pu avoir son charme. Elle se souvient qu'elle a un frère, la bougresse, et qu'elle n'a pas de nouvelles de lui. Elle est très inquiète. Ce sentiment pas bonnard atteint Dieter tout droit dans son coeur à lui qu'il est tendre (comme le camembert coeur de lion vous voyez?). Mais ils n'ont pas le temps de tergiverser, le dernier bus va partir, et après, ils seront bien embêtés pour fuir la ville, sans bus de l'armée (Dieter a pourtant un beau 4x4 porsche, dernier modèle, baisodrome intégré).
C'est là que Dieter prend une décision, celle qui va changer le cours de l'histoire.
Il demande au chauffeur de partir sans eux, tant pis, ils rejoindront tout le monde après, quand ils auront fini par avoir des nouvelles d'Ulrich (qui s'est planqué dans les chiottes en ricanant pour éviter l'évacuation, quel grand con celui là alors!). Birgit en est toute émue. Surtout qu'à ce moment là, Dieter se souvient avoir enfermé Kaspar dans un lieu peu recommandable, et même si la l'endroit sied parfaitement au bonhomme, quand même, soyons humains, allons le délivrer.

Les fous, ils laissent les bus partir, et eux restent prisonniers de la ville pleine de bébêtes pas trop affectueuses qui arrivent. L'avantage c'est que:
1- Ils ont à leur disposition le 4*4 de Dieter, au cas où ils aient envie de se laisser aller à quelques tentatives d'accouplement.
2- Ils peuvent rester ensemble. Ce qui est toujours dangereux en période de crise quand on ne se connait pas trop bien. Mais ça, c'est leur problème.

D'abord ils se doivent de libérer Kaspar, qui hume présentemment l'urine fermentée. Dieter a prévu des cordes, parce qu'il est trop balèze de sa race et qu'il pense toujours à tout. Allez, je vous le dis maintenant, Kaspar va quelque peu retourner sa veste et sauver Dieter d'une mort certaine. Vous saurez comment en lisant la suite de cette histoire. Faut avoir du courage des fois hein. Donc Dieter libère Kaspar et le trio se dirige vers le pub tenu par le frère de Birgit, Ulrich. Ce grand couillon a donc refusé de quitter son établissement, ce qui est très con. Il est accompagné de quelques camarades, dont Christian, le véto, qui au lieu d'évacuer sa face, a préféré prendre les consignes de sécurité à la légère.
Flanqués de Kaspar (derrick staïle), le couple arrive au pub. Ils cognent de toutes leurs forces sur la porte, mais cherchent à éviter à tout prix de casser la vitre. Déjà se font entendre des bzz stridents et retentissants, ils flippent comme pas permis, et Birgit ne se gêne pas pour serrer l'avant-bras ultra musclé de son ami. Au bout de cinq minutes, on finit par leur ouvrir. Birgit se jette en pleurant dans les bras de son frère puis ensuite le gifle bruyamment devant ses copains (ça fait très cliché). Ptêtre que tous vont réussir à mettre en place une stratégie efficace afin de survivre à l'attaque inévitable des frepions invincibles (à ce qu'on croit héhéhé).

