tag:blogger.com,1999:blog-95505262024-03-13T05:00:32.326+01:00Blog et scénariosalixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.comBlogger15125tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1159713725121436522007-07-11T22:07:00.000+02:002007-07-11T22:07:12.540+02:00Lassie a disparu<div style="text-align: justify;">Faut savoir être patient(e)(s) des fois les gens, et à la lecture de ce blog, je peux vous dire qu'il en faut de la patience, parce que déjà c'est du grand naouak, et en plus, le postage est extrêmement irrégulier, et oui, la constance ne me caractérise pas vraiment. Et en plus, il faut dire ce qu'il est, les nains que j'ai conçus me prennent beaucoup de temps, et oui, ça vous surprend pas peut-être et ça ressemble certainement à une excuse bidon, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit de la réalité qu'est vraie, plus que vraie même, vraiIssime (j'invente des mots si je veux, je suis chez moi ici, ça va bien hein).<br />Bref, avec tout ça, j'en étais où moi déjà?<br />Ah oui.<br />Ayé, le vaisseau spatial a décollé, ils sont tous partis, remplis d'allégresse tous autant qu'ils sont. Tout ce que je peux dire c'est que ça ne va pas durer, et oui, le bonheur n'est pas éternel, faut toujours qu'il y ai une merdasse dégoulasse qui vienne encrasser le joli petit pré fleuri.<br /><br />Marc est fourré aux toilettes depuis qu'ils sont partis. Alors je ne sais pas si vous avez lu le blog de la femme qui est récemment partie dans l'espace, mais en tout cas moi oui, et j'ai appris que les liquides avaient des propriétés bizarres dès qu'on s'envolait un peu trop loin du plancher des vaches (meuh). Ben là, ils sont obligés d'adopter des techniques étranges pour réussir à pisser en paix, ce qui n'est pas une sinécure, car ça forme des sortes de petits galets flottants (je ne suis pas là pour être glamour non plus, n'exagèrons rien). Alors quand vient le moment de la grosse commission, c'est un peu la grosse katastrophe, si vous voyez ce que je veux dire. Non? Vous voulez des détails? Je ne suis pas une grosse crados, ce blog n'est pas un repaire de discus scatos, ça va bien hein, faites travailler votre imagination juste deux minutes et ensuite visualisez ce qu'un gros caca (le votre ou celui de Bruce Willis, c'est kifkif) peut faire lorsqu'on quitte l'attraction terrestre. Vous y êtes? Merci bien, j'ai horreur de rentrer dans ce genre de détails.<br />Bref, je disais donc.<br />Il faut quand même quelqu'un aux commandes. Ben vi, le pilote automatique est bien gentil, mais ça ne met aucune ambiance, il faut dire ce qu'il est. C'est pratique comme tout, mais les machines ont leur petit côté pervers dont il faut se méfier. Des fois, il leur prend l'envie de buguer leur mère, et ça porte toujours à conséquence, les bugages intempestifs qui nous pourrissent la vie. Et même dans l'espace, ce genre de binz arrive, et c'est d'autant plus fâcheux quand on se retrouve à plusieurs milliers de kilomètres de la terre ferme, du bocage normand voire des plages idylliques des Seychelles (je me disais bien que je réussirai à mettre les Seychelles quelque part).<br />Je m'égare.<br />Donc Marc est aux toilettes, il y fait ce qu'il veut, mais en tout cas, c'est bien qu'il y soit planqué un peu, qu'il ne voit pas ce qui se trame à l'extérieur de cette pièce tranquille. Déjà grâce à une pause d'environ un an, il a pu éviter de vivre l'élection du plus petit séprident de la France, alors bon, il n'est plus à un évenement près non plus. Pendant ce temps, Jean-Christian est aux commandes, il le vit plutôt sur le mode de la déconnade, que vazy je fais semblant de tripoter quatre vingt quatre manettes en même temps, pour faire genre, mais aussi parce que ça fait trop balèze auprès d'Aline de savoir maîtriser ce genre d'engin, lui qui a déjà raté son permis quatre fois. Aline est d'ailleurs assise à côté de lui, et observe le lointain horizon qui n'existait pas mais pourquoi j'existerai (répondrait-il) avec des jumelles technotroniques (pump up the jam pump it up), afin de détecter une éventuelle présence extra-terrestre. Jean-Christian a beau lui répéter que ce n'est pas à cette distance de la Terre qu'il risque de voir ET, mais elle hausse les épaules. Vous avez déjà essayé de hausser les épaules dans une combinaison d'astronaute super perfectionnée? Non? Alors ça va bien de ricaner hein.<br />Plus loin, vers le moteur, ou du moins la chose extra moderne qui permet à ce vaisseau de se propulser à la vitesse inouïe de 87 mille milliards de kilomètres minute, Arthur use du tournevis. C'est pratique un tournevis pour réparer des trucs, des fils qui traînent. Le tout avec un boîtier magnétique comme dans ocean's 11. Il a enlevé son tisheurt parce qu'il fait toujours incroyablement chaud près des moteurs, même les moteurs à fusion thermo-plastique à l'essence de colza (pas beaucoup de colza sur la route, néanmoins, c'est pour ça que le moteur à fusion thermo-plastique prend le relais). Il chantonne des chansons de blues avec un regard triste, ce qui est un peu inquiétant quand on est dans un vaisseau qui va à environ 84 000 et quelques milliards de kilomètres minute.<br /><br />Tout d'un coup, le cri de Solange retentit:<br /><br />"Lassie! LAAASSIE! On a perdu Lassie chien fidèle!"<br />La pauvre, elle est en pleurs (pas Lassie, puisqu'elle a disparu, Solange par contre, c'est la fontaine). Réunion du comité de crise, à savoir Arthur, Solange et Aline qui a posé ses jumelles du XXXè siècle. Où est passé ce chien? Encore à marquer son territoire dans la réserve? Non. Dans son panier? Non plus. Sous le tableau de bord? Apa. Huuuum, c'est inquiétant. Marc sort enfin des twalettes, livide, mais néanmoins fermement décidé à calmer cette agitation qui soudain trouble ces ennuis intestinaux divers. C'est bizarre qu'on ne le trouve nulle part tout de même.<br /><br />Ils décident de se séparer pour commencer les recherches.<br />Ce qu'ils n'auraient pas du faire.<br />Justement, séparer, c'était le but.<br /><br />Au moment où on les voit tous les quatre (Jean-Christian restant aux commandes), on aperçoit, nous, téléspectateurs fins et observateurs, Lassie planquée dans un coin, le regard cruel, les babines retroussées. On dirait même qu'elle ricane, la garce.<br /><br />Mais est-ce vraiment Lassie?<br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com46tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1156685176519274802006-08-27T15:25:00.000+02:002007-07-11T22:07:37.474+02:00décollage<div style="text-align: justify;">Dans la vie faut pas s’en faire, moi je m’en fais pas lalalala.<br />Depuis le temps qu’ils sont collés au sol, comme qui dirait à cause d’une panne d’origine inconnue, incompatible avec le départ du vaisseau. Mais c’est pas grave, on va dire que tout est prêt et que le vaisseau va enfin pouvoir décoller, que c’est pas trop tôt, parce qu’est ce qu’on s’emmerde dans ste base, je ne vous dis que ça.<br />Jean-Christian, déjà pas mal verni par son prénom pourri, sur lequel il fait des complexes depuis tout petit (il faisait semblant de ne pas entendre les appels de sa mère, surtout quand celle-ci lui ordonnait de rentrer alors qu’il jouait avec ses potes : la honte !), bref. Donc je disais, Jean-Christian a terminé sa formation en apesanteur, il est obligé de prendre cocculine contre le mal des transports, lui croit en l’homéopathie figurez-vous, parce que ce mal de cœur, nom de dieu, ce que c’est pénible ! Manquerait plus qu’il s’abstienne de déguster les sachets de bouffe déshydratés et que d’autres se farcissent sa part. Pitié, non hein. C’est pourtant lui qui s’installe en premier dans le vaisseau, qu’il en a poussé des cris suraigus en rentrant à l’intérieur, tellement c’est du lusque là-dedans. Bon la déco, ce n’est pas non plus exagéré kitsch ricain mais pas loin quand même, on sent qu’il y a de la volonté. Il y a plusieurs pièces, ce qui permet une certaine intimité tout de même, parce que devoir changer son slip devant les collègues, c’est no way, si vous voyez ce que je veux dire. C’est qu’il est pudique le JC, faut pas non plus l’obliger à se balader à poil devant des gens qu’il connaît à peine, surtout des femmes, pitié, elles pourraient se moquer de sa petite…. Voyez, ça commence déjà, on en a vu quelques-unes unes rigoler, pff.<br />Les autres protagonistes se pressent également, il reste une heure avant le départ et ils ne sont pas encore harnachés comme il faut. Evidemment Aline s’est chargée comme un baudet, comme si elle partait en vacances sur la croisette. D’ailleurs, Arthur ne se gêne pas pour lui faire remarquer sa bêtise affligeante, ce qui fait immédiatement sortir la blonde de ses gonds. Tout ce tohu-bohu exaspère au plus haut point Marc (plus sérieux tu meurs), qui est terriblement stressé par le départ, vu qu’il n’est absolument pas adepte des sensations fortes.<br />Bref, on discute on discute, et finalement, tout le monde s’installe à sa place. Marc aurait bien été tenté de se planquer au fond du vaisseau, mais il n’ose pas trop montrer qu’il a peur, quand même, ça serait carrément la honte de se cacher alors que c’est lui le chef, bonjour l’exemple, je vous dis pas comme il n’a pas envie de se prendre des vannes dans la goule ad vitam eternam, non merci bien. Il a quand même réussi avec sa diplomatie naturelle, à éviter qu’Aline n’embarque l’intégrale de ses closer. Elle y a consenti, mais uniquement en contrepartie d’une galette au chocolat Bonne Maman PAR JOUR je vous prie, car Marc ne dit pas tout, il a aussi son petit péché mignon, ce qu’il garde bien de révéler face à la terre tout entière (pourtant, quand il sera dans l’espace, il pourra le gueuler tant qu’il veut, personne n’entendra hin hin).<br />Il reste maintenant quinze minutes avant le départ, ils sont tous en combinaisons chatoyantes (faut plaire aussi, il n’y a pas que le fonctionnel et le pratique dans la vie, il y a également l’esthétique, ça compte bourdel). Marc est livide mais il persiste à faire genre.<br />Attention départ les amis<br />5<br />4<br />5 (punaise, un bug, ça commence bien)<br />4<br />3<br />2<br />1<br />aaaaaaaaaaaaaaaaargh (cri de fond de gorge)<br />Zérooooo<br />Décollaaaaage (oulà, c’est un vaisseau mâle on dirait)(bon ça y est, ils sont partis)<br />Marc est à moitié dans les vapes, forcément, il n’a pas pris un bon petit déjeuner, pourtant c’est important le petit-déjeuner, pour bien démarrer la journée (en plus une journée qui commence à deux heures du matin, ça fait un piti peu peur, on ne sait pas à quelle heure on va bien pouvoir se repieuter).<br />Les voilà dans l’espace, et oui ça va vite si je veux, et puis ce n’est pas le décollage le plus important, mais ce qui va bien pouvoir se passer dans le vaisseau une fois qu’ils seront tous bien coincés dedans, à des millions de kilomètres de la terre (je fais star trek si je veux, ou pas, ça dépend).<br /><br />Marc a eu un peu le vertige en regardant par le hublot, mais vu qu’il n’avait vraiment pas envie que les autres se moquent de lui, il a fait genre je maîtrise. Il s’est occupé des manettes, et il a vite découvert que conduire un vaisseau spatial, ce n’est pas comme jouer à tetris, droite droite gauche bas rotation gauche. Après quelques embardées et l’aide et les conseils avisés du grand JC, voilà le super vaisseau de la mort qui bute qui se dirige vers le grand univers plein d’étoiles dedans, que c’est tout noir en fait, avec très peu de lumière, heureusement que le vaisseau produit ce qu’il faut tout seul (grâce à un truc que ça me galère d’expliquer surtout que j’ai peur que cela ne tienne pas debout, enfin on verra plus tard). Bref, ils ont leurs coordonnées, leurs machines compliquées, mais c’est pas ça le plus intéressant, c’est surtout ce qui va bien finir par se passer dans ce vaisseau hollywoodien, qu’on dirait que tout est beau et tout est sauvage, sauf que ça serait trop facile, et que non en fait, il va bientôt y avoir du sang. Et oui, messieurs dames, le monde est ainsi fait : il y a des histoires d’a des histoires d’a des histoires d’amour, et il y a ce qui se termine mal, en général.<br /><br />Lassie a disparu, et oui, déjà.<br />Quelle angoisse, surtout pour Solange, qui s’était vraiment attachée à ce chien, et qui le cherche partout.<br /><br />Tintintinrapraprapraaaaaaaaaaaah</div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1146836225753340372006-05-07T16:34:00.000+02:002007-07-11T22:07:51.230+02:00départ imminent<div style="text-align: justify;">Tin tin tin la suite que vous attendez tous et toutes, depuis le temps hein, on ne peut pas dire que je sois une écrivainte prolifique hic. Je suis bien trop occupée à ricaner devant mes propres bêtises, si ce n'est pas malheureux.<br /><br />Chut maintenant, ça commence (et pas la peine de rigoler maintenant, ça va pas être drôle, je vous aurais préviendus)...<br /><br />Il est cinq heures du matin, tout est encore sombre sur la base. C'est même limite lugubre, enfin si j'y étais, j'aurais peur des ombres qui glissent et des coins tout noirs. Je vous rappelle tout de même que le vaisseau spatial est supposé décoller demain au petit jour, et qu'évidemment ils sont à la bourre grave, qu'il y a plein de mises au point à faire, et que Jean-Christian, qui vient d'arriver de la Jamaïque. Ben ui, il tournait dans un clip de M.Pokora, son look tendance, ringard mais malgré tout branché, en a fait une icône scientifique. Du coup, il paie ses impôts comme il peut, et là, c'était en jouant le mariole dans un clip de mayrde. Bref, il va se faire charrier de toute manière, et c'est tant pis pour lui. Fallait pas vendre son image et renoncer à une part de son intégrité pour toucher du bout du doigt la célébrité (et aussi quelques fesses de poufs qui se dandinaient en maillot de bain et les seins en avant).<br />Remarque, il va subir un choc, vu qu'il va se retrouver direct dans un caisson isotherme (je dis ce que je veux, faut vous habituer) pour se mettre au point niveau apesanteur. Et à vous dire franchement, ça ne va pas être une partie de plaisir. Adieu la chemise hawaïenne, bienvenue la combi intégrale et le casque super lourd. Le pire pour lui, c'est que personne n'est dupe de sa fausse fragilité cardiaque, et il a beau mimer une crise cardiaque imminente, tout le monde rigole et augmente les doses. Bien fait.<br />Pendant ce temps, le jour s'est levé tranquille peinard, comme quoi des fois la nature n'en fait qu'à sa tête. Il est temps pour tous les professionnels de se mettre au boulot, c'est qu'on a pas que ça à faire non plus.<br />Le vaisseau spatial est encore dans son énorme laboratoire, imaginez donc un immense hangar à toit ouvrant vitré, genre le hangar de lusque. Des tas de personnes avec leurs petits outils, leurs petits tournevis, leurs petits marteaux, leurs petites machines éléctroniques s'agitent en permanence autour de l'appareil. Que ça jacasse, que ça clingue, que ça martèle, que ça biiiiipe, que ça bosse dans un rythme d'enfer. En fond sonore, Céline Dion. Et oui, les chefs ont promis qu'ils arrêteraient le massacre dès que tout serait nickel, alors vous comprenez que les ingénieurs se dépêchent, parce que ça commence à devenir insoutenable.<br /><br />Alors que ce petit monde supporte les trémolos de la québécoise, les scientifiques à l'origine de l'organisation de l'expédition s'agitent autour des données astronomiques, ils voient les étoiles, les planètes sur leurs ordinateurs perfectionnés, et à l'aide du téléscope le plus gros du monde, ils s'assurent qu'ils ne se sont pas gourationnés dans leurs données. Figurez vous qu'il ne faut pas se tromper, le moindre retard, ou la moindre erreur de cap pourrait être très grave vous savez, ils pourraient tous mourrur. Parmi eux, Marc, très concentré, est au téléphone, et ça parait important. Personne n'ose lui dire qu'il est engoncé dans sa chemise à carreaux, et que ça le moule le torse. Pas que cela soit désagréable à regarder, mais en fait, ça déconcentre ses collègues féminines, donc forcémment ça perturbe l'organisation du départ. En plus, il a mis des tongs, et ses pieds sont si sexys (cherchez pas pourquoi, c'est comme ça et puis c'est tout). Vu que Jean-Christian, sa référence, sa préférence à lui est en plein remaniement corporel dans son caisson, il est assez énervé. Faut pas le chercher. Quand on se tape tout le boulot au moment crucial, ça n'engage pas à la joie insouciante non plus.<br /><br />Quant à Aline, la fabuleuse cosmonaute, elle fait des grilles de sudokus. Tranquille peinarde, à la cafétéria. Elle croit que personne ne la voit, mais c'est pas vrai. Passionnée qu'elle l'est par ce jeu, elle oublie le principal: elle n'est pas ici pour s'adonner à cette passion-là. Ptêtre qu'il est indispensable que quelqu'un la secoue un bon coup pour remettre toutes ses petites idées en place, parce que là rien ne va plus. Comme excuse, elle vient de subir une rupture extrêmement difficile avec l'homme qu'elle aimait depuis de longues années. Alors elle a acheté closer pour voir si éventuellement on en parle. Et comme y'avait dans ce fabuleux magazine deux trois petites grilles sympatoches, elle s'est laissée aller. Comme ça elle évacue pour avoir l'esprit bien clair, c'est pas plus mal, vous me direz. Tiens voilà Arthur justement. Wahou, il en a passé du temps en salle de muscu au club forest hill, lui. Il balance deux trois petites vannes à Aline, la forçant à bouger ses fesses de là, sinon elle va prendre racine. Ils repartent donc tous les deux vers la salle de travail, où Marc les attend afin de faire quelques mises au points. Les réglages finaux, somme toute.