mardi, janvier 17, 2006

lost in space I

Perdus dans l'espace, ça vous dirait?
Non?
Imaginez l'infini devant vous, le tout noir avec quelques lumières, tout ça. En fait, je n'y connais rien, je n'y suis jamais allée, j'imagine juste ce que ça pourrait être, surtout au travers de l'émission qui passait jadis sur la cinquième le samedi matin. J'adorais cette émission, qui expliquait les éclipses et plein d'autres trucs astronomiques. Explorer les confins de l'univers infini (oui c'est fait exprès), ça attire plein de gens. Et ça fout une frousse de tous les diables à d'autres.
Tout en restant de le registre catastrophe que j'affectionne, je vais vous écrire ici une histoire qui se passe dans l'espace, dans un super vaisseau qui bute tellement il est beau et rutilant. Ultra moderne, même. Ben quoi, faut que ça en jette hein!

Bref.
Cette histoire se déroule donc dans une base spatiale, qui sera le lieu de départ de l'action. On va apprendre quelques trucs sur les personnages, sur le vaisseau. Ensuite, une fois que le décollage aura eu lieu, va s'installer une ambiance stressante et mystérieuse (vous me connaissez, ça ne sera pas drôle du tout mais angoissant à mort). Ne croyez pas avoir l'impression de vous retrouver dans le film Apollo XIII, ça sera plutôt du genre alien (non je ne suis pas prétentieuse). Un extra-terrestre prendra possession des lieux par un moyen plutôt étrange, et on se demande finalement si les personnages vont pouvoir rejoindre notre jolie planète bleue. Et l'extra-terrestre, il est venu, et il n'est pas content du tout (voire même il va inviter quelques potes).


Faisons connaissance avec les personnages. Finalement, peu importe le lieu où se passent les aventures des gens, du moment qu'il y ait de l'action. Pas seulement des choses qui explosent et qui saignent, mais aussi du romantisme, de la cruauté, de la tendresse, de l'amour avec un grand A. Oui, souvent, dans des situations à risques, les gens s'emballent grave et se déclarent leurs sentiments par le geste, la parole ou le(s) regard(s), et parfois ils regrettent (ou pas).
Cette fois, j'ai envie que les beaux mecs (même les moches qui ont un rôle important, aussi) aient des prénoms français, je veux voir le décalage que cela peut engendrer.

Il faut d'abord un grand scientifique (je ne veux pas déroger à la règle selon laquelle dans tout film catastrophe, il y a un éminent scientifique qui survit à tout). Appelons-le Marc (oui, parce que Régis, ça craint et ça fait pas crédible, pardon aux Régis, mais si vous voulez faire carrière dans le cinéma ou à la télé, changez de prénom). Marc est spécialiste des vaisseaux spatiaux, il en élabore les plans et tout le monde le consulte pour en savoir le fonctionnement. C'est un consultant international, en quelque sorte. Il n'est jamais parti dans l'espace, non pas par peur, n'en faites pas un poltron non plus, mais parce que ses talents sont toujours plus intéressants au sol. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça et puis c'est tout. Plutôt avantagé physiquement, Marc n'en est pas moins super intelligent, vif d'esprit, plein d'humour. Presque toutes les qualités, finalement.

Ensuite il y a un vieil expert, mentor du précédent. C'est Jean-Christian. Un peu savant tout fou, exilé en Jamaïque, son expérience est parfois requise donc on l'appelle. C'est beaucoup moins fréquent en ce moment, d'ailleurs. Mais dans l'histoire qui nous intéresse, justement, on va avoir besoin de lui, et il va devoir suivre une formation en apesanteur. Un peu dommage pour ses artères et son coeur fragile, mais c'est comme ça, quand il faut, il faut. Il a un peu le physique du professeur Tournesol, on comprend mieux pourquoi il s'est exilé, le J-C.