Oh oh
Bzz Bzz Bzz Bzz
ça sent le piqué imminent les amis!
Ouh ouh qu'on a peur, qu'on tremble, qu'on se serre les uns contre les autres.
Mais mais mais
Vilaines bêtes!
han la vache, mais elles sont énormes!
argh
aaaaaaaaaargh!
AU SECOURS BOURDEL DI MERDE
Mais les secours sont partis, bande d'abrutis!
Maintenant il est trop tard pour se barrer dans la campagne, trop tard pour se cacher derrière un troupeau de vaches. FALLAIT RECHEFLIR AVANT.
Bon.
Je pense sincèrement que les vilaines bestioles vont parvenir à rentrer dans ce pub (merci Dieter pour cette réflexion sensée, pour une fois). Les bêtes sentent la chair fraîche et s'acharnent sur la porte comme autant de petits menuisiers. Birgit est livide. Que peut-on faire? On ne peut plus fuir maintenant, il faut trouver une solution!
Allons tous nous réfugier dans les twalettes, et attendons que les bêtes soient parties, suggère quelqu'un (ils sont 8 dans la pièce: Dieter, Birgit, Kaspar, Ulrich, Christian, un couple Leo et Nathalia et Renata, la grosse bibliothécaire qui a mauvaise haleine). Mais la porte des toilettes est également en bois, et c'est évident que les petites (sic) bêtes vont réussir à la forcer. Elles sont des milliards, et sans nul doute indestructibles. Pfiout, ils sont vraiment dans la merde hein. Ulrich soudain a une illumination (digne d' une émission de bricolage pour enfants): et si on tapissait la porte des wc avec du papier alu? En plusieurs couches?
Mouhahahah (réflexion perso)
Bonne idée (réplique de Dieter) au point où on en est, on peut aussi blinder la porte comme aurait fait l'agence tous risques?
Yaiss.
Ils s'enferment (à clé) dans les wc. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'une compagnie de dératisation a passé de l'insecticide dans toute la ville pour éradiquer les vilaines bêtes. Par avion. Ben oui, ce n'est pas parce que les secours sont loin qu'ils ne branlent rien. Sauf qu'ils auraient pu préviendre Dieter quand même. Mais son téléphone ne capte pas derrière le papier d'alu (uhuhuhu), que le groupe s'est empressé d'étaler sur la porte.
Les bêtes ont réussi. Elles sont entrées. Vous avez remarqué comment Dieter réussi à trouver la solution in extremis à chaque fois? Balèze le gars.
Ils flippent dans les toilettes. Et puis ça sent pas super non plus. Christian, arrête de péter voyons. Kaspar s'est isolé dans un coin (pour autant que cela soit possible). Il réfléchit. Il sait bien que les bestioles franchiront sans nul doute le papier alu, et que tous sont condamnés. Bouhouhou. Il fait son mea culpa, c'est tellement crédible que tous versent de chaudes larmes, ils savent qu'ils vont mourur.
Ce qu'ils ignorent, c'est que l'insecticide passé dans la ville a plus ou moins fonctionné. Certes, les bêtes ne sont pas mortes, mais leurs piqûres sont devenues quasi inoffensives. Faut dire que c'est trop marrant de les voir se croire être en danger mortel alors que finalement, non.
Là j'en ai aussi un peu marre de cette histoire interminable, alors j'abrège.
Voici la fin
- Ils s'endorment tous dans les cabinets
- Quelqu'un de la police vient les délivrer
- Une vilaine bête s'était planquée dans le percolateur, et réussit à piquer Dieter, Christian et Kaspar.
- Bouhouhouh, Christian meurt sur le coup.
- Kaspar avait l'antidote depuis le début et l'offre à Dieter. Trop coule.
- Birgit embrasse Dieter goulument à bouche que veux tu sur la bouche. Plus tard, ils seront tous nus dans la voiture.

Ouf, tout se termine dans l'amour, ouf ouf ouf!

Tout vient à point pour qui sait attendre.

dimanche, mai 15, 2005

ready?

Comme je suis persuadée que tout le monde attend impatiemment la suite de cette histoire allemande formidable, je prends mon courage à deux pieds et je saute dans la mare sans trop perdre de temps. Aujourd'hui je vais même écrire un long chapitre, et ce sera l'avant-dernier de l'histoire, parce que quand même, ça fait un trop long moment que ça dure cette affaire.
J'en étais où déjà?
uhuhuhu
Mesdames, je sais bien que vous êtes toutes amoureuses de Dieter, le bellâtre (mais il n'est pas superficiel, non non non, c'est un homme qui a bien des qualités mais fort peu de défauts, et oui c'est rare), mais je crains que son coeur soit pris pour le moment. Et puis quand on doit résoudre le mystère des insectes tueurs, on n'a pas trop le temps de follâtrer non plus.