<br /><br />Solange, quant à elle, elle est en train de faire ses valises. Bon OK elle ne prend pas le corail pour Javron (mayenne), vu qu'elle est censée décoller vers les étoiles. Mais ce qui la travaille énormément beaucoup, c'est le fait qu'elle devra sûrement changer de petites culottes, elle ne va pas se retrouver à court non plus hein. Imaginez le désastre! Je vous passe la description des choses, mais c'est très ringard et absolument pas sexy. Avec son diplôme de cosmonautologie, on croirait presque au look branchouille, mais non. Elle est loin d'être laide, ce qui heureusement améliore légèrement le tout. Elle active le mouvement, car à midi, elle a rendez-vous avec Marc, et elle n'a pas envie de s'attirer les foudres de son séduisant patron, qu'elle apprécie plus que tout. Etre à l'heure, c'est sa devise. Séduire Marc, son but. Elle en rêve la nuit, mais elle le cache à son psy, c'est bon, hein, ça va bien les gens qui lui font la morale et qui ne la comprennent pas.<br /><br />Lassie, le chien intelligent qui mange des croquettes fourrées, est déjà là au rendez vous. Pourquoi emmener un iench, on se le demande, mais c'est un choix. Lassie ne comprenant rien à ce qui lui arrive, ça arrange tout le monde et c'est agréable d'avoir quelqu'un qui ne pose pas de questions avec une voix nasillarde.<br /><br />Il est midi.<br />Marc bat de la tong sur le lino de la salle de conférence en attendant les retardataires. Enfin, LE retardataire, la seule personne à qui il n'ose rien dire, Jean-Christian. Jicé est enfin sorti de son caisson (formation accelérée qui fout les nerfs en pelote) et entre dans la pièce. Les choses sérieuses peuvent commencer.<br /><br />Dans 18 heures, le départ.<br /><br />Tictactictactictac...<br /><br />Chacun doit essayer sa combinaison. Celle-ci est obligatoire pour le départ. Décoller de la terre, ce n'est pas une mince affaire, on doit prendre des précautions et ne pas y aller peinardos en tenue légère. Même s'il fait 40°C à l'ombre (ils s'en foutent, c'est climatisé).<br />Ah, on dirait qu'Arthur a grossi du biceps, va falloir faire revenir la couturière pour qu'elle arrange le problème. Arthur ronchonne tant et plus, comme quoi il est un professionnel, qu'il ne sait pas pourquoi il a accepté de partir. MArc et Jicé se font un plaisir de lui expliquer que dans la vie faut pas s'en faire, eux ne s'en font pas, et quand on découvre une nouvelle planète, la moindre des choses est de se rapprocher pour voir ce qu'il s'y passe. Après, s'il préfère voir ça sur téhéfouane, c''est lui qui choize.<br />Donc Arthur la met en veilleuse, pour une fois, mais ça ne l'empêche pas de grogner dans son coin, à marmonner des trucs sexistes divers et variés, que je me garderai bien de répéter.<br />Après avoir fini de mettre au point les détails techniques, ils décident d'aller jeter un oeil sur le vaisseau.<br />Céline Dion, fort heureusement, ferme sa boca quand ils arrivent, sinon je crois que le vaisseau aurait subi leurs foudres.<br />Il est magnifique.<br />L'extérieur est noir métallisé, avec de grandes inscriptions argent "peace" "paix" "pace" etc. Comment ça en jette!<br />Le tube principal est habitable. Les deux autres, plus petits, se situent de chaque côté. D'énormes réacteurs propulseront le vaisseau en dehors du hangar. Wahou, mais ce vaisseau a été victime de fans de tuning ou quoi? Plein de petits gadgets en font un véhicule jamesbondien.<br />Il y a une petite porte, là. Il suffit juste d'appuyer sur un bouton après avoir composé un code. Pratique en cas d'urgence hein? C'est pas moi qui ai eu l'idée non plus, faut pas abuser. Ils rentrent dans le vaisseau, la déco en jette! Y'a même des ordinateurs wifi (ils ont de l'espoir), une salle de commandement où se situent toutes les commandes (logique), une salle de repos avec des canapés, des couchettes molletonnées. Le tout décoré avec beaucoup de goût.<br /><br />Ils passent un temps infini à analyser chaque millimètre carré, pour vérifier que tout va bien. Il est 18heures, il ne reste que douze heures avant le départ. Le stress monte d'un cran, Marc est très irritable. Il compulse avec anxiété le mode d'emploi du vaisseau (si j'ai envie de dire ça, je le dis).<br /><br />L'heure d'une dernière petite sieste avant les préparatifs.<br /><br /><span style="font-style: italic;">...to be continued</span><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1137781060668112032006-01-20T18:10:00.000+01:002007-07-11T22:08:03.480+02:00diapos<div style="text-align: justify;">Je n'ai pas le temps pour le moment pour écrire la suite, mais par contre, je vous ai concocté un petit aperçu des différents protagonistes de l'histoire.<br /><br />Commençons<br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/spaceship1.jpg" /></center><br /><br />et puis les personnages<br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/arthur.jpg" /></center><br /><br /><br /><br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/solange.jpg" /></center><br /><br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/marc.jpg" /></center><br /><br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/aline.jpg" /></center><br /><br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/JC.jpg" /></center><br /><br /><br /><br /><center><img src="http://membres.lycos.fr/bamboue78/lassie1.jpg" /></center><br /><br /><br />Et voilà<br /><br />Just enjoy<br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1137429600929706452006-01-17T21:57:00.000+01:002007-07-11T22:08:15.213+02:00lost in space I<div style="text-align: justify;">Perdus dans l'espace, ça vous dirait?<br />Non?<br />Imaginez l'infini devant vous, le tout noir avec quelques lumières, tout ça. En fait, je n'y connais rien, je n'y suis jamais allée, j'imagine juste ce que ça pourrait être, surtout au travers de l'émission qui passait jadis sur la cinquième le samedi matin. J'adorais cette émission, qui expliquait les éclipses et plein d'autres trucs astronomiques. Explorer les confins de l'univers infini (oui c'est fait exprès), ça attire plein de gens. Et ça fout une frousse de tous les diables à d'autres.<br />Tout en restant de le registre catastrophe que j'affectionne, je vais vous écrire ici une histoire qui se passe dans l'espace, dans un super vaisseau qui bute tellement il est beau et rutilant. Ultra moderne, même. Ben quoi, faut que ça en jette hein!<br /><br />Bref.<br />Cette histoire se déroule donc dans une base spatiale, qui sera le lieu de départ de l'action. On va apprendre quelques trucs sur les personnages, sur le vaisseau. Ensuite, une fois que le décollage aura eu lieu, va s'installer une ambiance stressante et mystérieuse (vous me connaissez, ça ne sera pas drôle du tout mais angoissant à mort). Ne croyez pas avoir l'impression de vous retrouver dans le film Apollo XIII, ça sera plutôt du genre alien (non je ne suis pas prétentieuse). Un extra-terrestre prendra possession des lieux par un moyen plutôt étrange, et on se demande finalement si les personnages vont pouvoir rejoindre notre jolie planète bleue. Et l'extra-terrestre, il est venu, et il n'est pas content du tout (voire même il va inviter quelques potes).<br /><br /><br />Faisons connaissance avec les personnages. Finalement, peu importe le lieu où se passent les aventures des gens, du moment qu'il y ait de l'action. Pas seulement des choses qui explosent et qui saignent, mais aussi du romantisme, de la cruauté, de la tendresse, de l'amour avec un grand A. Oui, souvent, dans des situations à risques, les gens s'emballent grave et se déclarent leurs sentiments par le geste, la parole ou le(s) regard(s), et parfois ils regrettent (ou pas).<br />Cette fois, j'ai envie que les beaux mecs (même les moches qui ont un rôle important, aussi) aient des prénoms français, je veux voir le décalage que cela peut engendrer.<br /><br />Il faut d'abord un grand scientifique (je ne veux pas déroger à la règle selon laquelle dans tout film catastrophe, il y a un éminent scientifique qui survit à tout). Appelons-le Marc (oui, parce que Régis, ça craint et ça fait pas crédible, pardon aux Régis, mais si vous voulez faire carrière dans le cinéma ou à la télé, changez de prénom). Marc est spécialiste des vaisseaux spatiaux, il en élabore les plans et tout le monde le consulte pour en savoir le fonctionnement. C'est un consultant international, en quelque sorte. Il n'est jamais parti dans l'espace, non pas par peur, n'en faites pas un poltron non plus, mais parce que ses talents sont toujours plus intéressants au sol. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça et puis c'est tout. Plutôt avantagé physiquement, Marc n'en est pas moins super intelligent, vif d'esprit, plein d'humour. Presque toutes les qualités, finalement.<br /><br />Ensuite il y a un vieil expert, mentor du précédent. C'est Jean-Christian. Un peu savant tout fou, exilé en Jamaïque, son expérience est parfois requise donc on l'appelle. C'est beaucoup moins fréquent en ce moment, d'ailleurs. Mais dans l'histoire qui nous intéresse, justement, on va avoir besoin de lui, et il va devoir suivre une formation en apesanteur. Un peu dommage pour ses artères et son coeur fragile, mais c'est comme ça, quand il faut, il faut. Il a un peu le physique du professeur Tournesol, on comprend mieux pourquoi il s'est exilé, le J-C.<br /><br />Troisième personnage clé, et c'est une femme. On l'appelle "la cosmonaute". Rien à voir avec la ministre de droite hein. Elle s'appelle Aline (et j'ai crié crié) Aline (pour qu'elle revienne). Grande, élancée, extrêmement classe, jamais un mot plus haut que l'autre, Aline n'en est pas moins un peu coincée. En plus, elle est blonde. Dans le vaisseau, elle n'aura pas oublié son épilateur, le dernier numéro de closer et son agenda électronique. Bien sûr, elle cache un certain pan de son passé.<br /><br />Quatrième personnage, le lâche de service, le couard qui se la pète et qui fait son méchant, alors qu'en fait il est blessé dans son intérieur le plus profond, son âme est souffre tellement, quelque chose s'est passé dans sa jeunesse, on ignore quoi, au début, évidemment. Mais ce qui ressort en surface, c'est sa péniblitude exacerbée. Toujours à sortir les pauvres remarques, toujours en train d'être désagréable avec tout le monde. Macho et sexiste, il en tient une couche grave. Le problème qui contraste avec son caractère ambigu et sa personnalité relou, c'est qu'il est beau comme un dieu. Limite il concurrencerait le héros s'il n'était pas si arrogant etpourri. En plus, il s'arrange toujours pour montrer ses biscotos aux femmes, qui tombent toutes en pâmoison devant sa musculature ultra développée (mais pas trop en fait, juste ce qu'il faut). On l'appelera Arthur. Mais en fait, c'est Vin Diesel uhuhuhuhu.<br /><br />Cinquième personnage (et avant-dernier, ils ne vont pas être quarante-douze non plus dans ce vaisseau). C'est une femme, pour équilibrer un peu. A tendance intellectuelle et coincée (mais en fait, elle cache sa beauté, elle s'attife super mal et se coiffe avec les doigts). C'est Solange (private joke). Solange vient de la Mayenne, mais elle a quand même étudié la cosmonautologie en région parisienne. Solange sait prendre des initiatives, elle réagit toujours vite et bien. Mais elle se fait souvent charrier pour son look ringard et sa coincitude absolue.<br /><br />Le dernier personnage est un chien. Lassie. Non, pas la vraie, une autre. Lassie est un bon gros golden retriever orange (mais non ce n'est pas moche voyons!) qui s'est beaucoup entrainé pour participer à cette aventure. Ne croyez pas qu'on profite de sa condition de canidé pour l'envoyer faire des expériences sur les animaux dans l'espace. Lassie est volontaire. Bon, il aboie un peu trop. Malheureusement, il lui arrivera rapidement malheur, enfin, à ce que tout le monde croit à ce que les apparences feront gober.<br /><br /><br />Voilà pour les personnages.<br />Après s'ajouteront des personnages secondaires, mais je ne vais pas tout révéler maintenant, sinon c'est quoi l'intérêt hein? L'action au départ se trouve à Kourou. Ben c'est pas original, je sais, mais en même temps, si j'ai choisi des noms français, j'allais pas faire partir l'action aux zétazunis, si? Comme vous voulez. Kourou ou cap canaveral? Hum? Bref.<br />C'est l'effervescence dans la base (on dirait des paroles de rap uhuhu). Des scientifiques chevronnés ont conçu un nouveau vaisseau qui bute tout. En fait, c'est une première intergalactique, puisque des êtres humains (et un chien. Oui, ta gueule Lassie, je ne t'ai pas oubliée) sont sur le point de partir dans l'espace, afin de confirmer (ou pas) certaines données. Je ne vais pas vous sortir le truc de la grosse météorite qui va venir sous-disant s'écraser sur nous pendant qu'on dort en rêvant. Non, là c'est beaucoup plus grave. On va apprendre qu'en fait, ils envoient un vaisseau dans l'espace parce que certaines personnes ont eu des échanges avec d'autres êtres vivants, d'une autre planète. Fort intrigués par ces données, ils vont chercher à découvrir quels sont les dessous de l'histoire.<br /><br />Dans le prochain épisode, l'action se met doucement en place. On découvre un peu plus les personnages et les lieux. On voit enfin à quoi ressemble le vaisseau, grâce à une description balzacienne. On apprend comment ce vaisseau manque de rater son départ, et surtout qui est à l'origine de certaines erreurs qui vont couter cher.<br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1116250126636603682005-05-24T15:01:00.000+02:002007-07-11T22:08:42.659+02:00the end (complete)<div style="text-align: justify;">Quel suspense les gens!<br />C'est incroyable, intenable voire même insoutenable! Et en plus j'écris plus vite que mon ombre. Bon, ce qui me semble être mon défaut principal, c'est que je prévois rien avant de commencer un épisode, que tout me vient progressivement en fonction de mon imagination. Du coup, cela peut sembler confus parfois. Je m'en excuse profondément envers Steven Spielberg, ou alors Clint Eastwood, qui doivent sûrement faire traduire mes conneries en angliche afin de les comprendre. Je vais bientôt deviendre célèbre ouéééé.<br />Bon je me calme tout de suite et je réchéflis briévement à la suite et à la fin de cette fabuleuse histoire de frepions (BZZ).<br /><br />On sait tous (car on suit tous) que la ville de Regensburg est en train d'être évacuée manu militari (j'avais envie de dire ça, parce que ce sont les militaires qui font le boulot).<br />Dieter et Birgit sont enfin réunis, avant la fin, parce que sinon ils auraient fait une crise et je n'aurais pas pu terminer ce scénario tranquillement. Kaspar le vilain vilain est enfermé dans un ouatère de chantier, une de ces cabines mobiles où cela ne sent jamais très bon, où des milliards de bactéries envahissent les parois plus vite que dans l'émission des deux folles sur la 6. Ulrich et quelques camarades sont toujours au pub. Oulà là, qu'est ce qu'il va bien pouvoir se passer, c'est affreux, les bébés frepions arrivent.<br />Finalement, la ville est évacuée plutôt rapidement, les gens ayant interdiction de prendre leurs véhicules personnels, ce qui arrangeait plutôt les pouvoirs publics. Tout le monde dans des bus, et hop, direction la campagne, où les bestioles semblent moins agressives. Il faut savoir aussi que dans les cas d'extrême urgence, les trains ne fonctionnent jamais, ou alors on n'en entend pas parler. Là c'est le cas, parce que je ne veux pas trop m'éloigner des scénarios standards (je débute uhuhuhuh), et ensuite parce que les gens qui s'occupent des liaisons à la gare se sont carapatés. Cela exposerait les gens à des difficultés supplémentaires, voire à des accidents mortels, et on estime qu'ils sont suffisamment en danger comme ça avec des millions de frepions qui arrivent en bzzbzzant. Ils ne se cachent pas, eux, ils n'ont pas honte de ce qu'ils sont. Surtout avec leur dard grand comme un index, brr, ça file des frissons.<br />Alors que tout semble rentrer dans l'ordre -après tout, nous sommes à Regensburg-, que les gens sont suffisamment disciplinés pour se soumettre aux exigences des autorités, les problèmes s'estompent un à un.<br />Rassurez vous, il va y en avoir un énorme qui va arriver, et personne ne s'en doute.<br />Alors que les derniers passagers s'apprêtent à monter à bord, Birgit montre des signes de nervosité. Meuh nan, elle ne va pas se transformer en frepion géant, quoique cela aurait pu avoir son charme. Elle se souvient qu'elle a un frère, la bougresse, et qu'elle n'a pas de nouvelles de lui. Elle est très inquiète. Ce sentiment pas bonnard atteint Dieter tout droit dans son coeur à lui qu'il est tendre (comme le camembert coeur de lion vous voyez?). Mais ils n'ont pas le temps de tergiverser, le dernier bus va partir, et après, ils seront bien embêtés pour fuir la ville, sans bus de l'armée (Dieter a pourtant un beau 4x4 porsche, dernier modèle, baisodrome intégré).<br />C'est là que Dieter prend une décision, celle qui va changer le cours de l'histoire.<br />Il demande au chauffeur de partir sans eux, tant pis, ils rejoindront tout le monde après, quand ils auront fini par avoir des nouvelles d'Ulrich (qui s'est planqué dans les chiottes en ricanant pour éviter l'évacuation, quel grand con celui là alors!). Birgit en est toute émue. Surtout qu'à ce moment là, Dieter se souvient avoir enfermé Kaspar dans un lieu peu recommandable, et même si la l'endroit sied parfaitement au bonhomme, quand même, soyons humains, allons le délivrer.<br /><br />Les fous, ils laissent les bus partir, et eux restent prisonniers de la ville pleine de bébêtes pas trop affectueuses qui arrivent. L'avantage c'est que:<br />1- Ils ont à leur disposition le 4*4 de Dieter, au cas où ils aient envie de se laisser aller à quelques tentatives d'accouplement.