Troisième personnage clé, et c'est une femme. On l'appelle "la cosmonaute". Rien à voir avec la ministre de droite hein. Elle s'appelle Aline (et j'ai crié crié) Aline (pour qu'elle revienne). Grande, élancée, extrêmement classe, jamais un mot plus haut que l'autre, Aline n'en est pas moins un peu coincée. En plus, elle est blonde. Dans le vaisseau, elle n'aura pas oublié son épilateur, le dernier numéro de closer et son agenda électronique. Bien sûr, elle cache un certain pan de son passé.

Quatrième personnage, le lâche de service, le couard qui se la pète et qui fait son méchant, alors qu'en fait il est blessé dans son intérieur le plus profond, son âme est souffre tellement, quelque chose s'est passé dans sa jeunesse, on ignore quoi, au début, évidemment. Mais ce qui ressort en surface, c'est sa péniblitude exacerbée. Toujours à sortir les pauvres remarques, toujours en train d'être désagréable avec tout le monde. Macho et sexiste, il en tient une couche grave. Le problème qui contraste avec son caractère ambigu et sa personnalité relou, c'est qu'il est beau comme un dieu. Limite il concurrencerait le héros s'il n'était pas si arrogant etpourri. En plus, il s'arrange toujours pour montrer ses biscotos aux femmes, qui tombent toutes en pâmoison devant sa musculature ultra développée (mais pas trop en fait, juste ce qu'il faut). On l'appelera Arthur. Mais en fait, c'est Vin Diesel uhuhuhuhu.

Cinquième personnage (et avant-dernier, ils ne vont pas être quarante-douze non plus dans ce vaisseau). C'est une femme, pour équilibrer un peu. A tendance intellectuelle et coincée (mais en fait, elle cache sa beauté, elle s'attife super mal et se coiffe avec les doigts). C'est Solange (private joke). Solange vient de la Mayenne, mais elle a quand même étudié la cosmonautologie en région parisienne. Solange sait prendre des initiatives, elle réagit toujours vite et bien. Mais elle se fait souvent charrier pour son look ringard et sa coincitude absolue.

Le dernier personnage est un chien. Lassie. Non, pas la vraie, une autre. Lassie est un bon gros golden retriever orange (mais non ce n'est pas moche voyons!) qui s'est beaucoup entrainé pour participer à cette aventure. Ne croyez pas qu'on profite de sa condition de canidé pour l'envoyer faire des expériences sur les animaux dans l'espace. Lassie est volontaire. Bon, il aboie un peu trop. Malheureusement, il lui arrivera rapidement malheur, enfin, à ce que tout le monde croit à ce que les apparences feront gober.


Voilà pour les personnages.
Après s'ajouteront des personnages secondaires, mais je ne vais pas tout révéler maintenant, sinon c'est quoi l'intérêt hein? L'action au départ se trouve à Kourou. Ben c'est pas original, je sais, mais en même temps, si j'ai choisi des noms français, j'allais pas faire partir l'action aux zétazunis, si? Comme vous voulez. Kourou ou cap canaveral? Hum? Bref.
C'est l'effervescence dans la base (on dirait des paroles de rap uhuhu). Des scientifiques chevronnés ont conçu un nouveau vaisseau qui bute tout. En fait, c'est une première intergalactique, puisque des êtres humains (et un chien. Oui, ta gueule Lassie, je ne t'ai pas oubliée) sont sur le point de partir dans l'espace, afin de confirmer (ou pas) certaines données. Je ne vais pas vous sortir le truc de la grosse météorite qui va venir sous-disant s'écraser sur nous pendant qu'on dort en rêvant. Non, là c'est beaucoup plus grave. On va apprendre qu'en fait, ils envoient un vaisseau dans l'espace parce que certaines personnes ont eu des échanges avec d'autres êtres vivants, d'une autre planète. Fort intrigués par ces données, ils vont chercher à découvrir quels sont les dessous de l'histoire.

Dans le prochain épisode, l'action se met doucement en place. On découvre un peu plus les personnages et les lieux. On voit enfin à quoi ressemble le vaisseau, grâce à une description balzacienne. On apprend comment ce vaisseau manque de rater son départ, et surtout qui est à l'origine de certaines erreurs qui vont couter cher.

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