Revenons momentanément au bar d'Ulrich. Souvenez vous de l'ambiance qui y règne, des rires gras dans tous les coins, des gars qui se la jouent, enfin tout parait a priori normal dans ce lieu de perversion plein d'alcool et de bonzommes qui parlent de choses grivoises pas du tout élégamment. Sauf qu'il y a un léger problème technique, et que personne ne s'en doute (sauf nous, c'est tout l'intérêt de la chose), les petits bébés frepions - qui sont sur le point d'éclore trois pâtés de maisons plus loin- vont bientôt arriver et perturber cette ambiance tranquille paisible et quelque peu mâle. Pour que vous visualisiez bien le lieu tel que je l'imagine, je vous le décris. Ben ui, que maintenant, mais que voulez vous, chaque chose en son temps, ou bien alors qui vient à point pour qui sait attendre. Alors imaginez une rue passante, un petit pub dont la devanture est allez...verte. Au dessus de votre tête, vous pouvez voir l'enseigne. C'est écrit en lettres d'or "Golden". Vous poussez la porte, qui n'est pas poussièreuse, parce que Ulrich est quelque peu maniaque et l'astique tous les jours. Là se présente un pub tout à fait charmant. En face, un bar en chêne (ne regardez pas trop Ulrich, il se la pète là avec sa marinière), devant lequel se situent quelques grands tabourets forts jolis, qui comportent des petites fioritures témoignant d'un travail manuel fort soigné. Derrière le bar, des trucs à bière là, dont je ne connais pas le nom pour de vrai. Et apposées au mur, pas moins de trois étagères blindées de bouteilles d'alcool en tous genres (l'abus est mauvais pour la santé). Oh, il y a un percolateur aussi. Fatal, celui-là, sans vouloir gâcher le suspense. La salle est plutôt grande, avec une dizaine de tables rectangulaires autour desquelles sont disposées des chaises ikéa vernies par Ulrich lui-même. Le sol, c'est du parquet. Ben oui, j'avais envie de mettre du parquet là dedans. Partout sur les murs, on peut voir des photos de footballeurs allemands encadrées. N'oublions pas que les allemands savent jouer au foot (enfin, je crois). Au fond, près du bar, il y a un petit couloir qui mène aux toilettes. Non je ne décrirai pas les toilettes, c'est bon hein, tout le monde sait à quoi ça ressemble. Et puis c'est bien de laisser sa part de rêve au lecteur uhuhuhu.
Voilà pour le décor. Il est 18.30, le bar est bondé, ça sent un peu le houblon (non, beaucoup), le lieu est très bruyant.
Laissons là ces braillards pour revenir un peu à Dieter, depuis tout ce temps, on ce demande ce qu'il fabrique. Figurez vous qu'il en avait marre de sentir le fauve, et qu'il a couru chez lui se doucher, mettre trois mille tonnes de mennen pour nous les hommes, un paquet de gel ultra fixant. Ensuite, je crois bien qu'il sort de sa penderie toutes ces fringues afin de les essayer une à une, finit par trouver un futal correct et un polo qui va avec. OUf hein. Argh, mince, le voilà qui se regarde dans le miroir. Oups, un gros boutus là sur le front. Aïe aïe aïe. Un petit coup de stick (il sait prendre soin de son corps et dispose de toute une panoplie de soins pour le visage)(et le corps aussi). Il allume la radio. Ne me demandez pas pourquoi, il avait envie d'écouter les nouvelles. Là il n'apprend que ce qu'il ne sait déjà.
Il sort de son appartement (un duplex) et se dirige, le sourire aux lèvres, vers le lieu d'habitation de sa dulcinée. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il ne va pas sourire longtemps. Alors qu'il marche tranquillement dans la rue, l'air un peu benêt, la tête dans les nuages, il croise un homme qui ressemble fort à Derrick. Hum hum se dit-il, j'ai déjà vu cet individu quelque part (sic). Il continue benoîtement son chemin.