<br />2- Ils peuvent rester ensemble. Ce qui est toujours dangereux en période de crise quand on ne se connait pas trop bien. Mais ça, c'est leur problème.<br /><br />D'abord ils se doivent de libérer Kaspar, qui hume présentemment l'urine fermentée. Dieter a prévu des cordes, parce qu'il est trop balèze de sa race et qu'il pense toujours à tout. Allez, je vous le dis maintenant, Kaspar va quelque peu retourner sa veste et sauver Dieter d'une mort certaine. Vous saurez comment en lisant la suite de cette histoire. Faut avoir du courage des fois hein. Donc Dieter libère Kaspar et le trio se dirige vers le pub tenu par le frère de Birgit, Ulrich. Ce grand couillon a donc refusé de quitter son établissement, ce qui est très con. Il est accompagné de quelques camarades, dont Christian, le véto, qui au lieu d'évacuer sa face, a préféré prendre les consignes de sécurité à la légère.<br />Flanqués de Kaspar (derrick staïle), le couple arrive au pub. Ils cognent de toutes leurs forces sur la porte, mais cherchent à éviter à tout prix de casser la vitre. Déjà se font entendre des bzz stridents et retentissants, ils flippent comme pas permis, et Birgit ne se gêne pas pour serrer l'avant-bras ultra musclé de son ami. Au bout de cinq minutes, on finit par leur ouvrir. Birgit se jette en pleurant dans les bras de son frère puis ensuite le gifle bruyamment devant ses copains (ça fait très cliché). Ptêtre que tous vont réussir à mettre en place une stratégie efficace afin de survivre à l'attaque inévitable des frepions invincibles (à ce qu'on croit héhéhé).<br /><br />Oh oh<br />Bzz <span style="font-size:130%;">Bzz<span style="font-size:180%;"> Bzz Bzz<br /></span></span>ça sent le piqué imminent les amis!<br />Ouh ouh qu'on a peur, qu'on tremble, qu'on se serre les uns contre les autres.<br />Mais mais mais<br />Vilaines bêtes!<br /><span style="font-size:180%;">han la vache, mais elles sont énormes!<br />argh<br />aaaaaaaaaargh!<br />AU SECOURS BOURDEL DI MERDE<br /></span>Mais les secours sont partis, bande d'abrutis!<br />Maintenant il est trop tard pour se barrer dans la campagne, trop tard pour se cacher derrière un troupeau de vaches. FALLAIT RECHEFLIR AVANT.<br />Bon.<br />Je pense sincèrement que les vilaines bestioles vont parvenir à rentrer dans ce pub (merci Dieter pour cette réflexion sensée, pour une fois). Les bêtes sentent la chair fraîche et s'acharnent sur la porte comme autant de petits menuisiers. Birgit est livide. Que peut-on faire? On ne peut plus fuir maintenant, il faut trouver une solution!<br />Allons tous nous réfugier dans les twalettes, et attendons que les bêtes soient parties, suggère quelqu'un (ils sont 8 dans la pièce: Dieter, Birgit, Kaspar, Ulrich, Christian, un couple Leo et Nathalia et Renata, la grosse bibliothécaire qui a mauvaise haleine). Mais la porte des toilettes est également en bois, et c'est évident que les petites (sic) bêtes vont réussir à la forcer. Elles sont des milliards, et sans nul doute indestructibles. Pfiout, ils sont vraiment dans la merde hein. Ulrich soudain a une illumination (digne d' une émission de bricolage pour enfants): et si on tapissait la porte des wc avec du papier alu? En plusieurs couches?<br />Mouhahahah (réflexion perso)<br />Bonne idée (réplique de Dieter) au point où on en est, on peut aussi blinder la porte comme aurait fait l'agence tous risques?<br />Yaiss.<br />Ils s'enferment (à clé) dans les wc. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'une compagnie de dératisation a passé de l'insecticide dans toute la ville pour éradiquer les vilaines bêtes. Par avion. Ben oui, ce n'est pas parce que les secours sont loin qu'ils ne branlent rien. Sauf qu'ils auraient pu préviendre Dieter quand même. Mais son téléphone ne capte pas derrière le papier d'alu (uhuhuhu), que le groupe s'est empressé d'étaler sur la porte.<br />Les bêtes ont réussi. Elles sont entrées. Vous avez remarqué comment Dieter réussi à trouver la solution in extremis à chaque fois? Balèze le gars.<br />Ils flippent dans les toilettes. Et puis ça sent pas super non plus. Christian, arrête de péter voyons. Kaspar s'est isolé dans un coin (pour autant que cela soit possible). Il réfléchit. Il sait bien que les bestioles franchiront sans nul doute le papier alu, et que tous sont condamnés. Bouhouhou. Il fait son mea culpa, c'est tellement crédible que tous versent de chaudes larmes, ils savent qu'ils vont mourur.<br />Ce qu'ils ignorent, c'est que l'insecticide passé dans la ville a plus ou moins fonctionné. Certes, les bêtes ne sont pas mortes, mais leurs piqûres sont devenues quasi inoffensives. Faut dire que c'est trop marrant de les voir se croire être en danger mortel alors que finalement, non.<br />Là j'en ai aussi un peu marre de cette histoire interminable, alors j'abrège.<br />Voici la fin<br />- Ils s'endorment tous dans les cabinets<br />- Quelqu'un de la police vient les délivrer<br />- Une vilaine bête s'était planquée dans le percolateur, et réussit à piquer Dieter, Christian et Kaspar.<br />- Bouhouhouh, Christian meurt sur le coup.<br />- Kaspar avait l'antidote depuis le début et l'offre à Dieter. Trop coule.<br />- Birgit embrasse Dieter goulument à bouche que veux tu sur la bouche. Plus tard, ils seront tous nus dans la voiture.<br /><br />Ouf, tout se termine dans l'amour, ouf ouf ouf!<br /><br />Tout vient à point pour qui sait attendre.<br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1116186698171295842005-05-15T21:43:00.000+02:002007-07-11T22:08:58.694+02:00ready?<div style="text-align: justify;">Comme je suis persuadée que tout le monde attend impatiemment la suite de cette histoire allemande formidable, je prends mon courage à deux pieds et je saute dans la mare sans trop perdre de temps. Aujourd'hui je vais même écrire un long chapitre, et ce sera l'avant-dernier de l'histoire, parce que quand même, ça fait un trop long moment que ça dure cette affaire.<br />J'en étais où déjà?<br />uhuhuhu<br />Mesdames, je sais bien que vous êtes toutes amoureuses de <a href="http://www.spiegel.de/img/0,1020,324734,00.jpg" alt="Dieter" target="blank">Dieter</a>, le bellâtre (mais il n'est pas superficiel, non non non, c'est un homme qui a bien des qualités mais fort peu de défauts, et oui c'est rare), mais je crains que son coeur soit pris pour le moment. Et puis quand on doit résoudre le mystère des insectes tueurs, on n'a pas trop le temps de follâtrer non plus.<br /><br />Revenons momentanément au bar d'Ulrich. Souvenez vous de l'ambiance qui y règne, des rires gras dans tous les coins, des gars qui se la jouent, enfin tout parait a priori normal dans ce lieu de perversion plein d'alcool et de bonzommes qui parlent de choses grivoises pas du tout élégamment. Sauf qu'il y a un léger problème technique, et que personne ne s'en doute (sauf nous, c'est tout l'intérêt de la chose), les petits bébés frepions - qui sont sur le point d'éclore trois pâtés de maisons plus loin- vont bientôt arriver et perturber cette ambiance tranquille paisible et quelque peu mâle. Pour que vous visualisiez bien le lieu tel que je l'imagine, je vous le décris. Ben ui, que maintenant, mais que voulez vous, chaque chose en son temps, ou bien alors qui vient à point pour qui sait attendre. Alors imaginez une rue passante, un petit pub dont la devanture est allez...verte. Au dessus de votre tête, vous pouvez voir l'enseigne. C'est écrit en lettres d'or "Golden". Vous poussez la porte, qui n'est pas poussièreuse, parce que Ulrich est quelque peu maniaque et l'astique tous les jours. Là se présente un pub tout à fait charmant. En face, un bar en chêne (ne regardez pas trop Ulrich, il se la pète là avec sa marinière), devant lequel se situent quelques grands tabourets forts jolis, qui comportent des petites fioritures témoignant d'un travail manuel fort soigné. Derrière le bar, des trucs à bière là, dont je ne connais pas le nom pour de vrai. Et apposées au mur, pas moins de trois étagères blindées de bouteilles d'alcool en tous genres (l'abus est mauvais pour la santé). Oh, il y a un percolateur aussi. Fatal, celui-là, sans vouloir gâcher le suspense. La salle est plutôt grande, avec une dizaine de tables rectangulaires autour desquelles sont disposées des chaises ikéa vernies par Ulrich lui-même. Le sol, c'est du parquet. Ben oui, j'avais envie de mettre du parquet là dedans. Partout sur les murs, on peut voir des photos de footballeurs allemands encadrées. N'oublions pas que les allemands savent jouer au foot (enfin, je crois). Au fond, près du bar, il y a un petit couloir qui mène aux toilettes. Non je ne décrirai pas les toilettes, c'est bon hein, tout le monde sait à quoi ça ressemble. Et puis c'est bien de laisser sa part de rêve au lecteur uhuhuhu.<br />Voilà pour le décor. Il est 18.30, le bar est bondé, ça sent un peu le houblon (non, beaucoup), le lieu est très bruyant.<br />Laissons là ces braillards pour revenir un peu à Dieter, depuis tout ce temps, on ce demande ce qu'il fabrique. Figurez vous qu'il en avait marre de sentir le fauve, et qu'il a couru chez lui se doucher, mettre trois mille tonnes de mennen pour nous les hommes, un paquet de gel ultra fixant. Ensuite, je crois bien qu'il sort de sa penderie toutes ces fringues afin de les essayer une à une, finit par trouver un futal correct et un polo qui va avec. OUf hein. Argh, mince, le voilà qui se regarde dans le miroir. Oups, un gros boutus là sur le front. Aïe aïe aïe. Un petit coup de stick (il sait prendre soin de son corps et dispose de toute une panoplie de soins pour le visage)(et le corps aussi). Il allume la radio. Ne me demandez pas pourquoi, il avait envie d'écouter les nouvelles. Là il n'apprend que ce qu'il ne sait déjà.<br />Il sort de son appartement (un duplex) et se dirige, le sourire aux lèvres, vers le lieu d'habitation de sa dulcinée. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il ne va pas sourire longtemps. Alors qu'il marche tranquillement dans la rue, l'air un peu benêt, la tête dans les nuages, il croise un homme qui ressemble fort à Derrick. Hum hum se dit-il, j'ai déjà vu cet individu quelque part (sic). Il continue benoîtement son chemin.<br /><br />Alors que cet homme rêveur songe à sa nuit d'amour (ben oui, il est humain), il aperçoit au loin un rassemblement d'individus. Oulà, la panique, on dirait. Dieter semble percuter enfin et sortir de son monde de luxure potentielle. Il accourt donc, et là constate qu'au milieu du trottoir gît un gros chien, tout boursouflé de partout, tout mort. Beurk. N'appelez pas la SPA hein, ce n'est pas de ma faute non plus. Ce sont les frepions, crie alors notre héros en se tapant le front (ça aurait mis KO n'importe qui). Tout le monde ignorant ce que peuvent être ces bestioles, les gens se dispersent en haussant les épaules (sont un peu cons). Ils pensaient que c'était la mixomatose, ou la rage, du coup il sont rassurés (les cons!). Dieter appelle immédiatement le cabinet vétérinaire. Personne. Christian est au bar, le couillon. Du coup, il réussit à joindre la morgue, et des gens en combinaisons jaunes viennent enlever le chien du trottoir. Pour l'examiner. Dieter vient avec eux, il a oublié Birgit (ouh ouh le gros pas galant haaaaaaaaaaan).<br />En autopsiant le iench, les experts se rendent compte que l'espèce piqueuse a muté.<br />Faudrait avant tout lancer l'alerte générale, je crois là, non?<br />Avant que tout le monde se fasse piquer, faut peut-être évacuer légèrement les lieux?<br />Hein que ça serait une bonne idée ça hein, avant de terminer en grosses boursouflures rougies et informes. M'enfin, chacun son choix aussi (tudutudutu).<br /><br />Ils décident donc d'évacuer la ville. Comme si les frepions étaient suffisamment débiles pour se cantonner aux strictes frontières de la ville. Ben oui, ils sont comme ça, et on n'y peut rien changer. Là une annonce radiotélévisée est passée, on appelle les services de l'armée (ouh des grands soldats plein de galons vont débarquer ouh ouh ouh).<br /><br />Qu'ils se dépêchent, parce que les bébés frepions ont éclos, et ils font BZZ BZZ très très fort en direction du centre de Regensburg. Vu que ce ne sont que des bébés, ils ne vont pas encore très vite.<br /><br />Dieter, qui aime faire son commandeur, dirige les opérations d'évacuation. Pourquoi lui et pas le maire, par exemple? J'en sais rien, c'est lui le héros et puis c'est tout. Un policier lui apporte un dossier, pour le cliché. Sauf que dans ce dossier, il y a le portrait de Kaspar, le vilain laborantin. Oh! s'exclame t'il. Mais c'est le Derrick que j'ai croisé tout à l'heure. Han la vache, je suis donc si crétin, tant de monde risque sa vie et moi je ne pense qu'à mon rendez vous galant? Il se frappe le front encore une fois. Il prévient donc le maire de cette désagréable découverte, tout en ayant carrément honte de son omission.<br />Il décide quand même de prévenir Birgit qu'il ne pourra la rejoindre pour le dîner, et celle-ci a l'air fort contrariée. Oui, parce que c'est une trouillée de la laïfe, elle supplie Dieter de courir la chercher immédiatement, elle a trop peur sans lui (encore un cliché). Il acquiesce en ronchonnant. Alors qu'il vole au secours de sa belle, il tamponne quelqu'un. C'est qui, à votre avis? Ben oui, Kaspar. Il le regarde en rugissant bruyamment, et soudain muni d'une force herculéenne, le saisit par le colbac et le traine sur le trottoir avec l'intention de le livrer à la police. Mais cette fois, il n'oublie pas Birgit, et enferme tant bien que mal le mécréant dans un cabinet mobile (de chantier). Comme il est un peu macgyver sur les bords, il trouve le moyen de verrouiller la chose, et court rejoindre Birgit.<br />Celle ci l'attendait avec impatience, et transie d'inquiétude, sert dans ses bras le beau Dieter tout en lui lâchant un bisou dans le cou. Fort surpris, Dieter regarde la jeune femme dans le yeux pendant au moins 30 secondes (c'est son record), et ils repartent main dans la main en direction du centre ville. Ils se dépêchent un peu, ce qui est moyen glamour.<br /><br />Rassurez vous, certaines personnes vont refuser l'évacuation, d'autres vont rester coincées, ce qui fera du boulot pour les frepions.<br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1116004071044404182005-05-13T19:07:00.000+02:002007-07-11T22:09:08.694+02:00La dramatique s'installe<div style="text-align: justify;">Y'a quelqu'un qui suit mon histoire? C'est pire qu'un épisode de derrick, hein?<br />Oui, je sais parfois être sadique, mais il faut absolument que je termine cette histoire, crébindiou.<br /><br />Alors que Birgit se remet doucement du choc nerveux que lui a fait l'annonce de la mort de sa copine, Dieter, qui ne perd pas le Nord, commence à en avoir plus qu'assez de ces piqûres d'insectes que personne n'en a jamais vu. En effet, c'est vraiment étrange que personne ne se pose la question: d'où viennent ces bestioles? Pourtant basique, n'est-il pas?<br />Du coup, il décide d'aller à la bibliothèque se renseigner sur les différentes races d'insectes dangereux, et comment les contrer. Parce qu'autant vous dire, ils sont hyper mal barrés, car c'est bien parti pour que ça se termine en carnage et en festin de mouches.<br />A la bibliothèque, il croise Renata, toujours de bleu marine vêtue. Cette bonne femme, quoique ménopausée, est d'une humeur de dogue (allemand) qui ferait bien croire qu'elle pourrait avoir ses ragnoutes tous les jours du mois. Elle n'est absolument pas séduisante, et d'ailleurs ce matin a oublié de se laver les cheveux, sa crinière grasse et pelliculeuse n'étant en rien un critère glamour. Cette femme enregistre tous les épisodes de derrick. Si elle travaille à la bibliothèque, c'est pour faire genre, car elle ne détient pas l'once d'un microgramme de culture.<br />Bref<br />Dieter arrive et elle se jette sur lui comme une hyène affamée sur une carcasse d'antilope. Elle lui fait des yeux de biche, mais Dieter l'esquive élégamment (il a toutes les qualités, ne l'oublions pas). Elle lui apporte tous les bouquins qu'il désire, l'aide à faire sa recherche sur l'ordi (elle a justement eu une formation la semaine dernière, ça tombe bien). Alors que notre trop séduisant pompier se renseigne consciencieusement, la bibliothécaire le mate de son oeil lubrico-malsaino-affreux. Lui n'a pas peur car il est baraqué comme un lutteur gréco-romain. Il trouve des renseignements fort intéressants, et comme il est trop fort et trop intelligent, il remarque une pub pour un labo. ça lui semble louche louche louche.<br /><br />Pendant ce temps, la grande éclosion approche.<br />Ils feraient mieux de fuir, tous autant qu'ils sont.<br /><br />Ils attendent sans doute que leur héros lance l'alerte, ce qu'il ne va pas manquer de faire, le bougre. Finalement, Dieter décide qu'il en sait assez. Ce que son honneur ne saurait faire part, c'est qu'il en a marre de se faire mater par ce laideron. Dieter prend son téléphone portable ultra moderne, et le manipule tout en marchant, ce qui lui confère une grâce irrésistible. Huuum. Mais qui va-t'il appeler? Non non, pas Birgit, bande d'entremetteurs. Il appelle Friedrich (vous pouvez vous moquer de son prénom et l'appeler Friedpauvre, il s'en fout, il ne comprendra pas le jeu de mot pas subtil, il ne parle qu'allemand, je le précise). Donc Friedrich est spécialiste en biologie aussi, et notamment traque tous les vilains labos pas honnêtes. Justement, quand Dieter lui parle de la Neuschwanstein corporèchionne, Friedrich fait tilt (non, il ne bipe pas pour de vrai). Il lui annonce que le labo a officiellement fermé ses portes, mais que les spécialistes qui y officiaient se sont répartis all over the world. Et surtout, on n'a pas retrouvé la trace du plus vil d'entre eux, Kaspar Scheisse. Sacré retors, il cultive toujours sa ressemblance avec Derrick, ce qui devrait le rendre facilement repérable.