mardi, mai 24, 2005

the end (complete)

Quel suspense les gens!
C'est incroyable, intenable voire même insoutenable! Et en plus j'écris plus vite que mon ombre. Bon, ce qui me semble être mon défaut principal, c'est que je prévois rien avant de commencer un épisode, que tout me vient progressivement en fonction de mon imagination. Du coup, cela peut sembler confus parfois. Je m'en excuse profondément envers Steven Spielberg, ou alors Clint Eastwood, qui doivent sûrement faire traduire mes conneries en angliche afin de les comprendre. Je vais bientôt deviendre célèbre ouéééé.
Bon je me calme tout de suite et je réchéflis briévement à la suite et à la fin de cette fabuleuse histoire de frepions (BZZ).

On sait tous (car on suit tous) que la ville de Regensburg est en train d'être évacuée manu militari (j'avais envie de dire ça, parce que ce sont les militaires qui font le boulot).
Dieter et Birgit sont enfin réunis, avant la fin, parce que sinon ils auraient fait une crise et je n'aurais pas pu terminer ce scénario tranquillement. Kaspar le vilain vilain est enfermé dans un ouatère de chantier, une de ces cabines mobiles où cela ne sent jamais très bon, où des milliards de bactéries envahissent les parois plus vite que dans l'émission des deux folles sur la 6. Ulrich et quelques camarades sont toujours au pub. Oulà là, qu'est ce qu'il va bien pouvoir se passer, c'est affreux, les bébés frepions arrivent.
Finalement, la ville est évacuée plutôt rapidement, les gens ayant interdiction de prendre leurs véhicules personnels, ce qui arrangeait plutôt les pouvoirs publics. Tout le monde dans des bus, et hop, direction la campagne, où les bestioles semblent moins agressives. Il faut savoir aussi que dans les cas d'extrême urgence, les trains ne fonctionnent jamais, ou alors on n'en entend pas parler. Là c'est le cas, parce que je ne veux pas trop m'éloigner des scénarios standards (je débute uhuhuhuh), et ensuite parce que les gens qui s'occupent des liaisons à la gare se sont carapatés. Cela exposerait les gens à des difficultés supplémentaires, voire à des accidents mortels, et on estime qu'ils sont suffisamment en danger comme ça avec des millions de frepions qui arrivent en bzzbzzant. Ils ne se cachent pas, eux, ils n'ont pas honte de ce qu'ils sont. Surtout avec leur dard grand comme un index, brr, ça file des frissons.
Alors que tout semble rentrer dans l'ordre -après tout, nous sommes à Regensburg-, que les gens sont suffisamment disciplinés pour se soumettre aux exigences des autorités, les problèmes s'estompent un à un.
Rassurez vous, il va y en avoir un énorme qui va arriver, et personne ne s'en doute.
Alors que les derniers passagers s'apprêtent à monter à bord, Birgit montre des signes de nervosité. Meuh nan, elle ne va pas se transformer en frepion géant, quoique cela aurait pu avoir son charme. Elle se souvient qu'elle a un frère, la bougresse, et qu'elle n'a pas de nouvelles de lui. Elle est très inquiète. Ce sentiment pas bonnard atteint Dieter tout droit dans son coeur à lui qu'il est tendre (comme le camembert coeur de lion vous voyez?). Mais ils n'ont pas le temps de tergiverser, le dernier bus va partir, et après, ils seront bien embêtés pour fuir la ville, sans bus de l'armée (Dieter a pourtant un beau 4x4 porsche, dernier modèle, baisodrome intégré).
C'est là que Dieter prend une décision, celle qui va changer le cours de l'histoire.
Il demande au chauffeur de partir sans eux, tant pis, ils rejoindront tout le monde après, quand ils auront fini par avoir des nouvelles d'Ulrich (qui s'est planqué dans les chiottes en ricanant pour éviter l'évacuation, quel grand con celui là alors!). Birgit en est toute émue. Surtout qu'à ce moment là, Dieter se souvient avoir enfermé Kaspar dans un lieu peu recommandable, et même si la l'endroit sied parfaitement au bonhomme, quand même, soyons humains, allons le délivrer.

Les fous, ils laissent les bus partir, et eux restent prisonniers de la ville pleine de bébêtes pas trop affectueuses qui arrivent. L'avantage c'est que:
1- Ils ont à leur disposition le 4*4 de Dieter, au cas où ils aient envie de se laisser aller à quelques tentatives d'accouplement.
2- Ils peuvent rester ensemble. Ce qui est toujours dangereux en période de crise quand on ne se connait pas trop bien. Mais ça, c'est leur problème.