Alors que cet homme rêveur songe à sa nuit d'amour (ben oui, il est humain), il aperçoit au loin un rassemblement d'individus. Oulà, la panique, on dirait. Dieter semble percuter enfin et sortir de son monde de luxure potentielle. Il accourt donc, et là constate qu'au milieu du trottoir gît un gros chien, tout boursouflé de partout, tout mort. Beurk. N'appelez pas la SPA hein, ce n'est pas de ma faute non plus. Ce sont les frepions, crie alors notre héros en se tapant le front (ça aurait mis KO n'importe qui). Tout le monde ignorant ce que peuvent être ces bestioles, les gens se dispersent en haussant les épaules (sont un peu cons). Ils pensaient que c'était la mixomatose, ou la rage, du coup il sont rassurés (les cons!). Dieter appelle immédiatement le cabinet vétérinaire. Personne. Christian est au bar, le couillon. Du coup, il réussit à joindre la morgue, et des gens en combinaisons jaunes viennent enlever le chien du trottoir. Pour l'examiner. Dieter vient avec eux, il a oublié Birgit (ouh ouh le gros pas galant haaaaaaaaaaan).
En autopsiant le iench, les experts se rendent compte que l'espèce piqueuse a muté.
Faudrait avant tout lancer l'alerte générale, je crois là, non?
Avant que tout le monde se fasse piquer, faut peut-être évacuer légèrement les lieux?
Hein que ça serait une bonne idée ça hein, avant de terminer en grosses boursouflures rougies et informes. M'enfin, chacun son choix aussi (tudutudutu).

Ils décident donc d'évacuer la ville. Comme si les frepions étaient suffisamment débiles pour se cantonner aux strictes frontières de la ville. Ben oui, ils sont comme ça, et on n'y peut rien changer. Là une annonce radiotélévisée est passée, on appelle les services de l'armée (ouh des grands soldats plein de galons vont débarquer ouh ouh ouh).

Qu'ils se dépêchent, parce que les bébés frepions ont éclos, et ils font BZZ BZZ très très fort en direction du centre de Regensburg. Vu que ce ne sont que des bébés, ils ne vont pas encore très vite.

Dieter, qui aime faire son commandeur, dirige les opérations d'évacuation. Pourquoi lui et pas le maire, par exemple? J'en sais rien, c'est lui le héros et puis c'est tout. Un policier lui apporte un dossier, pour le cliché. Sauf que dans ce dossier, il y a le portrait de Kaspar, le vilain laborantin. Oh! s'exclame t'il. Mais c'est le Derrick que j'ai croisé tout à l'heure. Han la vache, je suis donc si crétin, tant de monde risque sa vie et moi je ne pense qu'à mon rendez vous galant? Il se frappe le front encore une fois. Il prévient donc le maire de cette désagréable découverte, tout en ayant carrément honte de son omission.
Il décide quand même de prévenir Birgit qu'il ne pourra la rejoindre pour le dîner, et celle-ci a l'air fort contrariée. Oui, parce que c'est une trouillée de la laïfe, elle supplie Dieter de courir la chercher immédiatement, elle a trop peur sans lui (encore un cliché). Il acquiesce en ronchonnant. Alors qu'il vole au secours de sa belle, il tamponne quelqu'un. C'est qui, à votre avis? Ben oui, Kaspar. Il le regarde en rugissant bruyamment, et soudain muni d'une force herculéenne, le saisit par le colbac et le traine sur le trottoir avec l'intention de le livrer à la police. Mais cette fois, il n'oublie pas Birgit, et enferme tant bien que mal le mécréant dans un cabinet mobile (de chantier). Comme il est un peu macgyver sur les bords, il trouve le moyen de verrouiller la chose, et court rejoindre Birgit.
Celle ci l'attendait avec impatience, et transie d'inquiétude, sert dans ses bras le beau Dieter tout en lui lâchant un bisou dans le cou. Fort surpris, Dieter regarde la jeune femme dans le yeux pendant au moins 30 secondes (c'est son record), et ils repartent main dans la main en direction du centre ville. Ils se dépêchent un peu, ce qui est moyen glamour.

Rassurez vous, certaines personnes vont refuser l'évacuation, d'autres vont rester coincées, ce qui fera du boulot pour les frepions.

vendredi, mai 13, 2005

La dramatique s'installe

Y'a quelqu'un qui suit mon histoire? C'est pire qu'un épisode de derrick, hein?
Oui, je sais parfois être sadique, mais il faut absolument que je termine cette histoire, crébindiou.