<br />Dieter remercie chaleureusement son ami pour l'information et décide de la communiquer directement à Gustav, qui se veut le centralisateur de toutes les infos. Le maire lui apprend donc que ce qu'il vient de découvrir rejoint ce que les experts de la police ont découvert dans le manoir. Vraiment, ça lui en fout un coup au moral, à notre ami Dieter (oui, c'est un garçon très sensible): pourquoi donc toutes les vilénies du monde viennent en ce WE ensoleillé sur cette belle ville de Regensburg. C'est vrai quoi, ils ne sont pas pire que d'autres là dedans, alors pourquoi hein, pourquoi eux? C'est vendredi 13, voilà pourquoi.<br /><br /><br /><br />Pendant ce temps, le bar d'Ulrich (le frère de la belle Birgit) est bondé et ça ricane dans tous les coins. C'est un bar huppé (le Golden), et pour le moment Ulrich discute avec ses amis auxquels il vient de servir une bonne rasade de bière (cliché numéro 1). Il lance des vannes bien lourdes et les autres s'esclaffent bruyamment entre deux rots gutturaux (cliché numéro 2). Personne ne regarde la télé, donc personne n'apprend ce qui se passe dans la ville. Forcément, ce n'est pas l'heure du match (cliché numéro 3). Ils feraient mieux de se renseigner, parce que les vilaines bébêtes ne vont pas les épargner (elles adoreront les relents d'alcool, à n'en pas douter). C'est à ce moment précis que rentre dans le bar Christian, le meilleur ami d'Ulrich, son compagnon de soirée, qu'est ce qu'ils peuvent bien draguer tous les deux en boite (à la façon relou). Pauvre Christian, il ne lui reste plus beaucoup à vivre, et il ne le sait pas. Bientôt tous vont être obligés de se cloîtrer dans le bar, car ils vont vite s'aperçevoir que la vie ne se résume pas à bière+ rigolade.<br />Dieter rejoint finalement sa caserne, afin de tenir aux courants ses collègues. Ceux-ci n'ont pas encore complétement assimilé le personnage, du coup, ils se moquent un peu de lui. Dieter n'apprécie pas du tout la tournure que prennent les évènements et se demande comment on peut rigoler à un moment si critique. Il se met alors dans une fureur noire, et je peux vous dire que les collègues arrêtent vite faire de ricaner nouillement, parce que quand Dieter se fâche, il fait très peur, si peur qu'on a limite envie de s'enfermer dans la cave toute noire même si on craint le noir. Après ce bref épisode qui ne reflète pas du tout le personnage d'ordinaire si calme, il téléphone à Birgit afin de se faire confirmer le dîner de ce soir. Insectes géants ou pas, il n'y a pas de raison de se refuser ce plaisir.<br /><br />Dans le prochain épisode, les personnages vont enfin apprendre de quoi il en retourne vraiment (les insectes). Quant à nous, on va savoir comment l'alerte générale va être donnée, comment Dieter réussit à placer ses pions dans la conquête de Birgit (un peu de romantisme), comment Dieter va accidentellement tomber sur Kaspar, qui va finir enfermé dans des WC publiques malodorantes. Quand on ressemble à Derrick, on finit toujours par le regretter.<br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1106578196933050242005-01-24T18:34:00.000+01:002007-07-11T22:09:19.301+02:00Et après?<div style="text-align: justify;">Pardon les gens du retard pris par l'histoire, mais j'ai eu quelques petits problèmes techniques on va dire, et aussi une crise de flemme monumentale.<br />Maintenant vous allez connaître la suite (tant pis pour vous).<br /><br />C'est la panique panique panique à Regensburg.<br />De vilaines bêtes non identifiées encore ont dans leur petit ventre rebondi un vilain poison, qui remonte dans le dard quand elles piquent. Ces bestioles sont à ce jour invincibles, elles peuvent piquer tant de fois qu'elles veulent. Pour l'instant, elles sont cachées dans la forêt qui borde la ville, et forniquent copulent avec grand plaisir (enfin, la dame fait semblant, mais c'est un détail sur lequel il ne vaut mieux pas s'attarder, sous peine de fâcher monsieur). D'ici peu, derrière le troisième rocher en partant de la droite, au fond de la clairière, ça va pulluler. De minuscules petits frelons scorpions (frepions ou scorlon, c'est selon) émergent de leur petit oeuf. Personne ne sait où ils sont cachés. Han l'angoisse, s'ils savaient dites donc.<br /><br />Pendant ce temps, Dieter notre héros fait son petit jogging matinal. Vu qu'il s'agit d'un être aux pectoraux surdéveloppés, au physique avantageux, et à une allure noble, il est courageux et ne craint pas les piqûres des bêtes.<br />Alors qu'il en est à son 18ème tour de parc, il trébuche et tombe. Oh, ne croyez pas qu'il se soit blessé, hein. Mais bon, ça casse un peu la réputation de se retrouver le pif dans la boue. Comme on dit: ça ne le fait pas. C'est alors qu'arrive Birgit, qui est aussi une jeune fille sportive aimant courir allégremment dans la nature tout en écoutant les petits oiseaux et en matant les hommes jeunes, beaux, et séduisants. Elle voit Dieter tomber, pouffe un bon coup sous cape, et s'approche du bellâtre en lui demandant: "hé ça va? vous ne vous êtes pas fait mal?" Lui est furieux parce qu'il a piètre allure fagoté de la sorte. Néanmoins, il simule une cheville claudiquante pour poursuivre la conversation avec la jeune femme (hé! on a dit pas un roman harlequin là non plus hein!).<br />Les deux jeunes gens (ce que ça fait ringard de dire ça!) se dirigent vers le parking. Dieter parle en allemand pour dire qu'il a mal à la cheville et en profite pour inviter Birgit au café pour boire un chocolat chaud. Ce qu'elle ne refuse pas car elle le trouve diablement sexy malgré sa face couverte de boue, ce qui est assez douteux quand même.<br />Il passe chez lui se changer et donne rendez vous à Birgit au SchlafenSeeKoffee. Elle est toute guillerette et appelle ses copines pour lui raconter sa life. Or, une de ses copines préférées ne répond pas. Hum, c'est fort ennuyeux se dit-elle. Vu qu'elle passe dans le quartier, elle va sonner à sa porte. Personne ne répond. Bizarre. Nous pouvons voir grâce à l'oeil de la caméra que Sabine a été piquée par un vilain insecte. Argh. Birgit appelle les pompiers (parce qu'elle est inquiète) et ceux ci rappliquent illico presto. Et comme par hasard, qui c'est qui c'est quiqui est là? DIETER the fabulous sapeur pompier en tenue (il a eu le temps, trop trop balèze). Là, elle craque. Sa copine est décédée, faut qu'elle trouve une épaule pour pleurer là, tout de suite. Elle ne se gêne pas et sanglotte sur le bel uniforme. Dieter en profite pour l'inviter à dîner (il ne perd pas le nord).<br /><br />Quittons un instant nos deux tourtereaux et revenons à la morgue. Je sais que cela ne vous enchante guère mais bon, quand il faut, il faut. Là c'est un vrai carnage. C'est horrible. Je crois bien que quelques bébés frepions sont passés par là. Tout le monde a été piqué partout partout. Ils ont des cloques toutes rouges, des furoncles géants et tutti quanti. C'est super grave quand même. Même Christian y est passé. Un médecin qui revient de vacances, Michael, arrive au boulot et voit tout le monde couché. Ils sont tous morts, il est pris de panique et appelle les pompiers. Ceux-ci sont débordés. Là il est temps d'intervenir pour de bon, et de soulager le stress des habitants. Tout le monde a peur, maintenant, c'est malin franchement.<br />Michael procède à l'analyse sanguine des piqués.<br />Les résultats sont alarmants. Il s'agit donc d'un insecte transgénique (on le savait déjà, mais pas eux) dont le venin est mortel. Il suffit de deux microns pour clamser en live. C'est effrayant. Sans compter que les choses peuvent se reproduire. Ah l'angoisse qui soudain surgit! Oui parce que quand même, ils sont obligés de faire des recherches sur google par exemple, ou bien de surfer sur des sites, <a href="http://patwo.com/insect/images/frelon.gif" alt="frelon" title="vilaine bestiole" target="blank">visionner des images</a>, enfin vous voyez le topo. Là quand même, ils ne sont pas si crétins, tout lisses soient-ils, ils trouvent le site du vilain labo pharmaceutique. Hum hum, s'interrogent-ils, c'est quand même étrange, très étrange cette histoire. Nous ferions mieux d'aller voir ce qui se passe dans le vieux manoir.<br /><br />Ils envoient la police (municipale), le FBI, Derrick et des experts scientifiques dans la vieille habitation.<br />Ils ne vont pas être déçus dites donc.<br />En fait, ils vont trouver toutes les fioles, les cages, les aquariums. Les produits sont périmés ou quoi? M'enfin, l'odeur est intenable dans ste baraque! Ils finissent par s'aperçevoir que Kaspar, le transgéno-généticien est étendu de tout son long sur le sol. Non, ils ne dort pas. Je crois bien qu'il a trouvé la grande faucheuse sur son passage. Personne n'ira le pleurer en même temps...<br /><br />Dans le prochain épisode nous apprendrons comment Dieter et Birgit feront plus ample connaissance, comment les experts trouveront des traces du labo pas beau et surtout comment les vilaines bestioles vont finir par devenir très très agressives.<br /><br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1103578876853761932004-12-20T22:28:00.000+01:002007-07-11T22:09:43.033+02:00ça continue encore et encore<div style="text-align: justify;">Bref petit rappel pour ceux qui ne suivent pas au fond là-bas. Alors voilà, y'a des frelons piquants (deux, pour l'instant. ne vous moquez pas) mais alors super dangereux qui se sont échappés du laboratoire top secret de Kaspar, le méchant génético-biologiste (je donne le nom que je veux à mes personnages d'abord). C'est pas qu'ils soient méchants, non, en fait ils sont juste un peu agressifs et aiment bien piquer les gens. Bon d'accord, ils sont méchants. Surtout qu'ils sont génétiquement modifiés, donc potentiellement invincibles. Alors si tu habites dans le coin, fais attention (un homme prévenu en vaut deux m'a-t'on jadis répété).<br /><br /><br />Pendant que les vilaines bêtes d'insectes méchants agressifs et tout l'attirail batifolent dans un endroit glauque, parce qu'il ne peut en être autrement, les gentils commencent aussi à s'inquiéter. C'est pas gentil de les regarder en rigolant, hein, mais imaginez donc leur ville où jamais rien ne se passe (d'intéressant), tout d'un coup surviennent des tas de morts suspectes! Surtout qu'au départ, personne ne sait de quoi des gens en bonne santé se mettent à mourur comme ça mine que rien alors que PERSONNE NE S Y ATTENDAIT! C'est ça le truc aussi, hein, c'est quand même mortel (uhuuhuhuh).<br />Bref, trêve de plaisanterie idiote aussi, finalement je suis là pour écrire une histoire à faire trembler le monde, et pas pour me ridiculiser en live.<br />Poursuivons allégremment.<br /><br />Faisons une escale brève et rapide (comment ça je radote?) à la morgue. C'est le branlebas de combat là dedans, les gens. Une effeverscence pareille, ça ne s'est jamais vu à Regensburg. Jamais. Là, des blouses blanches s'agitent avec leurs scalpels, leurs couteaux, leurs appareils à découper des cages thoraciques, leurs aiguilles à racommoder la chair, leurs machines de découpation d'organes, enfin, tout un ensemble de personnes armées d'objets flambants neufs, puisqu'ils n'ont jamais servi hein, ce sont les premières autopsies du coin. Ben oui, Regensburg, c'est un peu comme chez Mickey, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, ils ne sont pas habitués à cette déferlante meurtrière :D Pour vous dire un secret un peu méchant, ben les gens là bas, les regensburgeois, ils sont fondamentalement tolérants, gentils, agréables, ouverts, intéressants, créatifs, originaux, beaux et psychologiquement fiables (mais en fait c'est pas vrai, ils font semblant pour attirer les touristes). A la morgue, nous pouvons retrouver notre Dieter chéri adoré, qui est adulé par la gent féminine toute entière mais qui fait semblant de l'ignorer.<br /><br />Nul besoin de décrire Dieter, qui non seulement possède toutes les qualités des autres regensburgeois, mais il faut lui en rajouter une autre, le courage. Cet homme valeureux est courageux (il est né comme ça). Donc, Dieter est chez le médecin légiste (parce qu'il connait tout le monde), et, en sa qualité de pompier, il a évidemment accès à bien des informations. Comme celle d'apprendre que les victimes mystérieuses ont été piquées par un insecte inconnu qui a distillé dans leurs veines un poison extrêmement virulent. Dieter s'étonne, car quand même, on ne peut pas dire que Regensburg se situe dans un climat tropical. En plus, il remarque intelligemment (lui aussi sait se servir de super logiciels qui tchuent et qui regroupent des tas de données) que les personnes touchées n'ont fait aucun voyage à l'étranger (ben oui hein, à Regensburg, personne ne quitte Regensburg). Donc par conséquent, ce n'est pas un insecte tropical qui a voyagé dans un avion aux frais du contribuable. L'insecte est déjà adapté au climat (cherchez pas, c'est son ordinateur qui lui dit). C'est forcément un insecte qui vit sur place. Han là là, ça fait peur. Car si l'insecte vit sur place, ça veut dire aussi qu'il va y avoir d'autres piqûres, d'autres victimes, rholala comment on va faire ce n'est plus possible, on ne va pas pouvoir gérer.<br /><br />Dieter va donc faire une mini-enquête à la mairie, parce qu'il est polyvalent comme garçon. Et puis ce qui arrange ses affaires, c'est que tout le monde se connait dans ce bled, donc il passe outre toutes les présentations qui prennent des plombes habituellement, là c'est hop salut ça va et direct la question. Le maire de la ville, Gustav, le reçoit aimablement. Ils discutent un peu de tout de rien, mais ça urge, donc Dieter décide d'y aller franco et pas par les chemins détournés. Gustav, qui était tranquillement assis dans son fauteuil de lusque en train de lire le voici local, n'aime pas être brusqué, mais il respecte à fond Dieter depuis que celui-ci l'a sauvé de la noyade lors d'une croisière sur le Rhin qui a mal fini. Il apprend donc à Dieter que non, personne de nouveau ne s'est installé à Regensburg depuis 4 ans 9 mois et 12 jours. Hum c'est étonnant murmure notre homme en se grattant pensivement la barbe de 3 jours 2 heures et 4 minutes; j'aurais juré que quelqu'un voulait du mal à notre bonne petite communauté et cherchait à nous agresser, poursuit-il en regardant les nuages par la baie vitrée. Il réchéflit encore un bon coup, et Gustav rajoute cependant qu'il a appris par la compagnie d'électricité qu'un nouveau contrat avait été ouvert il y a quelques mois au vieux manoir des Höchenberger. Hum, étrange, ce manoir est vide depuis que la vieille Höchenbidule est partie en croisière perpétuelle sur le Nil avec son nouvel amoureux. Etrange, oui, vraiment.<br /><br />Birgit, quant à elle (ne cherchez pas, elle n'a pas honte de son prénom), fait des recherches pour sa classe à la bibliothèque. Elle se fait agresser par Renata, qui est bien la seule personne de la ville qui ne corresponde pas aux critères politiquement corrects de la population. Faut la comprendre aussi, la population, car franchemement, Renata en tient une couche monstrueuse. Aujourd'hui, elle a mis sa belle jupe bleu marine striée de bleu marine, son chemisier blanc à col brodé de pélicans au bord de l'eau, son gilet bleu marine à gros boutons couleur or, ses collants fin bleu marine, ses mocassins bleu marine, son collier de perles de culture, et enfin son serre-tête préféré, le bleu marine avec des petits points verts deci delà, pour la fantaisie évidemment. D'accord l'habit ne fait pas le moine, mais bon, généralement, l'habit trompe rarement quand il s'agit de Renata. Bref. Birgit qui a le sens de l'a propos cherche des informations sur les insectes, et plus particulièrement sur les insectes dangereux: les frelons par exemple, ou bien les scorpions. Elle en apprend de belles qu'elle note scrupuleusement sur des feuilles blanches, avec des stylos de toutes les couleurs, car elle aime le travail bien présenté. Renata lui cherche des noises, en lui demandant de faire moins de bruit en fermant ses stylos, ou alors d'arrêter de tourner les pages. Pff, portnaouak celle-là. Elle fera moins sa maligne quand elle se fera attaquer par des frelons transgéniques survoltés.<br /><br />Evidemment, les piqûres de frelons ne passent pas inaperçues aux yeux de la presse, et notamment de la télévision. Une interview du médecin légiste (qui se fait aider par le véto, Christian, pour les autopsies, car vraiment y'a trop de boulot, et puis y'a des vaches aussi qui se sont fait piquer) passe aux infos de 20 heures. Et devinez qui regarde l'émission? Ben oui, Kaspar. Il fait oh ben scheisse merde alors, quel binz j'ai foutu moi avec mon bo'rdel? Il se fait immédiatement réprimander par les pontes de la Neuschwanstein corporation, qui voient déjà leurs gros sous s'envoler loin loin loin. Même qu'ils voient rouge, les chefs. Faut que Kaspar rectifie le tir, et vite, parce que sinon ça va sentir le brûlé dans son labo.<br /><br />Dans le prochain épisode, on va apprendre comment Dieter fait connaissance avec Birgit, comment les frelons se reproduisent rapidement, comment d'autres gens vont mourur, comment Kaspar va se faire eu, et surtout comment ça va chauffer bzz bzz BZZBZZ à Regensburg.