D'abord ils se doivent de libérer Kaspar, qui hume présentemment l'urine fermentée. Dieter a prévu des cordes, parce qu'il est trop balèze de sa race et qu'il pense toujours à tout. Allez, je vous le dis maintenant, Kaspar va quelque peu retourner sa veste et sauver Dieter d'une mort certaine. Vous saurez comment en lisant la suite de cette histoire. Faut avoir du courage des fois hein. Donc Dieter libère Kaspar et le trio se dirige vers le pub tenu par le frère de Birgit, Ulrich. Ce grand couillon a donc refusé de quitter son établissement, ce qui est très con. Il est accompagné de quelques camarades, dont Christian, le véto, qui au lieu d'évacuer sa face, a préféré prendre les consignes de sécurité à la légère.
Flanqués de Kaspar (derrick staïle), le couple arrive au pub. Ils cognent de toutes leurs forces sur la porte, mais cherchent à éviter à tout prix de casser la vitre. Déjà se font entendre des bzz stridents et retentissants, ils flippent comme pas permis, et Birgit ne se gêne pas pour serrer l'avant-bras ultra musclé de son ami. Au bout de cinq minutes, on finit par leur ouvrir. Birgit se jette en pleurant dans les bras de son frère puis ensuite le gifle bruyamment devant ses copains (ça fait très cliché). Ptêtre que tous vont réussir à mettre en place une stratégie efficace afin de survivre à l'attaque inévitable des frepions invincibles (à ce qu'on croit héhéhé).

Oh oh
Bzz Bzz Bzz Bzz
ça sent le piqué imminent les amis!
Ouh ouh qu'on a peur, qu'on tremble, qu'on se serre les uns contre les autres.
Mais mais mais
Vilaines bêtes!
han la vache, mais elles sont énormes!
argh
aaaaaaaaaargh!
AU SECOURS BOURDEL DI MERDE
Mais les secours sont partis, bande d'abrutis!
Maintenant il est trop tard pour se barrer dans la campagne, trop tard pour se cacher derrière un troupeau de vaches. FALLAIT RECHEFLIR AVANT.
Bon.
Je pense sincèrement que les vilaines bestioles vont parvenir à rentrer dans ce pub (merci Dieter pour cette réflexion sensée, pour une fois). Les bêtes sentent la chair fraîche et s'acharnent sur la porte comme autant de petits menuisiers. Birgit est livide. Que peut-on faire? On ne peut plus fuir maintenant, il faut trouver une solution!
Allons tous nous réfugier dans les twalettes, et attendons que les bêtes soient parties, suggère quelqu'un (ils sont 8 dans la pièce: Dieter, Birgit, Kaspar, Ulrich, Christian, un couple Leo et Nathalia et Renata, la grosse bibliothécaire qui a mauvaise haleine). Mais la porte des toilettes est également en bois, et c'est évident que les petites (sic) bêtes vont réussir à la forcer. Elles sont des milliards, et sans nul doute indestructibles. Pfiout, ils sont vraiment dans la merde hein. Ulrich soudain a une illumination (digne d' une émission de bricolage pour enfants): et si on tapissait la porte des wc avec du papier alu? En plusieurs couches?
Mouhahahah (réflexion perso)
Bonne idée (réplique de Dieter) au point où on en est, on peut aussi blinder la porte comme aurait fait l'agence tous risques?
Yaiss.
Ils s'enferment (à clé) dans les wc. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'une compagnie de dératisation a passé de l'insecticide dans toute la ville pour éradiquer les vilaines bêtes. Par avion. Ben oui, ce n'est pas parce que les secours sont loin qu'ils ne branlent rien. Sauf qu'ils auraient pu préviendre Dieter quand même. Mais son téléphone ne capte pas derrière le papier d'alu (uhuhuhu), que le groupe s'est empressé d'étaler sur la porte.
Les bêtes ont réussi. Elles sont entrées. Vous avez remarqué comment Dieter réussi à trouver la solution in extremis à chaque fois? Balèze le gars.
Ils flippent dans les toilettes. Et puis ça sent pas super non plus. Christian, arrête de péter voyons. Kaspar s'est isolé dans un coin (pour autant que cela soit possible). Il réfléchit. Il sait bien que les bestioles franchiront sans nul doute le papier alu, et que tous sont condamnés. Bouhouhou. Il fait son mea culpa, c'est tellement crédible que tous versent de chaudes larmes, ils savent qu'ils vont mourur.
Ce qu'ils ignorent, c'est que l'insecticide passé dans la ville a plus ou moins fonctionné. Certes, les bêtes ne sont pas mortes, mais leurs piqûres sont devenues quasi inoffensives. Faut dire que c'est trop marrant de les voir se croire être en danger mortel alors que finalement, non.
Là j'en ai aussi un peu marre de cette histoire interminable, alors j'abrège.
Voici la fin
- Ils s'endorment tous dans les cabinets
- Quelqu'un de la police vient les délivrer
- Une vilaine bête s'était planquée dans le percolateur, et réussit à piquer Dieter, Christian et Kaspar.
- Bouhouhouh, Christian meurt sur le coup.
- Kaspar avait l'antidote depuis le début et l'offre à Dieter. Trop coule.
- Birgit embrasse Dieter goulument à bouche que veux tu sur la bouche. Plus tard, ils seront tous nus dans la voiture.

Ouf, tout se termine dans l'amour, ouf ouf ouf!

Tout vient à point pour qui sait attendre.

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