Alors que Birgit se remet doucement du choc nerveux que lui a fait l'annonce de la mort de sa copine, Dieter, qui ne perd pas le Nord, commence à en avoir plus qu'assez de ces piqûres d'insectes que personne n'en a jamais vu. En effet, c'est vraiment étrange que personne ne se pose la question: d'où viennent ces bestioles? Pourtant basique, n'est-il pas?
Du coup, il décide d'aller à la bibliothèque se renseigner sur les différentes races d'insectes dangereux, et comment les contrer. Parce qu'autant vous dire, ils sont hyper mal barrés, car c'est bien parti pour que ça se termine en carnage et en festin de mouches.
A la bibliothèque, il croise Renata, toujours de bleu marine vêtue. Cette bonne femme, quoique ménopausée, est d'une humeur de dogue (allemand) qui ferait bien croire qu'elle pourrait avoir ses ragnoutes tous les jours du mois. Elle n'est absolument pas séduisante, et d'ailleurs ce matin a oublié de se laver les cheveux, sa crinière grasse et pelliculeuse n'étant en rien un critère glamour. Cette femme enregistre tous les épisodes de derrick. Si elle travaille à la bibliothèque, c'est pour faire genre, car elle ne détient pas l'once d'un microgramme de culture.
Bref
Dieter arrive et elle se jette sur lui comme une hyène affamée sur une carcasse d'antilope. Elle lui fait des yeux de biche, mais Dieter l'esquive élégamment (il a toutes les qualités, ne l'oublions pas). Elle lui apporte tous les bouquins qu'il désire, l'aide à faire sa recherche sur l'ordi (elle a justement eu une formation la semaine dernière, ça tombe bien). Alors que notre trop séduisant pompier se renseigne consciencieusement, la bibliothécaire le mate de son oeil lubrico-malsaino-affreux. Lui n'a pas peur car il est baraqué comme un lutteur gréco-romain. Il trouve des renseignements fort intéressants, et comme il est trop fort et trop intelligent, il remarque une pub pour un labo. ça lui semble louche louche louche.

Pendant ce temps, la grande éclosion approche.
Ils feraient mieux de fuir, tous autant qu'ils sont.

Ils attendent sans doute que leur héros lance l'alerte, ce qu'il ne va pas manquer de faire, le bougre. Finalement, Dieter décide qu'il en sait assez. Ce que son honneur ne saurait faire part, c'est qu'il en a marre de se faire mater par ce laideron. Dieter prend son téléphone portable ultra moderne, et le manipule tout en marchant, ce qui lui confère une grâce irrésistible. Huuum. Mais qui va-t'il appeler? Non non, pas Birgit, bande d'entremetteurs. Il appelle Friedrich (vous pouvez vous moquer de son prénom et l'appeler Friedpauvre, il s'en fout, il ne comprendra pas le jeu de mot pas subtil, il ne parle qu'allemand, je le précise). Donc Friedrich est spécialiste en biologie aussi, et notamment traque tous les vilains labos pas honnêtes. Justement, quand Dieter lui parle de la Neuschwanstein corporèchionne, Friedrich fait tilt (non, il ne bipe pas pour de vrai). Il lui annonce que le labo a officiellement fermé ses portes, mais que les spécialistes qui y officiaient se sont répartis all over the world. Et surtout, on n'a pas retrouvé la trace du plus vil d'entre eux, Kaspar Scheisse. Sacré retors, il cultive toujours sa ressemblance avec Derrick, ce qui devrait le rendre facilement repérable.
Dieter remercie chaleureusement son ami pour l'information et décide de la communiquer directement à Gustav, qui se veut le centralisateur de toutes les infos. Le maire lui apprend donc que ce qu'il vient de découvrir rejoint ce que les experts de la police ont découvert dans le manoir. Vraiment, ça lui en fout un coup au moral, à notre ami Dieter (oui, c'est un garçon très sensible): pourquoi donc toutes les vilénies du monde viennent en ce WE ensoleillé sur cette belle ville de Regensburg. C'est vrai quoi, ils ne sont pas pire que d'autres là dedans, alors pourquoi hein, pourquoi eux? C'est vendredi 13, voilà pourquoi.