<br /><br /><br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1103480895537009202004-12-19T19:29:00.000+01:002007-07-11T22:10:00.099+02:00la suite la suite la suiiiiiiite<div style="text-align: justify;">Après avoir vu les gentils en action - faire des choses, des actions gentilles parce que finalement ce sont des gens gentils, oui ça existe, c'en est surprenant mais c'est ainsi et puis il faut de tout pour faire un monde d'abord-, cap vers les méchants cette fois. Souvent,dans les scénarios, même les plus savamment élaborés, rien n'a été nuancé, on ne peut pas être gris, faut soit être tout blanc immaculé de gentillesse à la limite de la niaiserie, soit super méchant (et très con, façon capitaine crochet).<br /><br />Donc là, retournons au manoir. N'ayez pas peur, vous êtes à l'abri derrière votre petit écran (ou immense écran plat, c'est selon), donc les méchantes bêbêtes ne peuvent pas vous atteindre, et puis vous êtes gentils vous, alors ça sert un peu de bouclier intransperçable magique invincible, si vous voyez ce que je veux dire. On rentre dans le manoir doucement, on n'a pas trop envie que Kaspar le manipulateur de la génétique, le transformateur de bestioles ne nous entende. ça risquerait de chauffer pour notre matricule (j'aime bien cette expression). Donc hhop hop hop, nous marchons sur la pointe des pieds, personne n'éternue, on ne ricane pas dans les rangs merci. Voilà, c'est bien, de là où nous sommes, nous pouvons parfaitement voir ce que traficote Kaspar dans son labo. Vu que sur ce blog, nous avons de gros moyens, on a même chacun notre oreillette comme dans confessions intimes. Donc non seulement on voit, mais on entend parfaitement ce que dit Kaspar, même pas besoin d'être bilingue allemand, on comprend aussi.<br /><br />Il est dans son labo donc, un peu une antre de sorcière finalement. Bon, évidemment, c'est un peu plus moderne, genre il a l'éléctricité (il en a rien à fout' des économies d'énergie lui), des microscopes, des frigos avec des produits très vilains dedans, d'ailleurs on se demande pourquoi il se donne la peine d'en fabriquer un autre. Il a l'air très occupé. Il est dans une sorte de combinaison super protectrice (de sa race), il se méfie quand même de ses propres talents (et autres inventions), ce qui laisse rien augurer de bon pour le futur proche de la fameuse ville de Regensburg. Pendant qu'il s'octroie une petite pause de rien du tout dans une chambre forte protégée de tout (même des regards indiscrets, quoi, mince à la fin, il a le droit d'aller pisser aussi), on fait un gros plan sur les aquariums de verres où sont enfermés les gros frelons transgéniques à tête de scorpion. Han, les sales bêtes. Elles gesticulent tellement que finalement, elles réussissent à faire tomber un bocal au sol. Hé, partez pas, le truc s'est juste fêlé, y'a aucun risque! En plus voilà Kaspar qui revient et qui s'aperçoit de la chute. Il ramasse l'aquarium, le repose sur une table (recouverte de carrelage, comme au labo, au lycée), et inspecte les dégâts. Il menace les bestioles, mais elles s'en fichent complétement, et puis de toute manière elles ne comprennent pas le langage humain, ça ne sert à rien d'essayer de les raisonner. Pendant que Kaspar va chercher de la colle spéciale pour réparer l'objet, on peut voir de là où on est deux bestioles plus intelligentes, et surtout plus rapides que les autres, s'immiscer dans la fêlure et s'enfuir au loin (pas dans notre direction,dans l'autre, ouf hein). Kaspar n'a rien vu, pff, pauvre type lui alors (et puis cultiver une ressemblance avec derrick, c'est d'un goût, enfin bref).<br /><br />Faisons le point: deux immondes frelons d'environ 10 cm de long (si je veux d'abord, je peux mettre 15 aussi hein) avec une tête de scorpion, extrêmement dangereux, se sont échappés. Ils vont se reproduire, mais pas tout de suite, plus tard.<br /><br />Pour l'instant, ils vont juste se défouler sur quelques innocents, et ça, c'est maintenant. Aaaaaaaaaargh (mais si quand même).<br /><br />ça va piquer les amis, et ça va faire mal.<br /><br />Piquepique le jogger en train de courir tranquillement dans le parc. Il crie un peu pour la forme, mais s'écroule dans l'herbe.<br /><br />Piquepique la fleuriste en train d'ajuster ses bouquets devant sa boutique (ah? la cliente aussi: ok, la cliente aussi alors).<br /><br />Piquepique le pompiste alors qu'il remplissait le réservoir d'une grosse mercedes noire (tiens tiens...).<br /><br />Piquepique trois ou quatre chiens, deux ou trois vaches (pour la forme, et pour montrer que les insectes ne sont pas communs, mais alors super super méchants et agressifs aussi).<br /><br />C'est un peu le bronx chez le médecin légiste voyez vous. De pas de boulot du tout, il est passé aux heures sup et tutti quanti. C'est quoi ce binz là, pourquoi ces gens apparemment en bonne santé sont mourur d'un seul coup d'un seul, dans la même journée?<br />C'est pas possible, y'a quelque chose de pourri là.<br /><br />Pendant ce temps, les petites bêtes si mignonnes, si douces, sont allées se reproduire dans un endroit qu'on tiendra secret. Il ne faut pas abuser, non plus, on ne peut pas tout montrer, tout voir, on n'est pas sur tf1 ici.<br /><br />Dans le prochain épisode, on verra le héros de ces dames en action, attention les yeux, ça va pleurer dans les chaumières (mais je vous rassure tout de suite, il est quasiment invicible).<br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1103295905891188802004-12-17T16:10:00.000+01:002007-07-11T22:10:12.998+02:00ça commence maintenant<div style="text-align: justify;">Tout est toujours calme dans la petite ville de Regensburg. Jamais rien ne se passe, les gens sont super aimables, archi gentils et tout que ça en est lassant même. Jamais un crime, jamais un cambriolage. Les rues sont propres, c'est un peu waltdisney world, mais sans Mickey Mouse.<br />C'est donc justement cette ville sans histoires qui a été choisie par les laboratoires Neuschwanstein corporation pour établir leur QG central de la méchanceté qui tue. Oui, vraiment, eux, ils sont vraiment pas beaux intérieurement, ils ont l'âme vile, l'esprit mal placé, l'opportunisme leur pend de partout, ils aiment l'argent le fric le blé la thune. Or, pour en gagner beaucoup beaucoup, il faut être au top de la héhéhé attitude (un peu à la Fantomas powa). Et ces gens-là n'en manquent pas.<br /><br />C'est donc par une soirée de tempête avec très beaucoup de vent qui souffle qu'a lieu une réunion ultra secrète. Non seulement, il vente, mais en plus, il pleut et encore en plus, il fait nuit noire. Imaginez un manoir, un peu à l'écart de la ville, dans une architecture bavaroise typique. Imaginez une ambiance lugubre, une musique comme dans des films qui fichent la trouille. Là. Avancez encore un peu, de là où vous êtes, vous ne pourrez pas bien voir les méchants qui agissent, qui parlementent, qui discutent âprement, qui projettent des choses affreuses pour être dans le guinness book des vilaines gens. Cachez vous derrière ce canapé délabré, là, juste à votre droite (oui il pue, et alors? vous préférez que les méchants vous voient et vous fassent subir des choses affreuses peut-être?). Bon, j'espère que vous avez appris l'allemand en 20 leçons, ou bien que vous disposez d'écouteurs traducteurs (on ne sait jamais, valait mieux en emporter). Mais bon, rassurez vous, je suis là et je peux tout vous traduire fingers in ze noze.<br />Assis autour d'une grande table légérement vermoulue, cinq personnes discutent donc. La première d'entre elle est le directeur de la corporationne précédemment citée (faut suivre): c'est lui qui a l'argent, il ne se salit pas les mains. La deuxième personne est son secrétaire particulier, Herr Schmidt (lui pourra se salir les mains à l'occasion, il est adjudant chef des sales besognes, un peu comme le méchant qui torture jack bauer dans la saison 2 de 24). La troisième personne est Kaspar, le scientifique mal luné, mais prêt à tout pour conquérir la toute puissance de la science qui déchire, l'esprit maléfique de la biologie tout ça. Il cultive sa ressemblance avec Horst Tappert (et en plus il sent le renfermé, tout ça parce qu'il ne sort jamais de chez lui). Les quatrième et cinquième personnages sont les gardes du corps du directeur (Herr Vollmich), ils n'ont pas l'air commode du tout, enfin perso j'aimerais pas les croiser la nuit dans une rue toute noire.<br />Maintenant que les présentations sont faites, on va maintenant savoir ce qu'ils peuvent bien traficoter dans ce manoir, tous ces bonzommes.<br /><br />Herr Vollmich, un vieux de chez vieux, s'est toujours fait de la thune sur le dos des autres. Pendant la guerre, il payait les autres pour qu'ils aillent se battre à sa place. C'est dire (si c'est possible, là, je le veux). Et puis il a une haleine de fou, faut dire qu'il ne connait pas le denivit, ce qui arrangerait franchement ses affaires. Bon, ce monsieur mou et peu ragoûtant propose un gros paquet de fric à Kaspar pour qu'il crée une espèce unique d'insecte, insecte (transgénique) dont il se servirait pour fabriquer du poison. Un produit unique, qui sent bon, et qui est vraiment efficace. Ce qui changerait par rapport aux autres poisons traditionnels, c'est qu'on pourrait la mettre n'importe où, il n'aurait pas d'odeur. En plus, il serait indétectable lors de tests sanguins et tout. Rhôlàlà, comme c'est vilain comme projet.<br />Evidemment Kaspar est prêt à commencer de suite. Il a déjà tout prévu. Le manoir lui servirait de laboratoire, et il s'y connait maousse en patrimoine génétique, le pépère. Il touche 25% de la thune maintenant, et le reste après livraison.<br /><br />A ce moment-là, ils laissent Kaspar seul dans le manoir et repartent dans leur mercedes de lusque. Noire, évidemment.<br /><br />Pendant ce temps, on aperçoit le labo du méchant: y'a des trucs de toutes les couleurs qui bouillonnent, qui fument, qui claquent et qui grincent. Des bruits parviennent aux oreilles, un bruit de sifflement, comme des serpents qui grouillent. Sssss ssssss ssssss schpsssssss schpsssss. Le bruit qu'on aimerait pas avoir chez soi quand même, même les serpents font peur à Indiana Jones alors. Mais là ce ne sont pas des serpents (car les serpents ne sont pas des insectes, voyons, tout le monde sait ça). En fait, ce sont des frelons transgéniques, un premier jet du travail de Kaspar (tout le monde sait très bien qu'il ne terminera jamais son travail). Ils sont chacun dans des sortes de casiers en verre (et ils ne sont pas contents du tout). Ils ont une tête space, qui fait un peu penser à celle d'un scorpion (oui j'en rajoute et alors?)<br /><br /><br />Pendant ce temps, des innocents vivent leur vie d'innocent à Regensburg. Ils ne connaissent pas les projets de Kaspar, ni l'existence des frelons à tête de scorpion. S'ils savaient...<br /><br />Dieter, lui, est occupé à donner un cours au collège local sur les interférences quotidiennes entre les moustiques et les autres insectes. Il est très fort dans son genre, il en impose même (j'ai l'impression d'avoir déjà dit ça quelque part), et tout ce qui parait compliqué est simple avec lui. Les filles de la classe s'écrivent des mots avec "Ich liebe Dieter" dedans.Il est pour l'instant ignorant de toutes les ignominies qui se préparent.<br /><br />ça va barder, Dieter, tu ferais mieux de te préparer hein, au lieu de te la péter.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1103139970479498792004-12-15T20:45:00.000+01:002007-07-11T22:10:29.919+02:00Introduction<div style="text-align: justify;">Après le scénario de film catastrophe, voilà que j'ai trouvé une autre idée de scénario, tout aussi intelligente et digne des studios hollywoodiens (évidemment). Alors ça n'a pas comme le précédent le succès des téléfilms de 20.50, plutôt celui de 22.30, quand les enfants sont couchés.<br />Attention, la lecture de ce texte peut provoquer des sueurs froides, une obligation de laisser la lumière allumée, des sursauts quand la voisine va au WC. Si ça se trouve, vous allez vous planquer derrière vos coussins, vérifier sous votre lit, jeter des regards hagards à tout le monde dans la rue après coup.<br />Mais j'assume hein (en même temps, ça ne peut pas faire super super trop peur, puisque je suis moi-même une trouillée de première catégorie). Alors il s'agit aujourd'hui d'une introduction à un film catastrophe (j'aime ça, y'en a c'est les feux de l'amour, moi ce sont les films catastrophe...hum...ça doit avoir une connotation psycho-machin bidule, non?). Je vais comme à mon habitude vous présenter les différents personnages aujourd'hui, ainsi que le décor. Il ne faut pas vouloir tout savoir d'un coup, sinon ça vous gâcherait <s>la trouille</s> le plaisir.<br /><br />Alors comme dans le film catastrophe lambda, il faut également des ingrédients indispensables, qui sont directement inhérents aux personnages eux-mêmes, ainsi qu'à leurs actes.Je veux dire par là que n'importe qui ne peut pas faire n'importe quoi à n'importe quel moment. Les trucs intelligents doivent provenir d'une personne prédéterminée, comme les grosses conneries. Je tenais quand même à vous prévenir, que vous ne me disiez pas après: "han là là, c'est encore lui qui sort la grosse subtilité, faut pas abuser non plus". Ben si. C'est pas moi qui abuse en plus, c'est la loi du genre, un point puis c'est tout.<br /><br />Voilà donc les personnages. C'est moi qui choisit leurs noms en fonction de mon inspiration du moment. Là, autant vous le dire de suite, ils vont tous avoir des noms allemands, parce que ça se passe en Allemagne car j'ai envie que cela se passe là-bas.<br /><br />Dieter (le héros) est, comme Mike précédemment, un homme dans la force de l'âge. Plutôt renfrogné, il est pourtant d'une redoutable efficacité dans son travail. Et quel est ce travail, je me prie? Ben, scientifique, tiens. Biologiste pour être exact. Dieter est nom seulement super compétent en tant que biologiste, mais aussi en tant que pompier volontaire. De sucroît, il est formidablement séduisant (mais il l'ignore), ce qui fait de lui le bon parti de la ville de <a href="http://www.allemagne-tourisme.com/pages/frz_bayern_184.html" alt="tourisme allemagne" title="joli nom hein?" target="blank">Regensburg</a>,en Bavière.<br /><br />Birgit, une très jolie jeune femme, maitresse d'école. Très impliquée dans la vie associative de la ville, Birgit est également une super instit.Et pour ne rien gâcher, elle a ce qu'il faut où il faut.Ah, sacrée Birgit alors.Elle a repéré Dieter lors d'une conférence sur les oiseaux migrateurs et leurs interférences avec les lombrics, et depuis, elle fantasme à fond les manettes (on s'en serait douté, comme serait-ce possible autrement?)<br /><br />Ulrich est le frère de Birgit. Il tient un bar depuis 10 ans dans la ville qui l'a vu naitre. Il chante très bien en allemand, c'est normal d'ailleurs, puisqu'il est allemand. Il aime bien recevoir, organiser des fêtes tout ça (très jet set, Ulrich).Il est aussi très dragueur, très entreprenant, mais quand même un peu lourd sur la forme, même si son fond est empreint de gentillesse et de serviabilité.<br /><br /><br />Gustav (prononcer Goustafe, il y tient beaucoup) est le maire de la ville. Il est plutôt bosseur, aime les choses bien faites (il va en prendre plein pour son grade), et sort rarement de la mairie. C'est un ermite administratif on peut dire.<br /><br />Renata, la directrice de la bibliothèque. C'est une vraie tordue cette bonne femme. Non seulement elle est hyper vicieuse, elle cherche tout le temps les embrouilles et tout, mais en plus elle n'est absolument pas aimable. Elle profite de son titre pour jouer avec la tranquillité des gens. Elle n'est pas super belle physiquement, et s'habille comme un sac à patates (bleu marine). Elle porte un serre-tête damassé très ringard et tous les enfants de la ville se moquent d'elle à son insu.<br /><br />Kaspar, un scientifique, mais pas très gentil. Il fait des expériences secrètes dans son labo perso, pas joli joli. Ceci dit, il est subventionné par les grandes industries pharmaceutiques internationales.Pourtant, son projet est ultra secret. Allez, je ne vous en dis pas plus.<br /><br />Christian, le vétérinaire de la ville. De part sa situation, il fera partie des premières victimes. Il est capricorne ascendant balance, avec des flèches mal placées dans ses lignes de la main droite, ce qui lui prédisait une fin difficile (effectivement oui).<br /><br />Leo et Nathalia, un couple de jeunes âgé d'une vingtaine d'années.Leo suit des cours d'histoire de l'art et Nathalia est étudiante en médecine.<br /><br />Voilà pour les personnages principaux. Il y en aura d'autres, évidemment, qui auront leur importance à des moments précis de l'histoire, mais soit ils partiront loin loin loin, soit ils vont mourir rapidement.Pour ce qui est du décor, vous le connaissez, l'intrigue se déroule à Regensburg, Bavière. A part le nom de la ville, qui existe vraiment, les personnages et lieux sont le fruit de mon imagination. Les rapports avec des personnages existants ou ayant existé sont purement fortuit.<br /><br />Accrochez vous les amis, dans le prochain chapitre, l'action débute cash, pas de fioritures, pas de simagrées, on y rentre sans dandiner, et on pousse pas de cris d'offraie.<br /><br /><br /><br /><br /><br /></div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1102886939209886322004-12-12T22:23:00.000+01:002007-07-11T22:12:26.230+02:00the most gigantesque vague of the world<div style="text-align: justify;"><center><b>Introduction</b></center><br /><br />Comment réussir son scénario de film-catastrophe?<br />Hein, comment?