Pendant ce temps, le bar d'Ulrich (le frère de la belle Birgit) est bondé et ça ricane dans tous les coins. C'est un bar huppé (le Golden), et pour le moment Ulrich discute avec ses amis auxquels il vient de servir une bonne rasade de bière (cliché numéro 1). Il lance des vannes bien lourdes et les autres s'esclaffent bruyamment entre deux rots gutturaux (cliché numéro 2). Personne ne regarde la télé, donc personne n'apprend ce qui se passe dans la ville. Forcément, ce n'est pas l'heure du match (cliché numéro 3). Ils feraient mieux de se renseigner, parce que les vilaines bébêtes ne vont pas les épargner (elles adoreront les relents d'alcool, à n'en pas douter). C'est à ce moment précis que rentre dans le bar Christian, le meilleur ami d'Ulrich, son compagnon de soirée, qu'est ce qu'ils peuvent bien draguer tous les deux en boite (à la façon relou). Pauvre Christian, il ne lui reste plus beaucoup à vivre, et il ne le sait pas. Bientôt tous vont être obligés de se cloîtrer dans le bar, car ils vont vite s'aperçevoir que la vie ne se résume pas à bière+ rigolade.
Dieter rejoint finalement sa caserne, afin de tenir aux courants ses collègues. Ceux-ci n'ont pas encore complétement assimilé le personnage, du coup, ils se moquent un peu de lui. Dieter n'apprécie pas du tout la tournure que prennent les évènements et se demande comment on peut rigoler à un moment si critique. Il se met alors dans une fureur noire, et je peux vous dire que les collègues arrêtent vite faire de ricaner nouillement, parce que quand Dieter se fâche, il fait très peur, si peur qu'on a limite envie de s'enfermer dans la cave toute noire même si on craint le noir. Après ce bref épisode qui ne reflète pas du tout le personnage d'ordinaire si calme, il téléphone à Birgit afin de se faire confirmer le dîner de ce soir. Insectes géants ou pas, il n'y a pas de raison de se refuser ce plaisir.

Dans le prochain épisode, les personnages vont enfin apprendre de quoi il en retourne vraiment (les insectes). Quant à nous, on va savoir comment l'alerte générale va être donnée, comment Dieter réussit à placer ses pions dans la conquête de Birgit (un peu de romantisme), comment Dieter va accidentellement tomber sur Kaspar, qui va finir enfermé dans des WC publiques malodorantes. Quand on ressemble à Derrick, on finit toujours par le regretter.

lundi, janvier 24, 2005

Et après?

Pardon les gens du retard pris par l'histoire, mais j'ai eu quelques petits problèmes techniques on va dire, et aussi une crise de flemme monumentale.
Maintenant vous allez connaître la suite (tant pis pour vous).

C'est la panique panique panique à Regensburg.
De vilaines bêtes non identifiées encore ont dans leur petit ventre rebondi un vilain poison, qui remonte dans le dard quand elles piquent. Ces bestioles sont à ce jour invincibles, elles peuvent piquer tant de fois qu'elles veulent. Pour l'instant, elles sont cachées dans la forêt qui borde la ville, et forniquent copulent avec grand plaisir (enfin, la dame fait semblant, mais c'est un détail sur lequel il ne vaut mieux pas s'attarder, sous peine de fâcher monsieur). D'ici peu, derrière le troisième rocher en partant de la droite, au fond de la clairière, ça va pulluler. De minuscules petits frelons scorpions (frepions ou scorlon, c'est selon) émergent de leur petit oeuf. Personne ne sait où ils sont cachés. Han l'angoisse, s'ils savaient dites donc.

Pendant ce temps, Dieter notre héros fait son petit jogging matinal. Vu qu'il s'agit d'un être aux pectoraux surdéveloppés, au physique avantageux, et à une allure noble, il est courageux et ne craint pas les piqûres des bêtes.
Alors qu'il en est à son 18ème tour de parc, il trébuche et tombe. Oh, ne croyez pas qu'il se soit blessé, hein. Mais bon, ça casse un peu la réputation de se retrouver le pif dans la boue. Comme on dit: ça ne le fait pas. C'est alors qu'arrive Birgit, qui est aussi une jeune fille sportive aimant courir allégremment dans la nature tout en écoutant les petits oiseaux et en matant les hommes jeunes, beaux, et séduisants. Elle voit Dieter tomber, pouffe un bon coup sous cape, et s'approche du bellâtre en lui demandant: "hé ça va? vous ne vous êtes pas fait mal?" Lui est furieux parce qu'il a piètre allure fagoté de la sorte. Néanmoins, il simule une cheville claudiquante pour poursuivre la conversation avec la jeune femme (hé! on a dit pas un roman harlequin là non plus hein!).
Les deux jeunes gens (ce que ça fait ringard de dire ça!) se dirigent vers le parking. Dieter parle en allemand pour dire qu'il a mal à la cheville et en profite pour inviter Birgit au café pour boire un chocolat chaud. Ce qu'elle ne refuse pas car elle le trouve diablement sexy malgré sa face couverte de boue, ce qui est assez douteux quand même.
Il passe chez lui se changer et donne rendez vous à Birgit au SchlafenSeeKoffee. Elle est toute guillerette et appelle ses copines pour lui raconter sa life. Or, une de ses copines préférées ne répond pas. Hum, c'est fort ennuyeux se dit-elle. Vu qu'elle passe dans le quartier, elle va sonner à sa porte. Personne ne répond. Bizarre. Nous pouvons voir grâce à l'oeil de la caméra que Sabine a été piquée par un vilain insecte. Argh. Birgit appelle les pompiers (parce qu'elle est inquiète) et ceux ci rappliquent illico presto. Et comme par hasard, qui c'est qui c'est quiqui est là? DIETER the fabulous sapeur pompier en tenue (il a eu le temps, trop trop balèze). Là, elle craque. Sa copine est décédée, faut qu'elle trouve une épaule pour pleurer là, tout de suite. Elle ne se gêne pas et sanglotte sur le bel uniforme. Dieter en profite pour l'inviter à dîner (il ne perd pas le nord).

Quittons un instant nos deux tourtereaux et revenons à la morgue. Je sais que cela ne vous enchante guère mais bon, quand il faut, il faut. Là c'est un vrai carnage. C'est horrible. Je crois bien que quelques bébés frepions sont passés par là. Tout le monde a été piqué partout partout. Ils ont des cloques toutes rouges, des furoncles géants et tutti quanti. C'est super grave quand même. Même Christian y est passé. Un médecin qui revient de vacances, Michael, arrive au boulot et voit tout le monde couché. Ils sont tous morts, il est pris de panique et appelle les pompiers. Ceux-ci sont débordés. Là il est temps d'intervenir pour de bon, et de soulager le stress des habitants. Tout le monde a peur, maintenant, c'est malin franchement.
Michael procède à l'analyse sanguine des piqués.
Les résultats sont alarmants. Il s'agit donc d'un insecte transgénique (on le savait déjà, mais pas eux) dont le venin est mortel. Il suffit de deux microns pour clamser en live. C'est effrayant. Sans compter que les choses peuvent se reproduire. Ah l'angoisse qui soudain surgit! Oui parce que quand même, ils sont obligés de faire des recherches sur google par exemple, ou bien de surfer sur des sites, visionner des images, enfin vous voyez le topo. Là quand même, ils ne sont pas si crétins, tout lisses soient-ils, ils trouvent le site du vilain labo pharmaceutique. Hum hum, s'interrogent-ils, c'est quand même étrange, très étrange cette histoire. Nous ferions mieux d'aller voir ce qui se passe dans le vieux manoir.

Ils envoient la police (municipale), le FBI, Derrick et des experts scientifiques dans la vieille habitation.
Ils ne vont pas être déçus dites donc.
En fait, ils vont trouver toutes les fioles, les cages, les aquariums. Les produits sont périmés ou quoi? M'enfin, l'odeur est intenable dans ste baraque! Ils finissent par s'aperçevoir que Kaspar, le transgéno-généticien est étendu de tout son long sur le sol. Non, ils ne dort pas. Je crois bien qu'il a trouvé la grande faucheuse sur son passage. Personne n'ira le pleurer en même temps...

Dans le prochain épisode nous apprendrons comment Dieter et Birgit feront plus ample connaissance, comment les experts trouveront des traces du labo pas beau et surtout comment les vilaines bestioles vont finir par devenir très très agressives.