<br />C'est très simple: il faut réunir plusieurs ingrédients qui donneront à votre scénario une saveur toute particulière.Et je suis prête à vous en donner la recette, chers amis lecteurs qui venez par paquets de 10 000 sur mon blog, pour enfin connaître le secret de la richesse. Hollywood vous ouvrira ses portes, et même avec un peu de chance, George Clooney himself acceptera de jouer dans votre film pour des clopinettes (il aura été impressionné par votre talent de scénariste).<br /><br />D'abord il faut quelques personnages clés:<br /><br />- Un homme d'âge mur (Mike par ex), blessé par les aléas de la vie, qui a commis quelques erreurs d'éducation envers son fils unique (de préférence). Il est célibataire, plutôt ronchon, ne sort jamais, parce que Monsieur est un scientifique de grande envergure.<br /><br />- Le fils du personnage sus-nommé (David): un peu tout-fou, qui est blasé de l'attitude de son père, tout en l'admirant beaucoup.C'est un adolescent de 15 ans.<br /><br />- Une femme, plutôt jeune et jolie (Géraldine, euh non, Pamela), qui est amoureuse secrétement de Mike, qui le trouve extraordinaire, beau, sexy et surtout diablement intelligent.Au début, il l'ignore d'ailleurs.Les circonstances dramatiques de la vie les rapprocheront uhuhuh.<br /><br />- Un couple de jeunes mariés (Dany et Frances): ils s'aiment d'amour tendre et sont au moment des fait séparés. Cela va nous tenir en haleine pendant tout le film, oui, on va attendre qu'ils s'enlacent comme au début en versant cette fois des larmes de bonheur hystérique.<br /><br />- Le meilleur ami de Mike (Paul), qui autant vous le dire tout de suite, va mourir avant la fin. Il est blagueur, et surtout, il va donner sa vie pour son ami.Han c'est beau,non?<br /><br />- Le pompier de service (Dennis), qui démontre d'un courage exemplaire. Il sauve plein de vie (mais il meurt aussi, c'est triste mais c'est comme ça).<br /><br />- Le maire (qui deviendra coordinateur des secours), un homme aigri et pourri (Alphonse), il emmerde tout le monde. Malheureusement, il va devoir partir dans le feu de l'action, tout simplement parce que sa fille (Lily) ainsi que son petit ami (Diego) sont pris dans la tourmente, et qu'il faut absolument les retrouver. En fait, Alphonse ne veut pas que sa fille sorte avec Diego, parce qu'Alphonse est un gros raciste. Alphonse meurt juste dans les dernières minutes. Dommage.<br /><br />- Une femme isolée (Aline, pour qu'elle revienne) et son bébé (Jo): ils seront séparés pendant tout le film et se retrouveront seulement quand l'espoir les aura quittés.<br /><br />Il faut évidemment plein de figurants qui se feront destroyer leur maman à tout moment.<br /><br /><br />Voilà pour les personnages.<br />Passons au décor.<br /><br /><br />Une grande ville, vraiment très grande (New York).<br />Tout va bien au début, il fait même un soleil splendide dites donc. Il va malheureusement arriver quelque chose de très grave. Mike prévient le maire, mais celui ci ne veut pas l'écouter. Il le traite de scientifique foldingo, que de toute façon ses théories ne valent pas tripette, parce qu'Alphonse est un cartésien de première catégorie .Il n'accepte qu'aucun grain de sable puisse venir encrasser le mécanisme, les choses ayant le pouvoir de s'arranger rapidement.<br /><div style="text-align: justify;">Mais, par manque de chance, Alphonse va être la victime de son esprit étroit, de son cerveau cloisonné, de son manque d'intelligence.<br /><br /><br /><center><b>Premier chapitre: où la catastrophe s'annonce...</b></center><br /><br /><br />Bon voilà, donc les personnages sont là, le décor aussi. Maintenant il faut qu'ils interagissent, évidemment.<br /><br />Mike est dans son laboratoire, à travailler sur son pécé en réseau avec tous les autres ordinateurs du boulot (Mike est plutôt traditionnel, il possède un pc et pas un mac, ne lui en voulez pas). Il dispose d'un logiciel super compliqué qu'il a lui-même créé de ses petites mains, pendant qu'il ne s'occupait pas de son fils. Pas cool, hein. Bref, il a des algorithmes, des programmes, des machins super compliqués que seul un super expert en informatique ET en sciences à la fois peut comprendre. Mike ne rigole pas, il est docteur ès sciences spécialité cataclysmes naturels (son titre de thèse: "Les paramètres combinatoires de thésaurisation des désordres naturels dans le nord Tadjistan depuis la préhistoire"). Il en impose, il est super intelligent, ça tchûe.En plus de ça, il est méga beau: 1m85; 75 kg, élancé donc, brun aux yeux noisettes qu'il cache derrière les lunettes sécurité sociale (pour éviter les tofs à la voici gala, c'est vrai, quoi, c'est pénible). Il est bien habillé en plus (enfin, dans son genre, faut aimer les jeans délavés, les vieilles baskets vintage adidas, la chemise à carreaux (grunge-mais je vous rassure, avant la fin, la chemise aura servi pour faire un garrot à un pauvre malheureux) et une vieille veste héritée de son arrière grand-père Hicham, le paysan.<br /><br />Je m'égare.<br /><br />Mike est donc dans son labo quand il s'aperçoit d'un truc: mince de mince alors, faites vos jeux, rien ne va plus. Ses données sur l'Atlantique Nord déconnent. On dirait que quelque chose de très gros, de très dangereux va se produire dites donc (il ne faut pas dire tout de suite quoi). Mike a l'air inquiet, ce qui préoccupe Pamela. Elle aussi a de belles lunettes. Elle serait plutôt jolie sans cette jupe marron en polyester et son chemisier rose en nylon. Elle en a marre de Mike qui ne fait pas attention à elle (elle s'est pourtant maquillée ce matin, et elle s'est acheté des nouvelles bottes hier en plus, quel goujat). En fait, c'est Patricia Mulloche, mais en moins moche qu'au début, en potentiellement jolie en fait. Bref. Là elle s'interroge du comportement de Mike: pourquoi est-il si agité, le gaillard? Quand il lui demande, il répond par un grognement. Mais Pamela n'est pas si niaise, si elle travaille dans le labo, c'est qu'elle a un cerveau. Elle farfouille dans le logiciel pendant que Mike va aux toilettes. Elle découvre le pourquoi du comment, et alors affiche une mine déconfite, la bouche ouverte en O et s'agite également.<br />Mike revient, et la surprend. Il est très en colère, mais finalement, elle l'apaise en lui disant qu'elle croit en toutes ces données scientifiques, qu'il peut être le sauveur de NY city et de toute la moitié nord des USA. Vraiment, il ne faut pas qu'il garde tout ça pour lui, ça serait de la non assistance à pays en danger. Il prévient alors son ami, docteur aussi en sciences. Paul est d'accord avec Pamela, vraiment, Mike, il faut en parler au maire.<br /><br />C'est à ce moment là qu'on croit qu'on va savoir ce qui va se passer.<br /><br />Mais non, en fait. Tout simplement parce qu'on ne connait pas encore les autres personnages et que c'est indispensable pour le dramatique des événements.<br />Là il faut décrire ce que font les personnages juste avant la catastrophe.<br /><br />David(le fils de Mike) n'est pas allé en cours, ouh là là, le vilain garçon qui n'a pas écouté son papa! Il est parti chez un pote musicien, là où répète son groupe, les "Midnite Shadows". Oui, ils font du gothique, c'est très sombre comme zik. Ils fument des cigarettes en plus, ce qui est très mal.<br /><br />Le maire est dans son bureau avec sa secrétaire. Alphonse Brown (le maire) est plutôt beau garçon, mais c'est un enfoiré. Il profite donc de son statut pour embobiner les femmes, au lieu de faire ce pour quoi il est payé. C'est pour ça qu'il a fait installer un canapé dans son bureau. La secrétaire est d'une naïveté exceptionnelle, d'une niaiserie incommensurable, et faut dire qu'elle est quand même vénale. Du coup, ils profitent l'un de l'autre allégremment (heureusement, ils ont fermé les stores du bureau, sinon tout le monde l'aurait su uhuhuh).<br /><br />Dany et Frances (les jeunes mariés) sont à l'hôtel, un prestigieux même. C'est leur voyage de noces. Ce matin, Dany part faire une course dans NY (il n'est donc pas à l'hôtel au moment des faits), il est mignon car il veut acheter un cadeau pour Frances (qui est une jeune femme fragile mais avec une volonté de fer, ce qui peut servir dans les cas difficiles). Dany est un bel homme aussi (ils sont tous beaux ou quoi là dedans?), il met des beaux costumes Armani à 2000$ pièce. Il est riche aussi, ce qui aide pas mal quand on veut s'habiller staïle et qu'on a envie de se taper un hôtel de luxe avec spa, piscine, et compagnie.<br /><br />Dennis (le pompier) est un vieux de la vieille. Cela fait bien 20 ans qu'il bosse chez les pompiers, et je peux vous dire qu'il en a vu des vertes et des pas mûres. Quand il n'a rien à faire à la caserne, il tchatche, tchatche et retchatche. Il parle aux petits jeunes de la vie tout ça. Faut dire que son expérience est reconnue au travers tout NY (carrément) et donne même des conférences sur la sécurité incendie, et aussi sur les premiers secours. Il en impose (d'ailleurs, il fait 2m, ça tombe bien). Ce jour-là, il est en congé dans son petit appartement qui donne sur la 5è avenue, mais l'appel du feu sera le plus fort. Il a rien à perdre, sa femme l'a quittée pour un autre y'a 10 ans, parce qu'il n'était jamais là (toujours avec les pompiers, pff).<br /><br />Aline et son bébé sont chez eux. Aline travaille à domicile pour gagner sa vie et s'occuper de son gamin. C'est honorable, mais ça paie pas des masses. Son mari est parti quand il a appris qu'elle était enceinte (oui, il faut du dramatique à tous les étages), pauvre type. Du coup, elle survit comme elle peut. Ce matin, elle est sortie au square avec Joe, pour qu'il prenne un peu l'air. Elle discute avec un homme qui lui plait bien (Gus), et ils ont décidé d'aller boire un thé dans le salon "A l'heure anglaise".<br /><br />Revenons en à Mike (vous l'aurez compris, il faut parler pendant 5 minutes de chaque protagoniste, ne pas hésiter sur les détails grivois ni sur le dramatique de la situation de chacun.. Il faut en rajouter le plus possible, c'est cela qui fera sortir les larmes de la ménagère de moins de 50 ans). Mike est au labo et décide de faire une réunion afin d'informer tous ses collaborateurs. Il a repéré une ombre suspecte sur l'Atlantique Nord, et ça l'inquiète.<br />Lors de cette réunion, il prend l'air grave, accentue ses rides, enlève (ouh qu'il est beau pense Pamela) ses lunettes, agite les bras. Cette ombre ne peut être qu'une énorme tempête, un vent d'une force extraordinaire qui soulève l'océan en une vague gigantesque (même si c'est pas crédible, on s'en fout). Le vent prend de la vitesse, et les observations satellites sont effrayantes (rappelez vous son super logiciel!). Les données ne sont donc pas rassurantes du tout, et il pense que l'océan submergera NY et les villes voisines d'ici 24 à 48 heures (rapide non?).<br /><br />Son équipe est sous le choc. Les remarques fusent. Ses adjoints le convainquent de parler au maire, il faut évacuer de toute urgence. Mais bien sûr qu'il faut prévenir tout le monde, sinon les gens vont être tout mouillés! Mike est quand même sérieux, il essaie de comprendre pourquoi l'océan se soulève ainsi. Il trouve rapidement (il est intelligent je vous ai dit, et puis il a fait des études, il sait de quoi il parle): en fait, un énorme volcan sous-marin est entré en éruption au large du Groenland. Du coup, cela a provoqué un bazar sans nom dans le nord de l'Atlantique, et évidemment, cela touche uniquement les Etats Unis, les pauvres.<br /><br />Mike décide de prendre contact avec Alphonse. Celui-ci est occupé comme chacun sait. Il refuse de le recevoir, mais lui donne rendez vous avec son adjoint à l'urbanisme (uhuhuh). Mike se dépêche, il emmène Pamela et Paul pour faire genre j'ai du monde qui me soutient, et il arrive à la mairie le temps de le dire.<br />Ils rencontrent monsieur White, adjoint du maire, et lui exposent brièvement mais efficacement le sujet (à la télé, le spectateur est convaincu du speech, mais pas Monsieur White Mark). Mark donc (je suis familière et appelle les gens par leurs prénoms) leur rit à la face quelque chose de bien. Pff, je ne vous crois pas, c'est pas possible uhuhuh. Là, le maire arrive en se reboutonnant. Oh, il s'est trompé de salle, mais bon, il reste quand même. Mike répète son discours, mais ne le convainc pas plus. Comment ça, une catastrophe naturelle? Mais ça va pas non votre tête? C'est vrai que Mike a un passé tumultueux, il n'aime pas trop l'autorité et est mal vu. Oh Hé, une vague force 18 va vous tomber dessus, y'aura plus d'empire state building, faut faire quelque chose!<br /><br /><br />Ben non, il ne fait rien. Et met en péril toute la ville.<br /><br />A ce moment là, il faut des images de volcan en éruption sous l'océan. Hé bé, ça va barder. C'est pas une éruption de femmelette, ça. Et tous ses gens qui ne se rendent compte de rien, les cols blancs de la city, les ouvriers dans les chantiers, les malades dans les hôpitaux, tout ça! Au secours, il faut dire!<br /><br />Rassurez vous, tout le monde ne va pas mourir.<br /><br /><br /><center><b>Deuxième chapitre:où ça commence à se gâter grave...</b></center><br /><br /><br />Han comment j'ai pas assuré, j'ai oublié des détails.<br />Merci Heidi de m'y avoir fait penser: effectivement Dany (le jeune marié riche) est black et Diego (le petit ami de la fille du maire, Lily) est hispano-américain (genre beau, mais pauvre, cette fois).<br />Pardonnez moi, car ces détails ont de l'importance pour la compréhension de l'histoire.<br /><br />Donc on en était arrivé au moment où Mike cherche à se faire comprendre, mais personne ne le croit, sauf les siens (qu'il a mis 5 minutes à convaincre quand même). Il est dépité, lui qui se voyait en sauveur de l'humanité pour des siècles et des siècles amen allélouiah, ça a l'air râpé. Pauvre Mike, qui s'est donné tant de peine pour faire en sorte que sa théorie bidon tienne la route, il est tout triste entouré de ces ordinateurs, de Pamela qui le soutient pourtant mordicus, et de son pote Paul qui lui fait des blagues débiles genre la banane dans l'oreille. Mais Mike ne rigole jamais, car un héros, ça ne déconne pas.<br /><br />Pendant qu'il s'apitoie, on voit l'océan qui commence à ne pas être content du tout. Mais pas du tout du tout hein. Des vagues de 4 kilomètres de haut, un truc jamais vu depuis que l'homme existe, un truc de ouf (tout simplement). Pas plusieurs grosses vagues, mais une ENORME gigantesque que si tu la vois, tu as peur (tu peux toujours essayer de faire ton Kelly Slater dessus, mais la vague te bouffera ta planche crac hop).Y'a plein d'écume, et à l'endroit de l'éruption, une île commence à émerger (ne lésinons pas sur les effets spéciaux non plus). Au loin, on voit la statue de la Liberté qui ne fait pas la fière. Parce que c'est la seule à voir ce qui se profile à l'horizon, évidemment aucun bateau au large n'a eu le temps de prévenir les autorités, et puis c'est pas leur rôle non plus, dans ce scénar c'est Mike le grand manitou point barre.<br /><br />Juste avant que l'énorme vague noie plein de gens en train de faire leurs courses de Noël jingle bells jingle bells, on a un vif aperçu de ce que fabriquent les gens.<br /><br />Mike est affolé car c'est le seul dans tous les USA à avoir repéré le typhon qui se profile. Il transpire grave des aisselles. Pamela a la tête dans les mains, elle se demande comment le maire a pu ignorer la théorie de son bellâtre. Paul fait semblant d'être intelligent (jusqu'à sa mort, on se demandera ce qu'il fait là; ne pas s'attacher à lui surtout), et clic clic sur l'ordinateur. On dirait qu'il espère que ce qui va arriver est faux, il n'arrive pas à y croire.<br /><br />Le fils de Mike est dans le studio de répétitions (il est chanteur) et beugle comme un goret qu'on égorge. David est plutôt bon dans son genre, mais faut aimer quand même. Il est tellement dans son truc, enfin, vous allez voir aussi (il ne va pas mourir, on le sait, qu'il va se réconcilier avec son darron, le loustic).<br /><br />Le maire est au téléphone avec une de ses innombrables maîtresses. Alphonse n'est pas top futefute dans ce coup là. Il s'est préalablement frité avec sa fille, qui lui a dit ses 4 vérités (raciste coincé obtus et j'en passe). Il en a gros sur la patate, car on dirait bien que Lily a envie de faire sa vie avec Diego (libre dans sa tête, quant à lui).<br />Son adjoint (Mark) est au four au moulin parce qu'il visite un chantier de construction d'une école, au fin fond de NY. Dommage, hein? S'il avait cru Mike, il ne serait pas dans la panade (mais il ne le sait pas encore).<br /><br />Dany est dans un magasin, il cherche un présent pour Frances. Pas une breloque à 2 dollars hein, mais plutôt un joli bijou (ou un pull en cachemire). Il discute avec une vendeuse, dans une bijouterie chic. Il est quand même charmeur, ce Dany.<br />Sa femme Frances dort. Elle fait la grassmate. Pauvre innocente.<br /><br />Dennis regarde un match de basket chez lui dans son salon. Il n'est pas habillé et boit une bière quand même. Ben quoi, il est chez lui, il fait ce qu'il veut quand même! Il est un peu à l'ouest car hier soir, il a fait la teuf grave avec ses voisins du dessus. Il fait sombre (je rappelle qu'une vague de 4m va s'abattre sur la ville d'ici peu et PERSONNE NE LE SAIT) dans son appartement quand même, mais il ne se pose pas de question, vu qu'il a la tête dans le fondement. Ah oui, j'oubliais, il mange des chips (très important).<br /><br />Aline, Joe et Gus boivent un thé tranquillos peinardos dans un salon pour vieilles dames. Mais ils s'en foutent, à vrai dire. En fait, je crois bien que Gus et Aline sont en train de tomber amoureux. Et puis Gus est adorable avec Joe, ce qui laisse entrevoir une lueur d'espoir chez Aline.<br /><br />On revient sur Mike à ce moment-là. Toujours aussi intelligent, il a créé un compte à rebours. Donc le public sait exactement quand va arriver la catastrophe, mais pas tous ces gens dont la vie va se terminer sans qu'ils le sachent eux-mêmes.<br />5<br />4<br />On voit la vague bouffer la statue de la Liberté qui tombe. Zyva le symbole.<br />3<br />2<br />Elle se rabat sur les premiers buildings (sans tiep) avec une force inouïe. Les fenêtres éclatent, ça fait un boucan du diable, l'eau de mer salée rentre partout, les gens crient (quelques uns meurent au passage: gros plan sur les morts). Y'a des dauphins qui rentrent dans la ville (ben quoi? c'est mignon un dauphin) et aussi le paquebot de croisière avec Sacha Distel qui défonce certains immeubles, avec des vieilles dames qui crient dedans.<br />1<br />PADAM<br />Zéro.<br />Y'a de l'eau partout, les gens sont affolés. Ah ben bravo Alphonse Brown qui ne croyait pas notre Mike! C'est malin, y'a une panique générale. Faut dire que tout NY a de l'eau jusqu'au cou, ce qui n'arrange pas l'humeur. Embouteillages monstres, gens qui crient, eau froide et tout le tintouin.<br />Le maire, dans son bureau au 36é étage, regarde par sa fenêtre. Il ouvre une grande bouche et reste estomaqué pendant environ 34 secondes. Tout de suite, il veut téléphoner à sa fille, mais il tombe sur le répondeur. Il convoque immédiatement son adjoint, mais celui-ci bosse figurez vous et n'est pas à l'hôtel de ville. Hé merde, il va devoir se débrouiller tout seul.<br />Et devinez qui il appelle?<br />Et oui, votre chéri à tous Mesdames, le fringant Mike, le visionnaire, le bellâtre doté d'un cerveau. Mike se permet d'engueuler le maire par téléphone satellite.<br /><br />Avant que Mike ne réussisse à joindre l'hôtel de ville, bref aperçu des personnages (qui sont tous dans le caca de caniche, vous l'aurez deviné).<br /><br />Seul David ne se rend compte de rien, il est dans un blokhaus insonorisé, une sorte d'abri nucléaire (oui c'est comme ça si je veux). Il continue de beugler dans son micro, pendant que ses congénères jouent un morceau de The Cure. Bref plan autour de l'endroit: c'est comme une île entourée d'eau. Mais comment vont-ils sortir de là?<br /><br />Dennis a de la chance, il habite au 44è étage et est donc au sec. Il se précipite au rez de chaussée où se situe la caserne des pompiers. Heureusement celle-ci n'est pas intégralement touchée (vive le monde des invraisemblances!), le camion rouge peut rouler dans la flotte et sauver des gens. Dennis reprend du service, mais avant il se la pète un peu auprès de ses collègues genre je suis expérimenté et j'organise les secours. D'ailleurs, il téléphone à Alphonse pour lui annoncer l'étendue des dégâts. Là, c'est clair maintenant, il faut évacuer, Monsieur le Maire!<br /><br />Dany est encore vivant, mais il est blessé. Il est entraîné dans les étages par la vendeuse qu'il a charmée tout à l'heure. Il est très inquiet, parce que Frances ne répond pas au téléphone (boules quiès powa) et croit qu'il lui est arrivé quelque chose de grave. Lui a quand même le bras droit sacrément endommagé, il souffre. Ils cherchent une armoire à pharmacie pour soigner le jeune homme.<br /><br />Aline, Joe et Gus sont au fin fond de NY, ils ont juste de l'eau aux genoux. Ils décident de se barrer en voiture loin de là. Mais bon, dans les embouteillages, c'est pas facile, et puis ça énerve quoi. Ben oui, c'est stressant, une catastrophe naturelle.<br /><br /><br />Mike, Pamela et Paul arrivent à l'hôtel de ville avec tout leur barda. Mike (qui a appelé l'école de son fils et qui est furax parce que celui ci n'y est pas) est encore inquiet et tout speed car il a découvert autre chose.<br />Il en parle à Alphonse Brown, dans une petite conférence, avec tous ces ordinateurs aux programmes compliqués.<br />Cette fois, Alphonse ne fait pas le malin. Il convoque les télés et les journalistes qui restent pour une conférence de presse. Il ordonne l'évacuation de la ville, vers le Canada (c'est dangereux, les états unis). Les gens qui peuvent voir ces infos sont paniqués. L'armée entre en jeu (le président qui n'est pas deubeulyou a demandé à l'armée d'intervenir pour évacuer les gens).<br />C'est impressionnant.<br />Après celà, Mike annonce une nouvelle terrifiante.<br />Quelque chose d'encore plus grave va arriver. Un autre volcan est entré en éruption au large. Un beaucoup plus gros, beaucoup plus puissant, qui fait encore plus peur. Ce qu'on vient de vivre, c'est de la gnognotte, Monsieur le Maire.<br /><br /><br /><center><b>Troisième chapitre:où les ennuis montent en puissance...</b></center><br /><br /><br />Mais enfin, vous savez tous qu'un emmerdement ne vient jamais, mais alors jamais, tout seul comme un grand. En effet, il finit par attirer tous ses potes, et ils se concentrent alors au même endroit.<br />Pour le moment, ils sont tous à NY (ville presque engloutie).<br /><br />Un bref plan sur les personnages seulement entrevus lors du dernier épisode. Lily (la fille d'Alphonse) est partie avec Diegooooooo (libre dans sa têeuteuh derrièreuh sa feunêtreuh je l'ai déjà faite mais je l'aime bien alors je la remets). Pour être précise, ils sont chez Diego, dans le Bronx. Joli cliché non? Il y a la maman, le papa, les petits frères et les petites soeurs (oui ça va faire du monde à évacuer hein!). Chez eux aussi, c'est la bérézina en fait. Ils ont de l'eau partout partout, et en plus, leur immeuble est sur le point de s'effondrer. Ils sont pas mal dans la mouise, les caves sont remplies de flotte (tant pis pour le trafic d'Anthony, le frère de Diego, qui fait de la livraison de pizzas clandestine), et l'eau ne cesse de monter (ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça). Lily n'arrête pas de couiner, ce qui est très pénible, surtout que ce n'est pas la seule à avoir un avenir proche légèrement compromis on va dire.<br /><br />Rappelez vous aussi de Mark White (l'adjoint à l'urbanisme d'Alphonse Brown): il était dans un chantier, avec son petit casque jaune et son attaché case de je me la pète. Ben apu, Mark White. Il s'est fait bouffer par la vague quelque chose de bien (c'est donc normal que personne ne puisse lui téléphoner, son cellulaire s'est noyé aussi), et tous les ouvriers sont morts également. Oui, vu qu'ils n'avaient pas été prévenus (suivez mon regard), ils n'ont rien pu faire pour se carapater. Imaginez un chantier plein de boue, de mortier, de béton et un raz de marée qui s'invite. Ben non, ça ne fait pas le poids.<br /><br />Revenons-en à Mike. Notre héros à tous est actuellement à l'hôtel de ville qui a échappé au pire. Pas pour longtemps je vous rassure, il ne faut pas non plus exagérer dans les incohérences. Bref, il a réussi je ne sais comment à emporter tous ses ordinateurs, sa greluche de service et son meilleur pote. Il est quand même un peu inquiet pour son fils, mais sans plus pour le moment. Là il manipule le clavier avec un stress non dissimulé, on sent qu'il réfléchit, que ça bosse là dedans. C'est limite si on n'entend pas les engrenages de son cerveau se mettre en place. Là il annonce en chuchotant à Pamela que d'après ses observations, un énorme volcan va imminemment entrer en éruption, au milieu de l'Atlantique. Enfin, il en est pas sûr à 100%. C'est sa théorie du chaos perso qui veut ça. Mais vu qu'il a eu raison la première fois, Pamela l'écoute avec un air effrayé en lui touchant le bras (ce qui provoque un hérissement généralisé des poils du merveilleux scientifique). Mais que va t'on faire pour empêcher NY d'être ensevelie sous l'eau comme jadis l'Atlantide perdue sous les flots? Bouhouh c'est trop triste.<br /><br />Alphonse fait évacuer la ville. Bon, c'est un peu compliqué, parce que la piste de l'aéroport est sous l'eau, mais les avions réussissent quand même à décoller. Oui, ce sont des avions américains, ils sont super puissants. Certaines personnes quittent les lieux par leurs propres moyens. Ce qui va causer des séparations, de la tristesse, des larmes, et évidemment des retrouvailles top feux de l'amour powa.<br /><br />Commençons par David, le fils de Mike. Evidemment, il ne va pas être évacué tout de suite. Il est toujours dans son blockhaus tranquille peinard, avec ses copains musicos. Bon, ils ont fini par arrêter de faire du bruit pendant 2/3 minutes, et ils se sont rendus compte que quelque chose était pourri au royaume du Danemark. Ils ont quand même une toute petite fenêtre, genre wasisdas (de Was is dass en allemand qui veut dire "qu'est ce qui se passe?"), et ils ont la curiosité de regarder (sans l'ouvrir, ils ne sont pas si naïfs voyons) au travers. Là, ils flippent. De l'eau partout! Il a plu de l'eau, de l'eau de pluie, de l'eau de là-haut sur les toits rouillés de Rio ou quoi?? Par le plus grand des hasards, il y a une ligne téléphonique dans leur lieu de paix et de quiétude. David essaie de joindre son père. Il y parvient (ben oui quand même hein). Papa qu'est ce qui se passe? On ne peut pas ouvrir la porte, on ne pas sortir, on est coincés putain! Ne parle pas comme ça, ce n'est pas un langage pour un garçon comme toi, le fils de son père. Ne bouge pas, je viendrais te délivrer. Et surtout, n'ouvrez pas la fenêtre et ne sortez sous aucun prétexte. L'océan est en furie grousprbssffpd et mince, la ligne est coupée, zut de diantre.<br /><br />Dany a été évacué en avion avec la vendeuse de la bijouterie (Colleen). Son bras est amoché, le pauvre. Il est maintenant dans un centre de réfugiés, où y'a plein plein de monde (c'est au Canada), plein de gens qui pleurent. Les militaires font un recensement des personnes présentes. Dany cherche sa femme, Frances. Mais celle-ci n'est pas encore arrivée (et pour cause, elle vient juste de se réveiller). Il est inquiet mais on le rassure en lui affirmant que l'évacuation n'est pas terminée. Il va se faire soigner son bras. Malheureusement pour son look, ils doivent lui couper sa chemise. Oh la belle entaille! Dany souffre, mais il est courageux. Quand il est recousu, il va donner des kits de survie aux autres réfugiés, parce qu'il est généreux, aussi (il n'a pas toutes les qualités, par exemple il triche aux cartes, ce qui est très vilain).<br /><br />Frances vient de se réveiller donc. Elle dort avec un t shirt de Dany. Elle allume la télé, qui par miracle marche encore, et apprends la catastrophe. Elle est affolée, surtout que personne dans l'hôtel ne l'a prévenue, ce qui est dégueu, oui, vraiment dégueulasse. Elle s'habille vite fait (bien fait aussi, c'est une femme de goût), et essaie de joindre Dany. Han, ça marche pas! Elle appelle le 911, service saturé. Du coup, elle décide de sortir de sa suite royale, en prenant soin d'emmener sa valise. Une fois dans le couloir: personne. L'ascenseur ne marche pas. Hé ho, c'est pas en s'énervant sur le bouton que ça va se mettre en route! Et puis vaut mieux qu'elle ne voit pas qu'il y a des gens morts dedans, parce qu'ils ont eu la mauvaise idée de descendre au parking. Frances pourra t'elle sortir de l'hôtel?<br /><br />Aline, Joe et Gus sont partis en voiture. C'est Aline qui conduit. Joe dort dans son siège auto, quel adorable bambin. Ils sont dans les embouteillages, des soldats les enjoignent de quitter leur véhicule immédiatement messieurs dames. Ils sont plutôt citoyens obéissants. Mais c'est un peu la panique dehors, du coup Aline est séparée de Gus et Joe. Elle crie, mais rien n'y fait, elle est évacuée en bus, alors que son fils et Gus sont évacués en avion. Mince, ils sont séparés dites donc. Aline fait une crise d'hystérie, mais ce n'est pas la seule.<br /><br />Dennis le pompier a revêtu sa tenue fétiche. Il est dans un camion de pompiers, à la recherche des gens qui n'ont pas été évacués. L'eau qui lui arrive à la taille n'empêche pas le camion de rouler, pinpom et hop le mégaphone. Avec ses collègues, il réussit à trouver une famille, une vieille dame et un chien. Important le chien. Médor était en train de se noyer! Ouf (grand moment). Il passe devant l'hôtel de Frances et la repère. Frances monte avec soulagement dans le camion et adopte le chien (si). C'est un yorkshire, et ça nage pas bien, ces bestioles, avec leurs toutes petites pattes. On dirait qu'une fois qu'ils ont récupéré Frances, les pompiers n'ont plus rien à faire. Ils repartent vers la zone d'évacuation, mais merdouille, l'aéroport est sous les flots cette fois. Ils sont obligés d'hélitreuiller tout ce petit monde (heureusement Médor est en sécurité dans les bras de sa nouvelle maîtresse). L'hélico se dirige vers un autre camp de réfugiés, parce que le couple ne peut pas se retrouver maintenant, c'est pas fini d'abord.<br /><br />Voilà pour les personnages.<br />Mike finit par avouer qu'il pense que le nouveau typhon arrivera avant la tombée de la nuit (quelle journée mouvementée, n'est ce pas?).<br />Il est temps pour Mike, Pamela, Paul et Alphonse d'évacuer l'hôtel de ville. On vient aussi les chercher en hélico. Mais Mike décide de ne pas y monter, car il doit sauver son fils. Il demande donc au pilote de venir le chercher dans la 3698è avenue dans 2 heures. Oh là là, ça va être och, petit père. Evidemment, l'instant est grave. Pamela se pend au cou de Mike, lui demande de venir avec elle. Bon, dans la situation actuelle, ils sont quand même pressés. Mais ils trouvent quand même le moment propice à un baiser langoureux (avec la langue). Pamela monte dans l'hélico, mais Paul décide d'accompagner son ami dans son escapade( heureusement ils vont trouver un zodiac). Alphonse quant à lui, remercie vivement Mike, et n'a aucun remords à monter dans l'hélicoptère.<br /><br />Pendant ce temps, le volcan entre en éruption. C'est un volcan sous-marin géant. Il n'est pas content, c'est le moins qu'on puisse dire. Le truc est tellement énorme, c'est fou un volcan pareil, il est aussi gros que la surface de la France dites donc! Son trou béant crache de la fumée, de la lave, limite feu d'artifice. Et surtout, une tempête sans nom se prépare. Une vague gigantesquissime se forme. Elle ne fait pas 4km de haut, mais au moins 10. Elle se dirige vers NY (et pas vers Miami, ou Montréal).<br /><br />Va falloir faire vite, Mike.<br /><br /><br /><center><b>Quatrième chapitre: où ça chauffe pour leur matricule</b></center><br /><br /><br />Un bref résumé: Mike est resté à NY pour sauver son fils prisonnier dans un blockhaus, isolé des flots par des murs de béton. Il a 2 heures pour le récupérer, choper son hélico et se barrer vite fait bien fait avant que cela ne se gâte vraiment.<br />Quasiment tous les personnages sont dans des camps de réfugiés (mais les couples sont séparés, parce que c'est comme ça la vie d'abord et qu'ils vont être si heureux de se retrouver qu'ils oublieront qu'ils ont été séparés, si vous voyez ce que je veux dire). Frances (qui a adopté le yorkshire Médor, medounet pour les intimes) retrouve Aline dans le second camp. Aline est vraiment en pétage de plombs intensif depuis qu'elle a perdu de vue dans la panique son fils Joe et son amour naissant Gus (elle n'a pas eu le temps de l'embrasser, mettez vous à sa place aussi).<br />Pamela et Alphonse sont arrivés en hélico dans le premier camp (dans lequel se trouve également Dany, le mari de Frances, mais aussi Gus et Joe). Alphonse fait des vannes bien lourdes à Pamela pour essayer de gagner son ticket, mais il échoue lamentablement. La belle est complétement fana de Mike, il ne l'a pas compris, le play boy là? Pff, il se ridiculise de plus en plus, déjà qu'il n'a pas de coui... euh de courage, et en plus il se permet de faire de l'humour à deux balles en situation de crise? Han la teuhon, pov type.<br /><br />Sur place, il y a encore quelques personnages (sinon la fin n'aurait plus aucun intérêt) qui sont restés(ils doivent avoir envie d'un jacuzzi uhuhuh).<br />A part Mike et Paul sur leur zodiac qui se dirigent vers l'endroit où se situe David, il y a encore toute la famille de Diego, ainsi que Lily, la fille du maire. Souvenez-vous, ils sont dans leur immeuble, prêt à s'écrouler. Il reste aussi Dennis le pompier, celui là même qui a sauvé Frances (et le chien). C'est lui qui va venir les sauver pile poil juste avant que la vague la plus grosse du monde arrive.<br />Pff, ça fait encore vachement de monde à sauver, tout ça. Surtout que la catastrophe approche,ça fout les jetons. Ce n'est plus une vague là, c'est l'océan tout entier qui se reconfigure (oui, j'ai envie) sous la pression de l'éruption volcanique. Cette éruption fait non seulement sortir un volcan, mais aussi plein de terres autour. Et oui messieurs dames, vous assistez à la création d'une nouvelle terre émergée. Une plage de sable noir, que dans quelques années ce sera le nouveau Tenerife, cet endroit. Vu que l'océan change, en Europe, ils n'ont pas l'air fin. La Bretagne sera aussi grande que l'Italie (si, je vous assure). L'océan furieux se dirige donc sur NY, sur vos héros favoris. Han comment ça arrive vite, faut se grouiller là.<br /><br />Dennis le courageux pompier est tout mouillé, mais il s'est juré que cela ne l'empêchera pas de perséverer dans sa mission: sauver les gens. Il sait que NY a été évacué, mais lui, il est au dessus de ça. Il réussit à trouver l'immeuble où se situe la famille de Diego (et Lily). Comme c'est un gars prévoyant, il a sur lui son paquet de chips et aussi un téléphone satellite (offert pas l'amicale des pompiers l'année dernière). Il leur crie de descendre vite. Mais la moitié ne sait pas nager, comment ils vont faire hein?<br /><br />Mike et Paul sur leur zodiac comme par enchantement passaient par là. C'est une chance, n'est-il pas? Le pompier escalade l'immeuble avec ce qui reste d'escalier de secours. Il parvient à l'étage où il constate qu'il reste 9 personnes là-haut. Diego, Lily, les parents de D., ses trois frères et ses deux soeurs. Dennis demande à Mike si par le plus curieux des hasards il n'y aurait pas des gilets de sauvetage dans le zodiac. Vous connaissez la réponse, chers lecteurs. Evidemment qu'il y a des gilets, trois pour être exacte. Il les envoie au pompier avec une force hulkéenne, et celui ci les rattrape parce qu'il est trop balèze trop fort et trop cool. Trois enfants sautent dans l'eau, sont récupérés par Mike et Paul et l'opération se répéte jusqu'à ce que tout ce petit monde soit à l'abri dans le zodiac.<br />C'est à ce moment là que l'immeuble s'effondre. Perso, je le trouve plutôt sympa d'avoir attendu que les gens soit sortis, mais dans un scénario pareil, je vous le dis de suite, ça ne se fait pas de faire mourir plein de gens qu'on connait d'un coup. Donc l'immeuble se casse la goule avec force et fracas, zloubadamoum plouf, apu immeuble. Les enfants pleurent, heureusement Dennis a gardé son paquet de chips, du coup les gamins les mangent et arrêtent de pleurer.<br /><br />L'ennui, c'est qu'il n'y a pas assez de place dans le zodiac. Du coup, Mike et Paul se dévouent héroïquement pour continuer à pied et confient donc une mission de premier ordre au pompier (qui dans mon idée ressemble à Kirk Douglas). Il doit réussir à conduire le bateau sur rempli jusqu'au lieu de rendez vous avec l'hélico. Mike consulte sa montre, il reste 57 minutes et 44 secondes, plus beaucoup de temps, il faut hâter le mouvement et plus vite que ça. Lily demande un téléphone pour appeler son père (qui s'en fout complétement puisque depuis le début il ne pense qu'à sa face). Elle parvient à le joindre. Alphonse fait semblant de s'inquiéter, et dit qu'il sera à bord de l'hélico pour venir la chercher. Cela rassure moyen la jeune fille qui se blottit dans les bras de son fiancé.<br /><br />Alors que le zodiac s'éloigne au coin de la rue (qui ressemble plutôt à une rivière en crue), Mike et Paul continuent leur chemin à la nage. Ils cassent tous les records en natation faut dire (en plus de leurs autres innombrables qualités), et donc arrivent facilement sur les lieux. Mike aperçoit David par le wasisdass (je l'écris comme je veux). Ouf, il n'est pas mouillé (mais il a l'air un peu stressé, comment se fesse?). C'est à ce moment là qu'on dit adieu à Paul. Epuisé par ses 15 minutes de nage dans de l'eau un peu froide, il se fait assommer par un bout de béton qui tombe et se noie gloupgloupgloup-même qu'on voit le sang à la surface, pour faire plus crédible.<br />Mike ne perd pas son sang-froid, et ouvre la petite fenêtre. Maintenant, il faut sortir David et ses amis. Mike en profite pour passer un savon à son fils, que s'il avait été au collège aujourd'hui, il ne serait pas dans cette situation-là. Le fabuleux scientifique réussit à trouver un radeau de fortune (un bout de bois qui passait par là).<br />Il commence à pleuvoir, c'est fâcheux, et c'est un signe pas bon du tout du tout.<br />Le zodiac aussi arrive précisement au même moment. L'hélico se fait attendre genre 5 minutes, histoire de bien sentir le stress et l'affolement monter chez les protagonistes. Déjà ils se demandent comment ils vont faire pour monter à 15 dans seul hélico.<br />Là dans les airs volent 2 hélicos. Quel bonheur sans nom indescriptible! Ils vont échapper à une mort certaine, yaiss.<br />Bon je passe rapidement sur l'hélitreuillage...sauf Dennis qui foire le sien et qui s'emboutit dans un building. Dieu qu'il est con, ce mec! Ben oui, t'es mort, fallait faire gaffe aussi, mais bon, à vouloir se la jouer Jean Claude Vandamme, forcément, en situation d'urgence, on s'écrase. Adieu Dennis (oui c'est un épisode triste, y'en a deux qui meurent). Lily demande pourquoi son père n'est pas à bord. Le pilote lui avoue qu'il s'est fait arracher la tronche par les pales de l'hélico (euh 3 en fait) comme le docteur Romano dans Urgences. RIP Alphonse Brown.<br /><br />Les deux hélicos s'en vont, et précisement 30 secondes après arrive la catastrophe.<br />Han la vache, le truc de ouf les amis. La vague se rabat en live sur la ville, faisant tout exploser (même une usine de canards en plastique jaunes de toutes tailles). Y'a non seulement plus rien qui dépasse de l'eau, NY est engloutie, sous les flots comme le Titanic. Mais ce qui donne du peps à ce paysage d'apocalypse, ce sont ces millions de petits canards qui surnagent partout, tels des survivors, tels des résidus de civilisation. On peut faire un plan sous marin, là, pour voir que finalement y'a plus rien qui tient debout. C'est triste, hein?<br /><br />Mike et ses compagnons d'infortune ont assisté au pestacle avec des larmes de tristesse infinie. Ils se serrent les uns aux autres, ils s'aiment (5 minutes de baragouinages cathos, pour faire genre in god we trust).<br /><br />Ils vont bientôt tous se retrouver, waouh, ça va faire sortir des larmes.<br /><br /><br /><center><b>Cinquième chapitre:où les gens sont remplis d'espoir</b></center><br /><br /><br />Rhôlala, comme c'est triste cette histoire. J'entends tous ces reniflements, ça me met mal à l'aise quand même un peu.<br />Surtout que tout le monde n'est pas sorti d'affaire, ce serait trop facile, hop la vague elle arrive elle ravage tout et puis finalement plein de gens s'en sortent sans une égratinure.Ah quand même, il faut rajouter du dramatique sur la fin (la fin, c'est pas ici, c'est demain, ou ce soir si je peux) pour tenir en haleine les derniers téléspectateurs qui ont tenu bon face à toutes les incohérences invraisemblables de cette histoire (je tiens d'ailleurs vivement à les remercier, du fond du coeur, merci merci).<br /><br />Bref.<br />Le dernier plan qu'on avait des personnages, le voici, le voilà.<br />Mike, son fils David, Diego et Lily et toute la smala sont dans les hélicos, évacués d'urgence vers un bled paumé du Canada. Arrêtons nous sur leur sort quelques instants. Ces personnes ont frôlé la noyade, pire que les vagues de Saint Jean de Luz, ils sont trempés, crevés, le rimmel coule sur les joues de la maman de Diego. Ils se serrent longtemps les uns contre les autres en se jettant des regards tristes (comme des cockers un peu). A ce moment-là, un hélico en surcharge pondérale depuis 128 kilomètres commence à donner des signes de fatigue certains (celui où se trouve Mike, bien évidemment). Ben oui, c'est un tout petit hélico, ils n'ont trouvé que ça que voulez vous, ils n'ont pas les moyens, et puis ça va bien de critiquer aussi hein. Du coup, le pilote est contraint de poser l'engin au milieu de la nature. Mais ça ne va donc jamais finir, les emmerdes? Parce que là, ça va bien 5 minutes, mais ils sont fatigués les gens, ils en ont marre. Et ils ne peuvent même pas rentrer chez eux car tout est sous des kilomètres de flotte salée.<br />L'hélico atterrit donc dans un endroit très coquet, top romantique. Le pilote a juste le temps de lancer un message de détresse avant que sa radio ne rende l'âme elle aussi (oui tout part en vrille). Du coup, ils se retrouvent au milieu de nulle part, harassés, trempés, affamés et assoiffés. Parmi les malchanceux: Mike, David et ses amis, Lily, Diego et sa mère, le pilote et le copilote.<br />Comment vont-ils s'en sortir, les bougres?<br /><br />Pendant ce temps...<br />Camp de réfugiés number one<br />L'autre hélico arrive à bon port, lui. Dedans, les frères et soeurs de Diego, ainsi que son père. Ils prennent connaissance de l'avarie du premier hélico et pleurent aussi très fort, un immense sentiment de ras-le-bol les ayant envahis. Au camp de réfugiés, ils peuvent se réchauffer avec des couvertures (apportées par Dany, qui est décidemment trop bon), manger un peu de raisins secs et boire une tisane à la camomille. Il y a des millions (au moins!) de gens là dedans. La croix rouge est présente, l'armée donne des emplacements aux gens (pour qu'ils fassent semblant de dormir). On aperçoit brièvement Gus et le fils d'Aline, Joe. Ils sont chacun dans un lit de camp. Joe dort (il n'est pas contrariant comme enfant). Gus s'inquiète pour Aline, il voudrait qu'elle revienne, alors il crie "Aline, Aline", mais elle ne revient pas (parce qu'elle ne peut pas l'entendre). Pamela est aussi là, dans le QG. Elle est très inquiète et sert amoureusement la photo de Mike qu'elle a découpé dans le voici local. Elle a réussi à sauver un ordinateur, et du coup pianote dessus comme une malade, pour faire quoi, j'en sais rien, mais ça l'occupe. Elle entend le message du pilote de l'hélico, et va pleurer en cachette, parce qu'elle en a marre d'attendre. En plus, sa jupe est toute déchirée et sa chemise n'en parlons pas, ce qui lui donne un petit genre sexy qui, j'en suis sûre, plaira au docteur.<br /><br />Camp de réfugiés number two<br />Aline est hystérique, elle veut absolument retrouver son fils, sa bataille. Certes il ne fallait pas qu'elle s'en aille, mais bon en même temps elle n'avait pas trop le choix. Elle harcèle le chef du camp,et apprend donc qu'un autre camp de réfugiés se situent à 20 kilomètres au sud de l'endroit où elle se trouve. Elle décide donc de partir quand la nuit tombera. Frances l'accompagnera, car elles sont devenues copines grave (et le chien aussi). Frances qui est trop intelligente a réussi à piquer une boussole et une lampe de poche à un soldat (contre un mars, et ça repart), comme ça, elles pourront toutes les deux se diriger dans le nouar. Non, elles n'ont pas peur, elles ont juste envie de retrouver leurs hommes, c'est ça leur but ultime.<br /><br />Revenons-en à Mike et ses acolytes.<br />Imaginez le trouduc du monde, juste quelques montagnes, quelques arbres, deux trois buissons, et beaucoup beaucoup de sol sans rien dessus. Y'a personne pour les sauver pour l'instant (un bus va arriver, mais ils ne le savent pas). Mike qui sait aussi se prendre pour Mac Gyver a réussi à trouver un briquet et donne des ordres à tout le monde pour qu'ils aillent chercher du bois. Ou, en allumant un feu, on aura moins froid. Si en plus ils pouvaient trouver des chamallows, ça serait beaucoup plus convivial. Ils font donc un feu et chantent des prières autour. Lily s'endort épuisée, Diego réconforte sa mère qui a oublié son médicament contre les crises d'urticaire (elle en a en cas de stress). Et Mike a une petite discussion avec son fils. Ils parlent d'amour filial tout ça, ont certains regrets mais promettent évidemment qu'une fois sortis de cette crise, ils repartiront sur de meilleurs bases. C'est beau non? C'est à ce moment que le pilote signale la disparition du copilote. Ce couillon sans cervelle a réussi à se casser la margoulette sur un énorme rocher. Mike arrive, en volant presque (image subliminale de superman). Il constate avec effroi l'état de l'homme, retire sa chemise et lui fait un garrot pour empêcher l'hémorragie. Il ne tiendra pas plus de 6 heures, faut qu'ils se grouillent, les secours.<br /><br />Que va-t-il advenir du copilote? Les secours vont-ils arriver à temps? Frances et Dany, Gus,Joe et Aline vont-ils se retrouver? Mike va-t'il avouer son amour à Pamela? Tout sera-t'il bien qui finit bien?<br /><br /><br /><center><b>Sixième et dernier chapitre:où ça sent la fin grave...</b></center><br /><br /><br />en oui, les meilleures choses ont une fin, et je me sentirai plus à l'aise en ayant terminé ce fabuleux scénario hollywoodien. Donc ce sera le dernier épisode (parce que je le vaux bien). Et puis je commence à en avoir ma claque, de Mike. Non mais franchement, pas vous?<br /><br />Cet épisode est celui des retrouvailles, comment ça va être émouvant (en fond: la musique des feux de l'amour), j'en pleure déjà rien que d'y penser (uiui je suis très sensible snif snif).<br /><br />Alors que Mike et ses comparses se situent dans un endroit paumé (on les reverra qu'à la fin, pour ménager le suspense), dans le camp de réfugiés ça commence à s'agiter. Je parle évidemment des personnes qu'on connait qui commencent à rouspéter, parce que c'est pas juste qu'il n'y ai qu'eux qui ne retrouvent pas leur chère moitié.<br /><br />Annie et Frances, munies d'une lampe de poche et d'une boussole, quittent le camp de réfugiés number two pour rejoindre le camp de régugiés number one. Annie pour y retrouver son fils et son nouveau petit ami, et Frances pour rejoindre Dany, son époux adoré. Bon évidemment pour parvenir à franchir les 20km entre les 2 endroits, c'est un peu compliqué. C'est la nuit évidemment, et en plus il pleut. Elles ont des chaussures de femme, ce qui n'est pas top pour marcher dans la gadoue la gadoue la gadoue. Elles sont toutes sales mais finalement, elles finissent par l'oublier tant l'espoir qui les tient est immense, tant elles espèrent que ce jour sans fin se terminera un jour. Ce qui est beau, c'est que ces deux jeunes femmes minces et élancées, aux abdos musclés et à la volonté de fer se soutiennent dans l'épreuve, alors que finalement, elles ne se connaissent à peine et que si la vague géante n'avait pas inondé leur ville, elles ne se seraient jamais connues. Bref, elles avancent dans le froid et la pluie (sans parapluie). Bon elles sont quand même un peu nouilles car elles auraient très bien pu emprunter un scooter ou une moto de l'armée, en 5 minutes, ça aurait été fait, mais là, elles ont encore besoin de souffrir un peu. Et moi d'en rajouter dans le mélo.<br />Elles marchent elles marchent encore, la route est longue, elles trébuchent, et pour s'orienter de nuit, bonjour hein (enfin bonsoir plutôt). Heureusement Frances s'y connait en position des étoiles, ce qui ne sert à rien puisqu'il pleut, par conséquent les nuages obstruent le ciel étoilé. Au bout de quelques heures, elles aperçoivent enfin le camp de réfugiés et courent comme des dingues en direction de cette lumière qui les éblouit. Elles crient, ça fait peur limite, mais elles décident de réfléchir et d'y aller doucement, car dans la précipitation rien ne marche, donc faut pas s'exciter de trop, cela rend l'action inefficace.<br />Bon, on abrège un peu, elles retrouvent leurs chéris dans des larmes, des cris, des baisers d'amour langoureux et du "voulez vous m'épouser?" à " han tu m'as trop manqué mon grand chéri que j'aime trop de tout mon coeur d'amour" en veux tu en voilà.<br /><br /><br />Pendant ce temps, les choses vont moins bien du côté de Mike. Bon ce qu'il ne sait pas, c'est que des tas de gens tentent de le localiser avec des moyens super modernes que je suis bien incapable de décrire. C'est préférable, parce que vu l'état de l'autre garroté, vaut mieux qu'ils se grouillent, au QG. Il perd du sang par litres entiers, c'est impressionnant, et en plus il gémit. La maman de Diego commence à faire sa crise d'urticaire géante, les boutons sont maousse et plutôt beurk beurk. Tous ont sacrément froid, mais n'ont pas l'idée de se mettre plus ou moins à l'abri du vent glacial dans l'hélico (qui certes ne vole plus,mais il n'est pas cassé, on peut se mettre dedans). Mike aussi est épuisé, et c'est là qu'il tombe dans les pommes. Que va le monde devenir sans notre scientifique aux commandes, sans son indescriptible intelligence, de son inenarrable sang froid? Il a sauvé des millions de gens et maintenant, il s'est écroulé comme une masse, éreinté par cette journée de ouf! Remarque, on ne le serait à moins, car franchement, vu tout ce qu'il a fait aujourd'hui, personne à part lui-même n'aurait pu l'accomplir. C'est lui leur dieu à tous, le krishna de l'Amérique, le triple vainqueur de la coupe du monde de détection de cataclysmes naturels.<br /><br />Un bus arrive providentiellement de je ne sais où, et le chauffeur qui écoute france infos (si je veux d'abord) a appris par la cb que des gens étaient en panne 38°NSSENNO. C'est le capitaine John Carter, de l'équipe de base ball locale. Il repère de surcroît le feu, ce qui lui donne une chance supplémentaire de participer au coefficient héroïque des habitants de l'endroit.<br />Il aide tout le monde à monter à bord. Non, ce n'est pas un psychopathe qui va les enlever et demander une rançon (j'y ai pensé, mais je trouvais quand même que ça allait en faire trop). Il les ramène gentiment vers le bon camp, où se situent leurs familles tout ça, pile poil, il ne se trompe pas le gars. En plus, il est top compétent, ce qui est étonnant, mais bon c'est vrai quand même, il a appelé le QG central pour signaler qu'il avait retrouvé les disparus et qu'il les ramenait à bon port.<br />Pamela est donc prévenue et pleure de soulagement. Quand elle voit son Mikounet arriver sur une civière, elle se cache la bouche avec sa main en sanglotant un peu niaisement (mais bon on lui pardonne, car nous savons qu'il n'est pas mort et qu'il n'a rien de grave, mais elle non). Limite elle le ranime en le bécotant comme une foldingue. Lui pousse des soupirs de satisfaction et finit par se réveiller de sa léthargie.<br /><br />Plan sur les différents protagonistes de l'histoire, enlaçés chacun avec qui il se doit, regardant vers le ciel, alors que le soleil se lève. Ils ont toutes leurs vies à reconstruire, mais ils vont pouvoir commander de nouveaux meubles chez ikéa et tout, ce qui finalement est moins pire que ce qu'ils auraient pensé.Ils espèrent des jours meilleurs, et surtout, chantent une chanson lalalala j'irai à New York avec toi lalala.<br /><br /></div> </div>alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9550526.post-1102686422713258692004-12-10T14:45:00.000+01:002004-12-10T14:47:02.713+01:00OuvertureVoici donc un blog spécial pour les gens qui aiment les scénarios farfelus (en cours de création merci)
<br />alixhttp://www.blogger.com/profile/04356251050041491599noreply@blogger.com0